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L’adaptation au changement climatique à l’échelle locale

13/10/2023 14:00

Nouvelle séance du séminaire « Changement Climatique : Sciences, Sociétés, Politique » co-organisé par le Centre Alexandre-Koyré (EHESS-CNRS) et l’ENS (CERES).

Lancement du cycle de conférences « Partager & Agir »

10/10/2023 17:00

Et si on s’octroyait un petit espace temps pour essayer chacun·e, et ensemble, de repenser les sciences du climat en réponse aux crises environnementales ?

Pourquoi ai-je arrêté la recherche en sciences du climat ?

10/10/2023 17:00

Séminaire du cycle « Partager & Agir ».

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Utilization of radiocarbon and tephrochronology to constraint the oceanic circulation in the Southeast Pacific Ocean during the last 20,000 years

23/11/2021 14:00

L’océan joue un rôle important dans les cycles glaciaires–interglaciaires, en régulant la quantité de CO2 dans l’atmosphère. En particulier, pendant le dernier maximum glaciaire (~23,000–19,000 années calendrier avant présent (années cal. BP)), l’océan profond avait accumulé du CO2, le libérant dans l’atmosphère pendant la dernière déglaciation (~18,000–11,000 années cal. BP).

La quantité de CO2 stockée/libérée, les zones de l’océan qui aurait dégazé le CO2 et les mécanismes menant à ce stockage/libération, sont actuellement discutés et analysés par la communauté scientifique.

Dans cette thèse, je présente de nouveaux enregistrements sur les changements de ventilation des eaux intermédiaires et profondes dans le Pacifique Sud-Est (SEP) au cours des ~22,000 dernières années. En utilisant les âges 14C des couples de foraminifères planctoniques et benthiques dans neuf carottes de sédiments marins dans un transect entre ~500–3,300 m de profondeur et ~31–49° S, les changements de la circulation océanique pendant la dernière déglaciation sont interprétés.

Un défi important en paléocéanographie consiste à établir des chronologies robustes pour les carottes de sédiments marins, ce qui est essentiel pour intégrer les informations fournies par les enregistrements paléoenvironnementaux dans différentes zones de l’océan, mais aussi à terre et dans des calottes glaciaires.

Afin d’explorer comment améliorer les chronologies des carottes étudiées ici, une étude téphrochronologique dans trois des carottes sélectionnées a permis d’identifier des éruptions volcaniques dans chaque carotte, en améliorant ainsi la robustesse de leurs chronologies

D’après les enregistrements produits, la circulation dans le SEP au cours des 20,000 dernières années révèle un océan glaciaire plus stratifié, les eaux les plus appauvries en 14C se trouvant dans l’océan Austral profond.

Pendant la déglaciation, d’importants changements de circulation sont observés, indiquant une convection plus vigoureuse et une meilleure ventilation des eaux profondes dans l’océan Austral. De plus, des valeurs anormalement appauvries en 14C sont observées pendant la déglaciation à des profondeurs baignées par les eaux profondes du Pacifique, ce qui pourrait indiquer l’influence d’une possible source hydrothermale.

 

Avancées méthodologiques dans l’estimation de la température de surface continentale par des observations microondes passives

29/11/2021 14:00

La température de surface des continents est une variable essentielle dans la modélisation du bilan énergétique global. Les mesures effectuées par les imageurs microondes passifs en orbite permettent d’estimer la température de la surface quelle que soit la couverture nuageuse contrairement aux mesures dans l’infrarouge qui ne sont pas utilisables sous les nuages. Néanmoins, plusieurs difficultés surviennent lors de l’utilisation de ces observations. Parmi celles-ci, la correction des écarts entre des observations provenant d’instruments différents par un inter-étalonnage des mesures, la détection des observations contaminées par des nuages en fonction de la fréquence d’observation et du type de nuage sont abordées dans cette thèse. Ou encore la création de cartes recensant les zones arides dans lesquelles la température en microondes correspond à celle de la sub-surface qui peut être différente de la température à la surface. Une méthode pour augmenter la résolution spatiale des températures de surface en se basant sur des relations statistiques avec d’autres variables est aussi présentée.

Soutenance de thèse diffusée simultanément sur  : https://youtu.be/mM1JViZeafI

Modéliser l'évolution du climat de l'Arctique et de la calotte groenlandaise pendant le dernier interglaciaire pour en comprendre les mécanismes

01/12/2021 14:00

Le dernier interglaciaire (129 000-116 000 ans avant notre ère) est l’une des périodes les plus chaudes de ces 800 000 dernières années. Elle se caractérise par une distribution saisonnière et latitudinale de l’insolation différente de l’actuel, qui se traduit par une hausse des températures dans les hautes latitudes de l’hémisphère nord et s’accompagne d’une élévation du niveau marin de 6 à 9 m par rapport au niveau actuel.

L’objectif de cette thèse est d’identifier et de quantifier les mécanismes à l’origine du réchauffement de l’Arctique durant cette période. Pour cela, le bilan énergétique de l’Arctique a tout d’abord été évalué à partir d’une simulation à climat constant (à -127 000 ans), réalisée avec le modèle climatique IPSL-CM6A-LR. Cette analyse montre que les variations d’insolation induisent un réchauffement maximal de 4,2°C, atteint en automne. Elle met en évidence les rôles fondamentaux des variations de la couverture de glace de mer, du stockage de chaleur dans l’océan, ainsi que des changements des propriétés optiques des nuages sur le réchauffement de l’Arctique. Sous l’effet des variations climatiques au dernier interglaciaire, le modèle de calottes GRISLI simule une perte de 10,7 à 57,1% du volume de glace au Groenland, correspondant à une hausse du niveau marin de 0,83 à 4,35 m par rapport au niveau actuel et un réchauffement additionnel maximal de 0,2°C à l’échelle de la région arctique. Ces estimations illustrent bien le rôle important des calottes dans le système climatique. Pour aller plus loin, une étude préliminaire a été menée à l’aide du modèle atmosphérique icoLMDZOR pour mieux évaluer les rétroactions climat-calotte en Arctique. Cette étude montre que l’utilisation de champs atmosphériques à haute résolution améliore le calcul du bilan de masse à la surface du Groenland.

Enfin, une analyse comparée passé-futur a révélé que des processus similaires sont à l’œuvre dans le réchauffement de l’Arctique au dernier interglaciaire et celui d’un futur proche.

Informations pratiques
En présentiel au LSCE (salle 1129, accès restreint).
En ligne par visioconférence, lien public pour obtenir l’accès à la salle virtuelle de soutenance :
https://uvsq-fr.zoom.us/j/93028076475?pwd=bnQ5eDFnUFRlWFhkUy9iT0QvTGFYZz09
ID de réunion : 930 2807 6475
Code secret : 416876

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