Les services climatiques à l'IPSL sont structurés autour de projets de recherche interdisciplinaires autour des impacts du changement climatique, de contrats industriels et d'un groupe de réflexion en interne. En 2020, ces activités se déclinent ainsi en :

  • un contrat de recherche appliquée financé par le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire (« Convention services climatiques ») ;
  • deux contrats industriels en cours (dont un en gestion en laboratoire), deux contrats en cours d'élaboration et des prises de contact auprès de nouveaux partenaires ;
  • ouverture d'un accès public facturé à la plateforme d'analyse pour la recherche ESPRI ;
  • une cellule de réflexion en interne, ramifiée en groupes de travail thématiques (énergie, hydro...).

Les services climatiques à l'IPSL bénéficient du soutien de programmes d'investissement d'avenir au rôle structurant :

  • par le passé, trois projets en collaboration avec des PME ont été conduits dans le cadre du Labex L-IPSL : ces activités ont permis d'amorcer l'activité des services climatiques à l'IPSL (constitution d'un groupe de travail, premières expériences de projets « services climatiques », mise en place d'un réseau de partenaires) ;
  • à venir, un workpackage dédié dans l'EUR IPSL-CGS : ce soutien permettra de créer le noyau à partir duquel développer une structure appelée à s'automiser.

La convention services climatiques

Financée par le MTES (dans le cadre d'une enveloppe spéciale pour la transition écologique) à hauteur de 1 million d'euros, gérée par le CNRS, coordonnée par l'IPSL en lien avec Météo-France et le CERFACS. Elle réunit une équipe d'une vingtaine de scientifiques appartenant à dix laboratoires, élargie par le recrutement d'une douzaine de jeunes scientifiques (stagiaires de M2, doctorants, post-doctorants, ingénieurs). Elle anime également les interactions entre les travaux des scientifiques et un groupe constitué d'une quinzaine de personnes « parties prenantes » des services climatiques développés.

À l'échéance de trois ans, cette convention débouchera sur un enrichissement conséquent du portail de services climatiques Drias, la mise en place d’un nouveau service opérationnel sur les événements extrêmes (suite du projet Extremoscope) et d’un programme majeur de formation académique et professionnelle. Cinq démonstrateurs de services, co-construits avec des utilisateurs potentiels, seront de plus réalisés sur des thématiques-clés : littoraux, eaux souterraines, villes, aires marines protégées, agriculture ouest-africaine.

Contrats avec des partenaires privés

Prestations de recherche : souvent privilégié pour un premier projet commun, ce format permet une « prise de contact » entre l'IPSL et l'entreprise et la mise en place d'un cadre de travail commun. Le projet est alors court (quelques mois), sur un objet d'étude restreint et mobilise de un à trois chercheurs de l'IPSL.

Collaborations de recherche : projets de plus grande envergure, ils font souvent suite à un premier contrat court pour en élargir le champ d'investigation. Sur une durée de plusieurs années, ils mobilisent des équipes pluridisciplinaires de l'IPSL et peuvent faire appel à des collaborateurs extérieurs. Ce format encadre le traitement conjoint de questions de recherche tournées vers les problématiques spécifiques des entreprises partenaires.

Dans tous les cas, ces projets nécessitent des développements scientifiques innovants, ce qui les distinguent des prestations de service effectuées par cabinets de conseil. Des collaborations tripartites avec des cabinets de conseil sont également envisageables.

Les services climatiques à l'IPSL