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14e édition des Rencontres du Ciel et de l'Espace
09/11/2024 11:00
Les Rencontres du ciel et de l’espace reviennent en force les 9, 10 et 11 novembre ! L’Association française d’astronomie et la Cité des sciences vous invitent à plonger au cœur de l’univers grâce à 150 événements : conférences passionnantes, ateliers ludiques, forums pointus… Un week-end pour assouvir votre soif de découvertes et rencontrer les plus grands experts.
Changement climatique et énergie : là où l'océan fait la part du géant
11/10/2024 12:30
Les Vendredis de l’OVSQ.
Cycle de conférences sur l'agriculture et la biodiversité
10/10/2024 17:30
Nous avons le grand plaisir de vous inviter à un cycle de conférences sur l’agriculture et la biodiversité que nous, Nils Morin, Alice Bossard et Nelly Tiemagni Bergounhon, élèves à l’École normale supérieure, avons le plaisir d’organiser dans le cadre de notre projet étudiant Cl’Haie de Sol.
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Retrouvez tous les séminaires.
Grandes marées sur les astéroïdes de forme allongée : le cas de (216) Kleopatra
16/12/2025 11:30
Séminaire du LATMOS.
Dette et financement de la transition écologique
12/12/2025 14:00
Nouvelle séance du séminaire « Changement Climatique : Sciences, Sociétés, Politique » co-organisé par le Centre Alexandre Koyré et l’École Normale Supérieure (CERES).
Perspectives on stratospheric aerosol observations: Importance, Challenges & Future Directions
10/12/2025 15:00
Séminaire du LMD à l’ENS.
Retrouvez toutes les soutenances de thèses et de HDR.
Impact de l'organisation de la convection sur l'humidité troposphérique
19/12/2025 10:00
Les observations satellitaires et les simulations des modèles de résolution des nuages montrent une troposphère libre plus sèche lorsque la convection profonde est plus agrégée à la méso-échelle (autour de 100km). Quels mécanismes peuvent expliquer cet assèchement ? Plusieurs hypothèses ont été proposées, impliquant des processus microphysiques, la circulation à méso-échelle ou la circulation atmosphérique à grande échelle.
Dans cette thèse, nous nous concentrons sur les mécanismes à méso-échelle. Pour quantifier l’importance relative de ces mécanismes, nous utilisons un modèle global de résolution des nuages, qui nous permet de simuler de manière explicite et transparente les échelles convective et globale. Nous utilisons la simulation SAM dans le cadre du protocole DYAMOND. La simulation SAM est capable de capturer la troposphère plus sèche lorsque la convection est plus agrégée à la méso-échelle. Un modèle simplifié de Last-saturation alimenté par les entrées de DYAMOND-SAM est capable de capturer cette relation, et nous permet de quantifier ses contributions relatives.
Nous montrons que la principale contribution est le taux de renouvellement des nuages à haute altitude, plus élevé dans les cas désagrégés. La deuxième contribution la plus importante est due aux différences dans les taux de subsidence. La compréhension des mécanismes par lesquels l’organisation de la convection influence l’humidité troposphérique ouvre la voie à sa paramétrisation dans les modèles climatiques.
Modélisation du Cu, Fe et Mn dans l’atmosphère européenne
19/09/2025 09:00
Au cours des dix dernières années, de nombreux travaux ont montré que la composition chimique
des particules est un paramètre important en termes d’impacts sur la santé. Il a été montré que la
fraction métallique des particules et notamment le Cuivre (Cu), le Fer (Fe) et le manganèse (Mn) est
associée à l’apparition de stress oxydant dans l’organisme humain, stress qui peut ensuite conduire
aux principales pathologies respiratoires et cardio-vasculaires corrélées à la pollution particulaire. Ces
métaux (Cu, Fe et Mn) ne sont pourtant pas représentés explicitement dans les modèles de chimie-
transport utilisés pour la prévision et la surveillance de la qualité de l’air.
L’objectif de cette thèse était de développer un inventaire d’émission européen pour ces métaux et
de réaliser et évaluer les premières simulations européennes pour ces trois métaux sur deux années.
Nous avons donc construit un nouvel inventaire de Cu européen à partir d’un inventaire partiel
existant qui a été complété et corrigé. À partir de cet inventaire, nous avons développé une
méthodologie permettant de construire les inventaires de Fe et de Mn en utilisant les rapports Fe/Cu
et Mn/Cu secteur d’activité par secteur d’activité en nous basant sur la littérature existante. Ces
inventaires ont pu être spatialisés pour la première fois à l’échelle de l’Europe à une échelle fine, et
nous avons ensuite réalisé une simulation biannuelle de leurs concentrations. Ces simulations ont pu
être confrontées à des observations in situ journalières ou hebdomadaires réalisés sur plusieurs
dizaines de sites en Europe de l’Ouest. Cette évaluation du modèle montre que les concentrations de
Cu sont bien simulées en termes d’amplitude en milieux rural et urbain, et sous-évaluées en
environnement trafic. Par contre, pour tous les types d’environnement, les concentrations de Fe et de
Mn simulées sont trop faibles, avec des biais relatifs pouvant aller d’un facteur 3 à 5. On observe
aussi pour les trois métaux que les variations temporelles sont correctement représentées (R~0.5) et
que les structures spatiales des champs de concentrations sont également satisfaisantes avec des
gradients forts dans les grandes zones urbaines et le long des principaux axes routiers.
Des axes d’améliorations ont été identifiés pour améliorer les inventaires et les simulations. Il faut
sans doute réviser les facteurs d’émissions et les rapports Fe/Cu et Mn/Cu utilisés pour les émissions
liées à l’abrasion des freins. La source ferroviaire doit être mieux qualifiée, car trop peu de pays
évaluent cette source pour le Cu. La représentation des émissions des poussières « urbaines » et
notamment celles dues à la resuspension des particules par les véhicules est sans doute à revoir dans
les modèles de chimie-transport.
En dépit de certaines limites, les travaux réalisés dans cette thèse ouvrent de nombreux axes de
travail sur les métaux atmosphériques et notamment la possibilité d’utiliser ces données pour des
études épidémiologiques et pour la prévision opérationnelle de la qualité de l’air.
Cycle de vie des cirrus de la tropopause tropicale
09/12/2025 10:00
Cette thèse s’appuie sur les observations réalisées par trois microlidars depuis les ballons stratosphériques pressurisés de la campagne Stratéole-2 pour caractériser les cirrus de la TTL. Les ballons dérivent pendant plusieurs semaines dans la basse stratosphère équatoriale, vers 20 km d’altitude, à proximité directe de ces nuages, offrant un point de vue sans précédent, à haute résolution, sur leur cycle de vie.
L’échantillonnage temporel original des observations, lié à la faible vitesse des ballons relativement aux nuages observés, permet d’estimer la distribution de leur durée de vie — estimation impossible depuis des avions ou des satellites, défilant trop rapidement. La durée de vie moyenne des cirrus est de 6 h, la médiane de seulement 1 h, mais la couverture nuageuse est dominée par les cirrus aux longues durées de vie : 70% de la couverture nuageuse est issue des 10% de cirrus dont la durée de vie dépasse 12 h.