Carole Dalin • Équipe « Surface & Réservoir »
Chercheuse CNRS au laboratoire de Géologie de l'ENS, dans l'équipe « Surface et Réservoir » (membre IPSL), elle porte un projet (ERC Starting Grant) sur les systèmes alimentaires durables. Ses recherches emploient des méthodes quantitatives de modélisation environnementale et d'analyse de données à l'échelle globale pour estimer les impacts des cultures et de l'élevage sur l'eau, le climat et la biodiversité, ainsi que sur la santé nutritionnelle. Elle fait partie du CERES à l'ENS. Sa thèse obtenue en 2014 à l'Université de Princeton en hydrologie, porte sur l'empreinte eau des produits agro-alimentaires dans les échanges commerciaux.
Philippe Drobinski • LMD
Il est directeur de recherche au CNRS et professeur à l’École polytechnique. En 2019, il crée le centre interdisciplinaire Energy4Climate. Il a été auteur principal au sein du MedECC (GIEC méditerranéen), du chapitre sur la transition énergétique du 1er rapport d'évaluation sur les changements climatiques et environnementaux dans la région méditerranéenne et il coordonne actuellement la rédaction d'un rapport spécial sur le nexus eau-énergie-alimentation-écosystèmes. Depuis 2021, il coordonne au sein du GREC (groupe régional d’expertise sur le changement climatique et la transition écologique) francilien les travaux sur la transition énergétique. À l’École Polytechnique, il enseigne des cours de niveau master et cycle ingénieur sur le changement climatique et les énergies renouvelables et est responsable d'un programme de formation professionnel sur l'environnement et la maîtrise de l'énergie.
Pierre Friedlingstein • LMD
Pierre Friedlingstein, Fellow of the Royal Society, directeur de recherche au Laboratoire de Météorologie Dynamique et professeur à l’Université d’Exeter (Royaume Uni). Il a plus de 30 ans d'expérience en recherche dans le domaine de la modélisation du cycle global du carbone, des cycles biogéochimiques mondiaux et du changement climatique. Il dirige le Global Carbon Budget, un effort qui fournit des informations robustes sur le cycle du carbone afin d’aider les politiques climatiques internationales telle que l’UNFCCC. Il est membre du Comité scientifique mixte du Programme mondial de recherche sur le climat, et a participé en tant qu’auteur aux 4e et 5e rapports du GIEC.
Julien Gargani • GEOPS
Maître de conférences à l'Université Paris-Saclay au laboratoire GEOPS. Spécialiste de l'étude des risques naturels avec une double formation en géosciences et en histoire et philosophie des sciences et des techniques. Directeur du Centre d'Alembert.
Éric Guilyardi • LOCEAN
Océanographe et climatologue au LOCEAN, directeur de recherche au CNRS, membre de l’Institut Pierre-Simon Laplace et professeur à l’université de Reading, en Grande-Bretagne, Éric Guilyardi est un spécialiste du rôle de l'océan dans un climat qui change. Il a été auteur principal du 5e rapport du GIEC, a contribué au 6e. Il préside l'Office for Climate Education (OCE), sous l’égide de l’UNESCO, qui accompagne les enseignants pour l’éducation au changement climatique, et est membre du Conseil scientifique de l’Éducation nationale. Il siège au Comité d’éthique du CNRS (COMETS) pour lequel il a co-dirigé un avis sur l'engagement public des chercheurs.
Aglaé Jézéquel • LMD
Chercheuse à l’IPSL depuis 2015, elle travaille sur l’influence du changement climatique sur les événements extrêmes, avec un focus sur l’attribution, la vulnérabilité et la justice climatique. Son parcours interdisciplinaire l’a amenée à collaborer avec des sociologues, historiens, économistes, juristes et épidémiologistes. Sensible à l’éthique scientifique, elle a organisé un workshop international sur l’éthique de l’information climatique et engagé des réflexions sur les usages des sciences pour l’adaptation. Investie sur les questions de diversité et égalité, elle a contribué à créer des groupes dédiés au sein de laboratoires. Enfin, elle s’implique activement dans la médiation scientifique, l’enseignement interdisciplinaire et les initiatives art et sciences. Ces engagements font des liens sciences-société le cœur de son travail.
Marie Kazeroni • LSCE
De formation ingénieur en environnement et aménagement du territoire, Marie Kazeroni travaille depuis une dizaine d'années sur les enjeux de la transition écologique. Elle a commencé par différentes expériences pour des bureaux d'études, en particulier sur les thèmes de la transition énergétique et de la ville durable, avant d'exercer plusieurs années en ONG, notamment en tant que responsable du programme « énergie et durabilité » de l’équipe climat-énergie du WWF France. Marie Kazeroni est actuellement en charge du management de plusieurs projets scientifiques au LSCE depuis plus de quatre ans, et s'occupe plus particulièrement du programme TRACCS depuis septembre 2024, ainsi que du développement de projets de médiation et de vulgarisation scientifique. Ces expériences riches et variées l'ont amenée à travailler sur les problématiques climatiques et de conservation de la biodiversité à travers différentes missions et rôles, ainsi qu’à collaborer avec une grande diversité d’acteurs.
Myriam Khodri • LOCEAN
Directrice de recherche à l’IRD et membre du centre de modélisation de l’Institut Pierre-Simon Laplace, est spécialisée dans la modélisation couplée océan-atmosphère. Elle s’intéresse aux mécanismes des changements climatiques naturels observés au cours des 2000 dernières années à l’aide de modèle de climat et l’assimilation de données. Elle coordonne le nouveau groupe de travail Past2K dans le cadre de PMIP7 et co-préside, sous l’égide du Programme mondial de recherche sur le climat, l’exercice d’inter-comparaison de modèle VolMIP visant à mieux comprendre les impacts des éruptions volcaniques stratosphériques sur le climat et l’environnement. En coopération avec différents partenaires de l’IRD en Amérique Latine, elle coordonne également différents projets visant à mieux anticiper les impacts du changement climatique sur les ressources en eau et les conséquences sur différents secteurs stratégiques en particulier au Brésil. Elle contribue dans ce cadre aux réflexions visant à transformer les connaissances acquises et faciliter le transfert des connaissances vers la société pour développer des moyens de s'adapter et, si nécessaire, de se transformer pour acquérir une résilience face aux risques climatiques.
Christelle Marlin • METIS
Christelle Marlin est professeur d’hydrogéologie et de géochimie à l’Université Paris-Saclay. Elle effectue sa recherche au laboratoire « Milieux environnementaux, transferts et interactions dans les hydrosystèmes et les sols » (UMR 7619 METIS). Ses activités scientifiques portent sur l’impact du changement climatique sur les ressources en eau souterraines en contexte continental ou côtier, en France, en Afrique de l’Ouest et en Arctique. Ces travaux l’ont amenée à collaborer avec différents acteurs de la société (collectivités, usagers, bureaux d’étude, médias). Elle a été chargée de mission pour les domaines Eau-Sol et Polaire au Ministère en charge de la recherche avant d’être co-déléguée scientifique de l’Alliance nationale pour la Recherche en Environnement (AllEnvi), ce qui l’a amenée à co-organiser des ateliers autour de la science de la durabilité. Elle a été présidente de la commission spécialisée Surfaces et interfaces continentales (SIC) de l’INSU (CNRS). Investie dans le PEPR OneWater, elle dirige l’un des projets lauréats du programme sur la gestion durable des aquifères captifs. Elle est également impliquée dans un projet interdisciplinaire de la Jeune Equipe associée à l’IRD (JEAI) en Mauritanie HASSI « Hydrogéologie en Société ».
Pascal Maugis • LSCE
Pascal Maugis est chercheur au laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE), en hydrologie, usages de l’eau et changement climatique. Il étudie la gestion quantitative de l’eau, la modélisation du changement climatique et de ses impacts, notamment en lien avec les processus à l'interface sol-végétation-atmosphère (hydrologie de surface et souterraine, la modélisation numérique et le suivi expérimental), et l'adaptation au changement climatique. À cette fin, il codéveloppe actuellement un outil d'aide à la décision pour diagnostiquer les usages de l'eau, leur vulnérabilité et leur potentiel d'adaptation. Expert pour l’adaptation au changement climatique, particulièrement dans le domaine de l’eau, il a participé à la Prospective du Plan Eau avec France Stratégie et à la Planification hydrique territoriale avec le CEREMA et l’outil Strateau. Ses domaines d'expertise s'étendent aussi au conseil à la prise de décision et incertitude, communication scientifique en contexte de forts enjeux.
Francesco d'Ovidio • LOCEAN
Directeur de recherche CNRS au LOCEAN, il étudie l’interaction de la circulation océanique avec les écosystèmes pélagiques et en particulier le rôle de la dynamique de fine échelle (tourbillons et filaments de 1-100km) dans le contexte du changement climatique. Du point de vue méthodologique, il s’appuie sur l’observation satellite, les données de biologging (balises posées sur la mégafaune marine) et les sorties CMIP avec des méthodes lagrangiennes. Dans le passé, en collaboration avec le MNHN, il a participé à des projets d’aires marines protégées (réserves naturelles de Kerguelen, Crozet, St Paul et Amsterdam et leur inscription au patrimoine de l’humanité UNESCO) et a contribué aux travaux de la délégation française à la CCAMLR (Commission for Conservation of Antarctic Marine Living Resources).
Gilles Ramstein • LSCE
Directeur de Recherche au LSCE. C'est un expert sur les questions du climat passé, présent et futur. Il a édité plusieurs livres de vulgarisation sur le climat, comme Voyage à travers les climats de la Terre (2015) paru chez Odile Jacob, et plus récemment Le Climat en 100 Questions (2020) aux éditions Tallandier avec Sylvestre Huet. Il a également coordonné chez Springer Verlag l'édition en 2 volumes Paleoclimatology (2020) avec plus de 50 auteurs. Sa spécialité est la modélisation du climat, essentiellement pour les périodes passées mais également sur les aspects santé et dispersion de maladies vectorielles pour le XXIe siècle. Il anime aussi un podcast « Le climat en questions » sur les questions climatiques au sens large, avec 50 épisodes qui sont déjà réalisés. Il a également été à l'origine et s'est beaucoup impliqué dans la formation des journalistes à travers le Master 2 en ligne « Climat et Médias ».
Sarah Safieddine • LATMOS
Sarah Safieddine est physicienne de l’atmosphère et chargée de recherche au CNRS, au sein du Laboratoire Atmosphères et Observations Spatiales (LATMOS). Ses travaux portent sur l’analyse des données satellitaires pour étudier la température, ses interactions avec la composition chimique de l’atmosphère et l’impact des activités anthropiques sur le climat. Elle co-dirige le pôle Intelligence Artificielle et Environnement au LATMOS ainsi que le groupe Spatial de l’IPSL.
Karine Sartelet • CEREA
Karine Sartelet est directrice de recherche à l'École nationale des ponts et chaussées, au sein du CEREA/IPSL. Titulaire d'un doctorat en sciences de l'atmosphère obtenu au Department of Applied Mathematics and Theoretical Physics (DAMTP) de l'Université de Cambridge, en Angleterre, elle consacre depuis vingt ans ses travaux à l'amélioration des modèles de qualité de l'air. Son expertise porte particulièrement sur les processus physico-chimiques impliqués dans la formation des particules et la représentation de la qualité de l’air en milieu urbain. Elle a dirigé ou apporté sa contribution à de nombreux projets de recherche, tant au niveau national qu’européen, et participe actuellement à plusieurs projets PEPR sur la ville durable. En parallèle, elle coanime le thème de l’IPSL dédié à la composition atmosphérique. Avec son équipe, elle a développé un système de modélisation multi-échelle innovant pour l’étude des environnements urbains, intégrant une représentation avancée de l'exposition à la pollution ambiante. Son expertise l’a également amenée à participer à plusieurs études menées pour l’ANSES.
Elisa Villard • IPSL
Elisa travaille au sein de l'IPSL depuis 2023, en tant que cheffe de projet pour deux centres d'expertise de l'infrastructure de recherche européenne ACTRIS : télédétection des nuages (CCRES) et mesure automatique de la composition chimique des aérosols (ACMCC). Elle est impliquée par ce biais dans les activités de l'observatoire SIRTA. Elle fait également partie du Bureau ACTRIS-France qui supporte la coordination des activités des stations françaises du réseau ACTRIS à l'échelle nationale. Issue d'une formation d'ingénieure-urbaniste, elle s'intéresse personnellement aux enjeux sociétaux liés à la ville et à ses habitant·e·s, ainsi qu'à l'interface entre recherche scientifique et société civile, notamment à travers l'appropriation collective des enjeux d’atténuation et d’adaptation au changement climatique.
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