Jeux d’été


Il y a une part d’aléatoire dans tout événement climatique. Concernant un des phénomènes climatiques les plus présents : les canicules ; la tendance générale est la suivante : le changement climatique augmente les risques de canicule. Le phénomène est visible depuis une trentaine d’années.

La canicule est effective lorsque les températures atteignent entre 18 et 20 °C la nuit et montent au-dessus de 30 à 35 °C la journée. Toutefois, cela dépend des zones géographiques. Lors d’épisodes caniculaires les centres urbains sont victimes de températures plus élevées que dans les périphéries, en particulier la nuit ce phénomène est appelé ICU : Îlot de Chaleur Urbain.

Ces phénomènes caniculaires mettent à mal la pratique d’efforts physiques intenses. Le risque principal est l’augmentation de la température corporelle de l’athlète sans possibilité d’évacuer la chaleur, conséquence accentuée en cas d’humidité, car le phénomène de régulation thermique physiologique qu’est la transpiration n’est plus efficient.

Ayant pour conséquence le « coup de chaleur », dont les symptômes majeurs sont la déshydratation, les nausées, les vomissements, les maux de tête, les crampes, pouvant mener à la mort. Il existe des méthodes pour acclimater l’athlète au stress thermique 7 à 14 jours avant l’épreuve. Lors de l’effort physique l’athlète doit veiller à diminuer sa température en buvant de l’eau très fraîche et compenser les pertes en nutriments et en eau dues à la transpiration avec des boissons riches en nutriments.

Marie Harloup


IPSL et LMD-IPSL