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The Dynamics of the Arctic Ocean

21/11/2022 14:00

Gianluca Meneghello, researcher at MIT, will present a seminar at the Ecole Normale Supérieure on the 21st of November at 2p.m

Toward eliminating and understanding a decades-old bias in climate models

14/11/2022 11:00

Sebastian Schemm, researcher at ETH Zurich, will present his work at the Ecole Normale Supérieure on the 14th of November at 11a.m

Le climat change, la météo aussi ?

08/11/2022 12:45

Le COSI (Café Ouvert Sciences et Ingénierie) est un rendez-vous convivial destiné à tous les personnels. N’hésitez pas à y participer !

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Développement d’un modèle hydrogéologique pour appuyer la prise de décision sous incertitude, Îles de la Madeleine (Québec, Canada)

15/10/2021 14:00

Aux Îles de la Madeleine, l’eau souterraine est la seule source d’eau potable pour les habitants, mais cette ressource est vulnérable à la contamination par l’intrusion d’eau de mer. Des modèles numériques sont actuellement développés pour appuyer la prise de décision des gestionnaires de l’eau.

Mars 2020 : une nouvelle étape dans la recherche de vie sur Mars

08/10/2021 12:30

La mission Mars 2020 est la première mission qui explore Mars à la recherche d’échantillons qui seront collectés et ramenés sur Terre plus tard par de futures missions pour être analysés.

Les médicaments : bénéfices sur la santé et écotoxicité

04/10/2021 12:00

5e séminaire scientifique « Quand les sciences de l’environnement rencontrent les sciences de la santé » organisé par l’OSU-EFLUVE (Observatoire des Sciences de l’Univers Enveloppes Fluides de la Ville à l’Exobiologie) et l’Institut Mondor de Recherche Biomédicale (IMRB)

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Retrouvez toutes les soutenances de thèses et de HDR.

Impact de l'organisation de la convection sur l'humidité troposphérique

19/12/2025 10:00

Les observations satellitaires et les simulations des modèles de résolution des nuages montrent une troposphère libre plus sèche lorsque la convection profonde est plus agrégée à la méso-échelle (autour de 100km). Quels mécanismes peuvent expliquer cet assèchement ? Plusieurs hypothèses ont été proposées, impliquant des processus microphysiques, la circulation à méso-échelle ou la circulation atmosphérique à grande échelle.

Dans cette thèse, nous nous concentrons sur les mécanismes à méso-échelle. Pour quantifier l’importance relative de ces mécanismes, nous utilisons un modèle global de résolution des nuages, qui nous permet de simuler de manière explicite et transparente les échelles convective et globale. Nous utilisons la simulation SAM dans le cadre du protocole DYAMOND. La simulation SAM est capable de capturer la troposphère plus sèche lorsque la convection est plus agrégée à la méso-échelle. Un modèle simplifié de Last-saturation alimenté par les entrées de DYAMOND-SAM est capable de capturer cette relation, et nous permet de quantifier ses contributions relatives.

Nous montrons que la principale contribution est le taux de renouvellement des nuages à haute altitude, plus élevé dans les cas désagrégés. La deuxième contribution la plus importante est due aux différences dans les taux de subsidence. La compréhension des mécanismes par lesquels l’organisation de la convection influence l’humidité troposphérique ouvre la voie à sa paramétrisation dans les modèles climatiques.

Modélisation du Cu, Fe et Mn dans l’atmosphère européenne

19/09/2025 09:00

Au cours des dix dernières années, de nombreux travaux ont montré que la composition chimique
des particules est un paramètre important en termes d’impacts sur la santé. Il a été montré que la
fraction métallique des particules et notamment le Cuivre (Cu), le Fer (Fe) et le manganèse (Mn) est
associée à l’apparition de stress oxydant dans l’organisme humain, stress qui peut ensuite conduire
aux principales pathologies respiratoires et cardio-vasculaires corrélées à la pollution particulaire. Ces
métaux (Cu, Fe et Mn) ne sont pourtant pas représentés explicitement dans les modèles de chimie-
transport utilisés pour la prévision et la surveillance de la qualité de l’air.

L’objectif de cette thèse était de développer un inventaire d’émission européen pour ces métaux et
de réaliser et évaluer les premières simulations européennes pour ces trois métaux sur deux années.
Nous avons donc construit un nouvel inventaire de Cu européen à partir d’un inventaire partiel
existant qui a été complété et corrigé. À partir de cet inventaire, nous avons développé une
méthodologie permettant de construire les inventaires de Fe et de Mn en utilisant les rapports Fe/Cu
et Mn/Cu secteur d’activité par secteur d’activité en nous basant sur la littérature existante. Ces
inventaires ont pu être spatialisés pour la première fois à l’échelle de l’Europe à une échelle fine, et
nous avons ensuite réalisé une simulation biannuelle de leurs concentrations. Ces simulations ont pu
être confrontées à des observations in situ journalières ou hebdomadaires réalisés sur plusieurs
dizaines de sites en Europe de l’Ouest. Cette évaluation du modèle montre que les concentrations de
Cu sont bien simulées en termes d’amplitude en milieux rural et urbain, et sous-évaluées en
environnement trafic. Par contre, pour tous les types d’environnement, les concentrations de Fe et de
Mn simulées sont trop faibles, avec des biais relatifs pouvant aller d’un facteur 3 à 5. On observe
aussi pour les trois métaux que les variations temporelles sont correctement représentées (R~0.5) et
que les structures spatiales des champs de concentrations sont également satisfaisantes avec des
gradients forts dans les grandes zones urbaines et le long des principaux axes routiers.

Des axes d’améliorations ont été identifiés pour améliorer les inventaires et les simulations. Il faut
sans doute réviser les facteurs d’émissions et les rapports Fe/Cu et Mn/Cu utilisés pour les émissions
liées à l’abrasion des freins. La source ferroviaire doit être mieux qualifiée, car trop peu de pays
évaluent cette source pour le Cu. La représentation des émissions des poussières « urbaines » et
notamment celles dues à la resuspension des particules par les véhicules est sans doute à revoir dans
les modèles de chimie-transport.

En dépit de certaines limites, les travaux réalisés dans cette thèse ouvrent de nombreux axes de
travail sur les métaux atmosphériques et notamment la possibilité d’utiliser ces données pour des
études épidémiologiques et pour la prévision opérationnelle de la qualité de l’air.

Cycle de vie des cirrus de la tropopause tropicale

09/12/2025 10:00

Les cirrus de la tropopause tropicale (TTL, pour Tropopause Tropical Layer, entre 14 et 18 km d’altitude) modulent le bilan radiatif terrestre et la quantité de vapeur d’eau transportée vers la stratosphère. Afin de quantifier précisément ces effets, il est nécessaire de mieux comprendre le cycle de vie de ces nuages.
Cette thèse s’appuie sur les observations réalisées par trois microlidars depuis les ballons stratosphériques pressurisés de la campagne Stratéole-2 pour caractériser les cirrus de la TTL. Les ballons dérivent pendant plusieurs semaines dans la basse stratosphère équatoriale, vers 20 km d’altitude, à proximité directe de ces nuages, offrant un point de vue sans précédent, à haute résolution, sur leur cycle de vie.
La durée de vol des ballons permet de documenter d’un point de vue statistique la fréquence d’occurrence et la distribution géographique des cirrus de la TTL, la distribution de leur épaisseur optique et de leurs propriétés géométriques. La sensibilité exceptionnelle de ces observations révèle une importante couverture (~25%) de cirrus optiquement très fins (épaisseur optique < 0,002), non détectés depuis l’espace.
L’échantillonnage temporel original des observations, lié à la faible vitesse des ballons relativement aux nuages observés, permet d’estimer la distribution de leur durée de vie — estimation impossible depuis des avions ou des satellites, défilant trop rapidement. La durée de vie moyenne des cirrus est de 6 h, la médiane de seulement 1 h, mais la couverture nuageuse est dominée par les cirrus aux longues durées de vie : 70% de la couverture nuageuse est issue des 10% de cirrus dont la durée de vie dépasse 12 h.
Les interactions entre processus microphysiques et dynamiques qui gouvernent le cycle de vie des cirrus de la TTL sont étudiées à l’aide de simulations numériques couplant trajectoires lagrangiennes et modélisation microphysique en colonne. Les simulations permettent de reproduire les fines structures feuilletées mises en évidence dans les cirrus grâce à la haute résolution spatio-temporelle des observations. Ces structures feuilletées émergent des interactions entre les processus microphysiques et les différentes échelles du forçage dynamique.

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