Les eaux usées sont le réceptacle de molécules chimiques et de micro-organismes qui reflètent nos habitudes de consommation, notre consommation de médicaments, notre exposition aux polluants et nos infections. L’épidémiologie basée sur les eaux usées, grâce notamment au projet OBEPINE en France, a connu un essor remarquable pendant la crise du COVID-19.

Sélectionné et financé dans le cadre du plan France 2030, le projet OBEPINE+ vise à mettre en place une plateforme nationale française de recherche et développement en épidémiologie basée sur les eaux usées, dans le cadre du dispositif national de prévention des maladies infectieuses émergentes et des agents pathogènes à haut risque.

De nombreux travaux sont actuellement menés dans ce domaine, axés sur la surveillance des virus respiratoires humains (grippe A/B, virus respiratoire syncytial, SARS-CoV-2), des infections émergentes (poliovirus, rougeole, mPox), des infections zoonotiques (grippe aviaire, hantavirus, leptospirose) et, plus récemment, des infections sexuellement transmissibles, en particulier les infections à papillomavirus humain.

Vincent Maréchal, Sorbonne Université.

Lieu
Laboratoire METIS, Sorbonne Université, Campus Pierre et Marie Curie
4, place Jussieu 75005 Paris
Salle Ghislain de Marsily (ex salle Darcy), tour 46-56, 3^e étage.

Visio
https://zoom.us/j/92405599555