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Actualités scientifiques

Des chercheurs de l'Institut Pierre-Simon Laplace, en collaboration avec le CEBC (Centre d'Etudes Biologiques de Chizé), étudient la dynamique océanique et le comportement des prédateurs marins en support à la création de grandes aires marines protégées dans l'Océan Austral.

La campagne océanographique WAPITI a lieu depuis le 9 janvier et jusqu'au 1er mars 2017. Le projet WAPITI vise à étudier la dynamique contrôlant la circulation dans la mer de Weddell, à savoir les interactions de la circulation avec la glace de mer et l'atmosphère.

SAMBA/SAMOC  - MSM60 est une campagne de mesures (début le 4 janvier, fin le 2 février 2017) qui vise à apporter de nouveaux éléments quantitatifs sur les processus qui règlent l’absorption de la chaleur et du CO2 entre les océans Austral et Atlantique, région particulièrement turbulente et inexplorée, ainsi qu'à quantifier le rôle de ces processus sur le changement climatique.

Une équipe de recherche internationale menée par le LSCE publie un bilan complet des sources et puits de méthane. Selon cette étude, les émissions anthropiques de méthane représentent actuellement environ 60% des émissions planétaires. Cette étude montre également qu’aucun des scénarios du 5e rapport du GIEC ne reproduit l’évolution récente observée des concentrations de méthane. Ces résultats permettront de mieux évaluer la contribution du méthane à l’effet de serre et au changement climatique.

Un épisode de forte pollution atmosphérique en condition hivernale anticyclonique a débuté le 29 novembre 2016 en région parisienne. Evénement plutôt singulier, si l’on considère les dix dernières années, tant par les concentrations observées que par sa durée (12 jours). Le groupe de recherche OCAPI, qui opère 4 stations de recherche, a fait des mesures de cet événement pour déterminer le rôle des processus météorologiques et les contributions de diverses sources dans la variabilité des concentrations de polluants au cours de l'épisode de pollution.

L’orbiteur de la mission ESA ExoMars a testé pour la première fois sa suite d'instruments en orbite, laissant augurer d’un beau potentiel scientifique pour la suite de la mission. Au cours de 2 orbites réalisées entre le 20 et le 28 novembre, TGO a pour la première fois allumé ses quatre instruments dans un contexte d’observation scientifique, ayant déjà testé leur fonctionnement pendant la croisière. L'instrument Atmospheric Chemistry Suite (ACS), pour lequel il y a une forte implication de l'IPSL, a livré ses premiers spectres...

Pour la première fois, la dégradation des ciments au fil du temps a été traduite par des chercheurs du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement en termes d’absorption de CO2. C’est un nouveau puits de carbone important, en croissance rapide, qui doit désormais être pris en compte. Les équipes du LSCE ont également mené une analyse de différentes données à l’échelle globale qui a conduit à une estimation du rôle de la végétation et des sols dans la régulation du CO2 atmosphérique près de deux fois plus précise que précédemment.

Les variations passées de l'intensité du champ magnétique terrestre sont reflétées par la production d'isotopes dans l'atmosphère. Des chercheurs français ont ainsi utilisé un isotope tiré des sédiments marins pour retrouver ces crises géomagnétiques sur une durée particulièrement longue. Le béryllium 10 livre ici une frise qui s'étend sur les 850 000 dernières années, au cours desquelles sa concentration fluctue en fonction de l'intensité du champ magnétique terrestre.

Le 6 octobre, dans le cadre du projet SOCLIM (Southern Ocean and Climate) soutenu par la Fondation BNP Paribas, une équipe de scientifiques du CNRS et de l’UPMC a embarqué avec le support de l’Institut Polaire Français sur le Marion Dufresne pour une mission océanographique pour mieux comprendre le fonctionnement de l’océan Austral et son influence sur le climat. L’objectif de cette mission d'un mois est de déployer une nouvelle génération d’instruments pour documenter notamment les échanges de chaleur et de CO2 entre l’atmosphère et l’océan et les mécanismes de stockage/séquestration du CO2.

Grâce à des simulations réalisées à l’aide d’une combinaison de modèles numériques du climat (GCM) et d’un modèle de calottes de glace, deux chercheurs viennent de démontrer que les changements de paléogéographie au cours du Crétacé ont grandement influé sur la possibilité de mise en place de calottes glaciaires sur Terre. Notamment, le développement de calottes de glace au cours du Cénomanien-Turonien apparaît très peu probable, en raison de rétroactions entre l’océan et l’atmosphère liées à la configuration paléogéographique particulière de cet étage géologique.