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Atelier national sur les nuages polaires
24/06/2025 09:00
Alors que la recherche sur les nuages polaires connaît un dynamisme croissant dans nos laboratoires, avec des élans impulsés par différents projets sur les deux pôles, nous organisons un atelier pour aider à faire vivre et rassembler la communauté nationale travaillant sur cette thématique.
SIRTA / ICEO : Journée Scientifique 2025
24/06/2025 09:00
Le SIRTA, Observatoire de Recherche Atmosphérique de l’Institut Pierre Simon Laplace, organise cette année sa 24e Journée Scientifique.
Evénement de clôture projet FAIR-EASE
12/06/2025 09:00
Événement de clôture du projet européen FAIR-EASE.
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Retrouvez tous les séminaires.
The art of climate model evaluation : example of ENSO
18/07/2023 11:00
Climate models help us understand the complexity of Earth’s climate, forecast the next seasons and predict the influence of anthropogenic forcings. It is therefore important to evaluate the performance of these models relative to observational datasets, to build confidence and to improve them.
Sea level extremes and compounding marine heatwaves in coastal Indonesia
18/07/2023 11:00
Low-lying island nations like Indonesia are vulnerable to sea level Height EXtremes (HEXs). When compounded by marine heatwaves, HEXs have larger ecological and societal impact. Here we combine observations with model simulations, to investigate the HEXs and Compound Height-Heat Extremes (CHHEXs) along the Indian Ocean coast of Indonesia in recent decades.
Forests in the Earth System
04/07/2023 11:00
Séminaire du LGENS par Benjamin Quesada (Universidad del Rosario).
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Surface longwave cloud radiative effect derived from space lidar observations : An application to the Arctic
21/04/2023 14:00
Les nuages jouent un rôle important dans la régulation du bilan énergétique à la surface de la Terre. Par exemple, ils absorbent le rayonnement tellurique émis par la surface de la Terre et le réémettent vers la surface, réchauffant ainsi cette dernière. Ce réchauffement peut être quantifié au travers de l’effet radiatif des nuages (Cloud Radiative Effect (CRE)) infrarouge (LongWave (LW)) à la surface. Cependant, il n’est pas bien connu en tout point du globe et sa variabilité instantané et interdécénale est mal connue. En effet, il dépend fortement de la distribution verticale des nuages qui n’est pas bien restitué à l’échelle globale. Dans cette thèse, nous proposons de restituer le CRE LW à la surface sur 13 ans (2008 − 2020) sur tout le globe en utilisant les observations du lidar Cloud–Aerosol Lidar and Infrared Pathfinder Satellite Observations (CALIPSO). A partir de calculs de transfert radiatif 1D, nous établissons des paramétrisations linéaires entre le CRE LW à la surface et des propriétés nuageuses dont l’altitude des nuages. En combinant les paramétrisations avec les observations nuages, nous restituons le CRE LW à la surface, à l’échelle mensuelle (2° × 2°) et instantané à la pleine résolution horizontale de CALIPSO (90 m/330 m). Nous avons trouvé que les nuages réchauffent la surface de 27.0 W/m2 sur la période 2008−2020 à l’échelle globale. Le CRE LW à la surface est particulièrement important dans les régions polaires, où les nuages peuvent avoir un effet sur la fonte des glaces. En colocalisant instantanément le CRE LW à la surface et les observations de la banquise dans les régions où la concentration de la banquise Arctique varie, nous avons montré que les grandes valeurs du CRE LW à la surface (> 80 W/m2 ) sont beaucoup plus fréquentes au-dessus des océans ouverts que de la banquise en fin d’automne. Nos résultats suggèrent que les nuages peuvent retarder la reconstruction de la banquise plus tard dans la saison.
Détermination des sources de composés organiques (gazeux et particulaires) en Ile-de-France
31/03/2023 14:00
Afin d’approfondir les connaissances sur la qualité de l’air et la chimie atmosphérique en Ile-de-France, il est nécessaire de documenter la nature et la variabilité des polluants atmosphériques sur le long terme. La station péri-urbaine du SIRTA (intégrée à l’infrastructure de recherche européenne ACTRIS) héberge des instruments de mesure permettant le suivi en continu des propriétés physico-chimiques des particules en suspension et de certains gaz réactifs inorganiques depuis une dizaine d’années. Des questions restent néanmoins encore ouvertes sur les origines de l’aérosol organique secondaire, et plus particulièrement sur son lien avec ses précurseurs gazeux, les composés organiques volatils (COV). Alors qu’ils jouent un rôle important dans la chimie de l’atmosphère, ces derniers n’étaient jusqu’alors pas mesurés sur le long-terme au SIRTA.
Dans ce contexte, cette thèse vise à mieux caractériser la pollution organique en Ile-de-France. Cela passe par la mesure de COV en temps réel venant compléter le panel de mesures existantes, ainsi que l’application et l’évaluation de méthodes pour la détermination des sources de polluants organiques adaptées au long-terme.
Pour ce faire, des mesures par spectrométrie de masse (PTR-MS), encore très peu utilisée au sein d’ACTRIS, ont été mises en place au SIRTA dans le cadre de cette thèse. Les chaînes de traitement de données automatisé ont été améliorées et adaptées pour le long terme et un contrôle qualité rigoureux a été appliqué aux données de 2020 et 2021. Ces deux premières années de mesures ont ensuite été étudiées en termes de variabilités journalières et saisonnières. Le rôle joué par les conditions météorologiques et par l’origine des masses d’air est particulièrement illustré par les résultats obtenus lors des confinements de 2020. L’influence de sources anthropiques a été observée pour les monoterpènes, composés habituellement identifiés comme biogéniques en site périurbain.
Le modèle source-récepteur Positive Matrix Factorisation (PMF) est classiquement utilisé pour la détermination des sources de polluants atmosphériques (aérosols ou COV), mais certaines limites existent pour son application sur le long-terme. Pour dépasser ces limitations, de nouvelles options existent et ont été testées lors de cette thèse. En particulier, les données COV ont servi de marqueurs pour l’analyse des sources de l’aérosol organique en été, par la création d’un jeu de données combiné unifié. Cette méthodologie complexe a été mise en œuvre ici pour la première fois avec ce type d’instruments. Elle a été adaptée au jeu de données du SIRTA, permettant de mieux déconvoluer l’aérosol organique oxygéné par rapport à une méthode classique, et par conséquent de le relier à ses sources/processus respectifs, notamment en distinguant des processus de jour et de nuit.
Abstract
To refine the knowledge on air quality and atmospheric chemistry in the Paris region, it is essential to document the nature and variability of atmospheric pollutants on the long term. The suburban SIRTA station (integrated to the European infrastructure ACTRIS) has been hosting instruments for the continuous measurement of physicochemical properties of suspended particles and of some inorganic reactive gases for a decade. Nonetheless, questions remain open on the origins of secondary organic aerosol and more specifically the link with its precursor gases, volatile organic compounds (VOC). Although their play an important role in atmospheric chemistry, VOC were hitherto not measured on the long term at SIRTA.
In this context, this thesis aims at better characterizing organic pollution in the Paris region. This involves the measurement of VOC in real time to complete the panel of existing measurements, as well as the application and evaluation of methods for the source apportionment of organic pollutants adapted to long term studies.
For this purpose, measurements using mass spectrometry (PTR-MS), still very little used within ACTRIS, were setup at SIRTA as part of this thesis. Automated data treatment was improved and adapted for the long term and a rigorous quality control was applied to 2020 and 2021. These first two years of measurements were then studied in terms of diel and seasonal variabilities. The role played by meteorological conditions and air masses was particularly illustrated by results obtained during the lockdowns in 2020. An influence of anthropogenic sources was observed for monoterpenes, compounds usually identified as biogenic in suburban sites.
The Positive Matrix Factorization (PMF) source-receptor model is classically used for the source apportionment of atmospheric pollutants (aerosol or VOC), but some limits exist for its long-term application. To overcome these limitations, new options exist and were tested during this thesis. Particularly, VOC were used as organic markers for the analysis of organic aerosol sources in summer, by creating a unified combined dataset. This complex methodology was implemented here for the first time with this type of instruments. It was adapted to the SIRTA dataset, allowing a better deconvolution of oxygenated organic aerosol compared to a classical method, and consequently to link it to its respective sources/processes, especially by distinguishing daytime and nighttime processes.
Observation et quantification du bilan radiatif terrestre à partir du satellite UVSQ-SAT
31/03/2023 13:00
Cette thèse a pour objectif d’apporter un regard nouveau sur l’observation depuis l’espace des composants du bilan radiatif de la Terre (ERB). Le climat est contrôlé par la quantité de flux solaire absorbé par la Terre et la quantité de flux infrarouge émis vers l’espace. Ces quantités, ainsi que leur différence, définissent l’ERB. Différentes techniques existent pour quantifier cette variable telles que l’observation par satellite, les mesures in situ, les réanalyses ou les modèles. Le projet UVSQ-SAT fournit des observations par satellite de l’ERB. Les produits UVSQ-SAT comprennent le rayonnement solaire réfléchi et le rayonnement émis par la Terre depuis le sommet de l’atmosphère (TOA).
Le CubeSat UVSQ-SAT a été lancé en Janvier 2021. Cette thèse traite de la détermination des flux terrestres émis à courtes et longues longueurs d’ondes, en se basant sur deux ans d’observation d’UVSQ-SAT. Un des objectifs est de déterminer précisément l’attitude du satellite pour obtenir l’ERB. Les méthodes de reconstruction des cartes de flux et les résultats de la mission sont présentés et expliqués. Les résultats de cette première approche fournissent des indications précieuses qui peuvent éclairer la conception et la mise en œuvre de futures missions spatiales.
L’observation de l’ERB au TOA avec une précision inégalée (1.00 Wm−2), en temps quasi réel (3 h) et en tout point du globe (quelques kms), requiert la mise en oeuvre d’une mégaconstellation de satellites. Les résultats obtenus lors de cette thèse montre l’intérêt d’avoir une constellation d’un minimum de 512 satellites pour atteindre des performances inégalées présentant d’excellentes périodes de revisite et résolution spatio-temporelle.
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