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Atelier national sur les nuages polaires
24/06/2025 09:00
Alors que la recherche sur les nuages polaires connaît un dynamisme croissant dans nos laboratoires, avec des élans impulsés par différents projets sur les deux pôles, nous organisons un atelier pour aider à faire vivre et rassembler la communauté nationale travaillant sur cette thématique.
SIRTA / ICEO : Journée Scientifique 2025
24/06/2025 09:00
Le SIRTA, Observatoire de Recherche Atmosphérique de l’Institut Pierre Simon Laplace, organise cette année sa 24e Journée Scientifique.
Evénement de clôture projet FAIR-EASE
12/06/2025 09:00
Événement de clôture du projet européen FAIR-EASE.
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Climat, notebook et données SIRTA
22/11/2023 14:00
Dans le cours « Hydrologie et ressources en eau » de l’École Polytechnique, nous sommes passés pour les travaux pratiques à des Jupyther Notebook. Ils permettent d’illustrer pour les étudiants un certain nombre de notions du climat et de l’hydrologie.
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Impacts d'une déstabilisation des calottes polaires sur le climat et les maladies vectorielles au XXIème siècle
17/03/2023 10:00
Les moustiques, vecteurs majeurs de maladies, sont sensibles aux précipitations nécessaires au développement de leurs stades immatures aquatiques, et aux températures qui conditionnent leur cycle de vie. Le changement climatique impacte la transmission des maladies vectorielles, telles que le paludisme, première maladie parasitaire mondiale, et la Fièvre de la Vallée du Rift (FVR), zoonose décimant les troupeaux, entraînant un risque sanitaire et causant des pertes économiques en Afrique.
Les rapports du Groupe Intergouvernemental d’Experts du Climat (GIEC) présentent des projections climatiques pour le XXIème siècle avec différents scénarios d’émissions de gaz à effet de serre standards appelés « Representative Concentration Pathway » (RCP). Ceux-ci démontrent que d’ici 2080, avec le scénario RCP8.5, le risque de transmission du paludisme est estimé à la baisse dans la région du Sahel et à la hausse sur les plateaux est-africains, suite à l’augmentation des températures. Par ailleurs, les paléoclimats indiquent que la fonte des calottes de glace peut induire des changements climatiques abrupts. Cependant, les projections standards du GIEC ne considèrent pas une potentielle déstabilisation de ces calottes. L’Antarctique et le Groenland sont pourtant vulnérables aux dérèglements climatiques et une fonte rapide de ces calottes, même partielle, provoquerait des changements climatiques majeurs même en régions tropicales. Aucune étude n’avait jusque-là quantifié l’impact d’une fonte même partielle de celles-ci sur la distribution des moussons et sur le risque de transmission du paludisme et de la FVR en Afrique.
Ce travail repose sur des simulations numériques du climat futur réalisées à partir du modèle climatique global couplé IPSL-CM5A-LR avec pour forçage radiatif le scénario RCP8.5. Des simulations de relâchement d’eau douce correspondant à la fonte accélérée et partielle des calottes polaires ont été réalisées avec différentes hypothèses de fonte :
- pour le Groenland, un flux d’eau douce équivalent à une augmentation globale du niveau marin de 0.5, 1, 1.5 et 3m est libéré en Atlantique Nord ;
- pour l’Antarctique, une quantité d’eau douce équivalente à une hausse globale du niveau des mers de 3m (fonte de tout l’Antarctique de l’Ouest) est relâchée au large de sa région Ouest.
Ces apports d’eau douce ont lieu de 2020 à 2070, en flux continu.
Cette étude a démontré que les impacts, océaniques et atmosphériques, liés à la fonte du Groenland sont plus forts sur le climat global, particulièrement sur les systèmes de mousson en Afrique, que ceux liés à la fonte de tout l’Ouest Antarctique, ce qui est certainement dû au courant circumpolaire. Par la suite, seuls les scénarios considérant une fonte partielle du Groenland ont été utilisés pour étudier leurs impacts potentiels sur le paludisme. Les températures et précipitations simulées et/ou observées permettent de piloter des modèles mathématiques du risque de transmission. Cinq modèles mathématiques de paludisme ont été utilisés. Une fonte accélérée du Groenland induit un décalage des zones de mousson américaines et africaines vers le sud. Le risque de paludisme augmente dans le sud de l’Afrique, diminue au Sahel et augmente modérément sur les plateaux d’Afrique de l’Est. Pour l’étude de la FVR, le modèle Liverpool Rift Valley Fever (LVRF) a été validé par pays en comparant les simulations, obtenues à partir des températures et précipitations journalières issues des réanalyses climatiques, avec différents jeux de données. Puis, un travail exploratoire a permis de déterminer une corrélation entre le risque de transmission simulé et les principaux modes de variabilité climatique régionaux (ENSO et DMI). Les résultats montrent que le modèle reproduit correctement les épidémies de FVR au Kenya, Somalie et Zambie, et plus modérément au Sénégal et en Mauritanie. Une augmentation du risque de FVR est montrée sur les zones épidémiques d’Afrique de l’Est lors du phénomène El Niño.
Modélisation globale des émissions d’ammoniac par l’agriculture et impact sur la chimie atmosphérique
16/03/2023 14:00
Processes affecting cirrus cloud life cycle at the tropical tropopause layer : contributions from the Stratéole-2 campaigns
10/03/2023 13:30
Cette thèse s’intéresse à l’observation des ondes de gravité dans la tropopause tropicale (TTL pour tropical tropopause layer) par ballons pressurisés, et à leur impact sur les cirrus. Dans un premier temps, l’activité des ondes de gravité est quantifiée grâce aux observations in-situ des ballons pressurisés des deux premières campagnes de Stratéole-2. Le lien entre la convection profonde tropicale et l’activité des ondes est démontré à l’échelle synoptique par la diminution de l’amplitude des ondes avec la distance aux cellules convectives. La variabilité géographique de l’activité des ondes de gravité, de leur intermittence, ainsi que leur variabilité inter-annuelle sont également évaluées.
Dans un second temps, l’impact des ondes de gravité sur les cirrus est étudié grâce à la combinaison des mesures lagrangiennes des fluctuations de températures avec un modèle de microphysique prenant en compte la nucléation homogène, la croissance et la sédimentation des cristaux de glace, ainsi qu’une représentation très simplifiée du cisaillement de vent. L’impact des ondes sur la population de glace et les conséquences sur l’évolution des cirrus ainsi que sur leur capacité à assécher les masses d’air lors de l’ascension dans la TTL est quantifié. Les résultats sont comparés avec les observations de la campagne ATTREX dans la TTL au-dessus de l’océan Pacifique, et démontrent l’importance de la représentation réaliste des ondes dans les simulations de microphysique. Enfin, une étude de sensibilité à l’amplitude des ondes de gravité est discutée pour la structure des cirrus et la population de cristaux.
This thesis focuses on the observation of gravity waves at the tropical tropopause layer (TTL) by superpressure balloons, and their impact on cirrus clouds. First, the gravity wave activity is quantified thanks to in-situ observations of superpressure balloons from the first two Stratéole-2 campaigns. The link between tropical deep convection and wave activity is demonstrated at a synoptic scale by the decrease of wave amplitude with distance to convective cell. The geographical variability of gravity wave activity, its intermittency, as well as its interannual variability are also studied. In a second step, the impact of gravity waves on cirrus clouds is studied thanks to the combination of Lagrangian measurements of temperature fluctuations with a microphysics model representing the homogeneous nucleation, growth and sedimentation of ice crystals, as well as a very simplified representation of the wind shear. The impact of the waves on ice crystals population and the consequences on the evolution of cirrus clouds and their capacity to dehydrate the air masses during the ascent in the TTL is quantified. The results are compared with observations from the ATTREX campaign in the TTL over the Pacific Ocean, and demonstrate the importance of realistic representation of waves in microphysics simulations. Finally, a sensitivity study to the amplitude of gravity waves is discussed for the cirrus structure and crystal population.
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