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TRACIS: Tropospheric Research campaign on Air humidity Content by Ipral at SIRTA
13/05/2025 00:00
TRACIS est une campagne de mesures intensives se déroulant à l’observatoire SIRTA entre le 12 et le 28 Mai 2025. Cette campagne vise à évaluer nos capacités de mesure de la vapeur d’eau en haute troposphère dans la zone ou se forment les nuages de glaces.
Lancement du Centre « Climat-Société » de l’IPSL
10/04/2025 14:00
Acteur clé de la recherche en sciences du climat en Île-de-France, avec une expertise scientifique et pédagogique qui font référence, l’Institut Pierre-Simon Laplace lance son Centre « Climat-Société ».
Art & Climat, autour des œuvres de Claude Monet et Olivier Debré
05/04/2025 14:00
À l’occasion de l’exposition « Monet – Debré, Entre Fog et Brume », présentée du 13 mars au 18 mai 2025, le musée Ingres Bourdelle de Montauban organise un temps de rencontre, d’échanges et de jeux autour des œuvres et du climat.
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Retrouvez tous les séminaires.
Sobriété : qu’en dit la sciences et ou en sommes-nous sur le plan politique
20/11/2024 16:00
Premier opus du cycle de séminaires organisé dans le cadre du cours « transition énergétique » du département de Géosciences de l’ENS-PSL.
Intégration du climat et de l'eau dans les études de transition énergétique aux États-Unis
20/11/2024 14:00
Les systèmes électriques dépendent de plus en plus des énergies renouvelables et la prise en compte de la non-stationnarité des conditions aux frontières extrarégionales s’avère fondamentale. Nous avons démontré que la variabilité interannuelle de l’eau seule pouvait entraîner une variation des coûts d’exploitation du système de +/-10 %…
Intégration du climat et de l'eau dans les études de transition énergétique aux États-Unis
20/11/2024 14:00
Les systèmes électriques dépendent de plus en plus des énergies renouvelables et la prise en compte de la non-stationnarité des conditions aux frontières extrarégionales s’avère fondamentale. Nous avons démontré que la variabilité interannuelle de l’eau seule pouvait entraîner une variation des coûts d’exploitation du système de +/-10 %…
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Interactions entre la Température et la Composition Atmosphérique de la Surface à la Stratosphère
11/02/2025 14:00
Depuis 2017, mes recherches, couvertes dans ce manuscrit, se sont concentrées sur l’étude des températures et de leur relation avec la chimie atmosphérique, notamment la température de surface de la Terre (Tskin), en utilisant l’instrument IASI (Infrared Atmospheric Sounding Interferometer). Tskin est une variable sous-estimée dans l’étude du climat en raison des défis liés à sa mesure par satellite et aux problèmes d’inversion. Dans ce manuscrit je décris le développement d’un produit Tskin fiable à partir d’algorithmes basés sur l’intelligence artificielle. Je démontre l’importance de la Tskin dans l’étude du changement climatique, des îlots de chaleur urbains, des événements extrêmes, ainsi que dans la volatilisation des engrais du sol.
Par la suite, mes travaux ont porté sur les températures stratosphériques, où j’ai étudié leur lien avec l’ozone et les effets des épisodes de réchauffement stratosphérique soudain, fréquents en Arctique et rares en Antarctique où un cas d’étude en 2019 a été analysé.
Plus proche de la surface, j’ai exploré la température humide, un indice de confort thermique, dans la péninsule Arabique, mettant en évidence son impact sur le confort thermique dans des villes comme Dubaï et Abu Dhabi.
Le travail présenté ici se poursuivra jusqu’au moins 2040, avec le lancement d’instruments tels que IASI-Nouvelle Génération, qui offrira une résolution spectrale plus fine, et IRS (Infrared Sounder), qui apportera une résolution spatiale et temporelle améliorées.
Le développement instrumental LIDAR et son apport à l’étude de la dynamique atmosphérique et du cycle du carbone
24/01/2025 14:00
Les puits océaniques et biosphérique terrestre de CO2 limite actuellement les effets de l’injection anthropique massive de CO2 d’origine fossile dans l’atmosphère. Cependant le réchauffement actuel global de 1.5°C atteint en 2024 comparé à l’ère préindustrielle pose question sur l’évolution de la variabilité temporelle et spatiale des puits de CO2 mais aussi des émissions de CH4 dans le futur. L’estimation et la caractérisation des flux de carbone surface-atmosphère à différentes échelles reposent à la fois sur des observations et sur notre capacité à modéliser le transport atmosphérique et les propriétés de surface. L’enjeu de la fiabilité de ces estimations est considérable pour guider les politiques de contrôle/réduction des émissions mais aussi pour développer des futurs puits naturels/ artificiels de carbone.
Dans ce contexte, j’ai mené un travail de développement instrumental LIDAR de rupture dans les observations notamment de gaz à effet de serre. Un observatoire LIDAR mobile 3D a été développé pour mesurer les champs et les flux associés de vent, température, eau et carbone (CO2 et CH4) dans l’atmosphère. En parallèle, j’ai travaillé sur la mesure spatiale en étant co-investigateur de la mission LIDAR MERLIN (CH4). Au-delà des apports à la science fondamentale, ces développements instrumentaux ont trouvé diverses applications industrielles.
En parallèle, je me suis aussi intéressé aux processus de transport des scalaires dans la couche limite atmosphérique en considérant les transitions diurnes et de surface (urbaine-rurale, désert-végétalisé) et les interfaces atmosphériques (surface et troposphère libre) de l’échelle turbulente (diffusivité) au transport longue distance. Concernant le cycle du carbone, j’ai étudié la variabilité atmosphérique de CO2 notamment en région périurbaine et j’ai mis au point différentes méthodes de calcul de flux de surface (eddy-covariance, bilan de masse) en traitant la continuité d’échelle.
Ces travaux sont le fruit d’un travail d’équipe résultant de contributions du personnel technique du laboratoire et d’étudiants en stage, thèse et post-doctorat.
Role of rain in CO2 exchanges at the ocean-atmosphere interface
24/01/2025 14:00
The ocean plays an important role in the global carbon cycle by absorbing about a quarter of the carbon emitted by human activities every year. Exchanges between the ocean and the atmosphere are governed by various chemicophysical and biological processes. Among these processes, rain has been overlooked in past studies due to its intermittence. However, it alters the physical and biogeochemical properties of the ocean surface, and thus promotes the exchange of carbon dioxide (CO2) at the air-sea interface. Rain impacts this carbon exchange in three different ways. First, as it falls on the ocean surface, it generates turbulence that facilitates the renewal of water masses in contact with the atmosphere. Secondly, it dilutes the seawater at the surface, altering the chemical equilibrium within the oceanic carbon cycle and enabling seawater to absorb greater quantities of CO2. Finally, raindrops directly inject CO2 absorbed during their fall into the ocean through wet deposition. The objective of this thesis is to quantify the impact of rain on the oceanic CO2 sink at different spatiotemporal scales. A first global estimation of the resultant of these three effects on the global ocean uptake has been done using reanalysis and observational (in-situ and satellite) products over the period 2008 to 2018. This study shows that rain increases the oceanic carbon sink by 140 to 190 million tonnes of carbon per year, representing an increase of 6 to 8% in the 2.36 billion tonnes absorbed annually by the oceans. The main regions affected by these processes are the tropics, the storm track regions and the Southern Ocean. However, variations in the global estimates are due to large uncertainties on the rain rates themselves and on the associated ocean’s surface response. A more detailed study of the sensitivity of the impact of rain to rainfall rates is carried out at regional (using radar measurements) and global scales. An increase of 15% in the combined effect of rain-induced turbulence and dilution is assessed using satellitebased precipitation estimates instead of reanalysis rain data, the former being characterized by a greater contribution of heavy rainfall to the total rainfall volume. Finally, these fine-scale processes are integrated into the CO2 flux calculations of a global ocean biogeochemistry model (GOBM) forced by atmospheric reanalysis. It allows us to take into account the response of surface biogeochemistry to the rain impact on CO2 exchanges at the air-sea interface. In this framework, the total rain effect leads to an increase of 0.9% in the global ocean sink over the period 1980 to 2022. This significant attenuation of the adjustment in ocean carbon uptake is linked to the accumulation of CO2 absorbed through these processes in the ocean surface layer. This result is directly linked to the capacity of the ocean general circulation model to transfer CO2 in its interior.