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Histoire de l'énergie et de la transition énergétique

29/03/2022 18:00

Cette conférence est co-organisée avec PC-Durable, l’association des étudiants de l’ESPCI traitant des sujets liés à l’environnement.

33e Journées Scientifiques de l’Environnement (JSE)

21/03/2022 18:30

Rendez-vous pluridisciplinaire de découvertes et de débats autour de la recherche en environnement en Val-de-Marne, l’UPEC/OSU-EFLUVE et le Conseil départemental du Val-de-Marne organisent la 33e édition des Journées Scientifiques de l’Environnement (JSE) consacrée aux « Crises environnementales, vers quelles solutions ? ».

Autour des 2 premiers volets du 6ème rapport du GIEC

21/03/2022 18:00

Assistez à la restitution des deux derniers rapports des groupes I et II du GIEC par deux experts de l’IPSL impliqués dans leurs rédactions.

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Le cycle de l'eau continental : moteurs climatiques et non-climatiques des débits de rivières et évolution de la ressources en eau

04/12/2023 14:00

Prévoir l’évolution des ressources en eau est un défi majeur dans un contexte de changement climatique et de rivières hautement anthropisées. Nous proposons une méthode innovante pour détecter et quantifier les changements dans le débit des rivières, climatiques et non climatiques. Un modèle de surface (LSM) est utilisé pour estimer la réponse « naturelle » de la surface continentale aux fluctuations climatiques. Le cadre conceptuel de Budyko est ensuite utilisé, pour décomposer l’évolution du débit en une réponse directe aux fluctuations climatiques, et une réponse indirecte, due aux changements de l’efficacité évaporative du bassin versant. Comparer l’application de ce cadre aux sorties du LSM et à des débits observés permet de mettre en évidence les zones où la réponse « naturelle » des bassins versants à la variabilité climatique est insuffisante pour expliquer les changements enregistrés.

Les résultats obtenus en Europe montrent que la part de l’évolution des débits due au climat est dominée par la tendance sur les précipitations moyennes (P), avec en facteurs secondaires l’évapotranspiration potentielle (PET) dans la majeure partie de l’Europe et la répartition intra-annuelle de P en Méditerranée. Cependant, l’évolution générale des débits est dominée à l’échelle du siècle par des facteurs non pris en compte dans le système « naturel ».

Notre méthode permet d’identifier et de quantifier l’effet général de ces facteurs et de les corréler à certains vecteurs potentiels comme l’installation de barrages mais seul les futurs développements des LSM pour mieux intégrer les facteurs anthropiques permettrons d’attribuer les tendances non climatiques détectées. Or, la plupart des activités humaines qui influent sur le cycle de l’eau prennent place à petite échelle, celle des réservoirs ou des périmètres d’irrigation, et les forçages atmosphériques limitent la résolution d’exécution des LSM. La première étape consiste donc à construire un forçage atmosphérique à plus haute résolution. Pour aborder ce défi, nous combinons un jeu de données issu d’observations avec les résultats de modèles atmosphériques à l’échelle kilométrique. Ces derniers permettent de désagréger les observations selon des champs atmosphériques cohérent spatialement et en altitude.

 


Predict and manage the evolution of water resources is a key challenge in a context of climate change and highly managed rivers. We propose an innovative method to detect and quantify the changes in river discharge due to climate processes or to non-climatic factors. A land surface model (LSM) is used to estimate the « natural » response of the continental surface to climate fluctuations. Then the Budyko framework is used to decompose the streamflow response into a direct response to climate fluctuations and an indirect response to changes in evaporation efficiency of the watershed.  Comparing the application of the framework to the LSM outputs and to observations allows to highlight the areas where the « natural » response of watersheds to climate variability is insufficient to explain the recorded changes in river discharge.
Results over Europe show that, over the past century, changes in discharge due to climate processes are dominated by trends in annual mean precipitation (P). Secondary climatic factors are potential evapotranspiration (PET) over most of Europe and the intra-annual distribution of P for the Mediterranean area. However,  the changes due to factors not accounted for in the « natural » system dominate over the century.  Our method allows to quantify the overall effect of these non-climatic factors and correlate them to changes in potential specific drivers such as dams water storage but this is not trully an attribution.
Future developments in LSMs will allow to better include human drivers of the hydrological cycle. Then they will be able to decompose and attribute the non-climatic changes detected. Yet, most human activities impacting the water cycle are at the regional scale. Since LSMs are limited to the resolution of the atmospheric forcing used, the first step is to construct a higher resolution atmospheric forcing, to later on test the performance of LSMs at the scales at which human activities modify the hydrological cycle. With that in mind, we use kilometric-scale outputs of atmospheric models to disaggregate an observation-based dataset. We reconstitute spatially and altitudinaly coherent atmospheric fields, with daily averages matching observations.

Dynamique de la circulation profonde en Atlantique Nord subpolaire au cours des derniers 400 000 ans

28/11/2023 14:00

Français

Les modèles du climat simulent un ralentissement de la circulation méridienne atlantique de retournement (Atlantic Meridional Overturning Circulation, AMOC) au cours du 21e siècle. Cependant, de grandes incertitudes demeurent sur l’ampleur de ce ralentissement. Les mécanismes contrôlant l’AMOC, dont notamment les interactions océan-atmosphère-glace associées, sont encore mal compris et mal représentés dans ces modèles climatiques. L’AMOC consiste en la dérive nord-atlantique des eaux chaudes et salées du Gulf Stream, qui plongent lors de la formation hivernale de glace de mer dans les mers nordiques. Elles débordent ensuite vers le Sud dans le bassin Atlantique, en franchissant les seuils basaltiques entre le Groenland, l’Islande et l’Écosse. Ces courants de débordement forment par la suite les eaux les plus profondes de l’Atlantique Nord, appelées North Atlantic Deep Water (NADW).

Mon projet de thèse vise à étudier, au cours des derniers 400 000 ans, les variations d’intensité de l’une des masses d’eau de débordement (l’Iceland-Scotland Overflow Water ou ISOW), qui constitue l’une des deux branches profondes de l’AMOC en Atlantique Nord. Une approche multi-traceurs incluant des analyses par fluorescence aux rayons-X, de granulométrie et de magnétisme environnemental, a été appliquée sur les fractions détritiques de trois archives sédimentaires (MD03-2673, MD03-2679 et MD03-2685) situées le long du passage de l’ISOW actuel (Björn et Gardar drifts).

À l’échelle glaciaire-interglaciaire, l’ISOW est caractérisée par deux régimes distincts : intensité forte durant les périodes interglaciaires au sens large, intensité faible (mais non nulle) durant les périodes glaciaires. Les transitions entre ces deux régimes semblent être déclenchées par des évènements millénaires. L’état du régime d’intensité suite à cet évènement semble dépendre du volume des calottes glaciaires de l’hémisphère Nord, notamment lorsqu’une valeur seuil de δ18O benthique de 4 ‰ est franchie.

À l’échelle millénaire, les variations d’intensité de l’ISOW montrent un fort couplage entre les températures de surface du gyre subpolaire, celles du Groenland, et les décharges d’eau douce en Atlantique Nord. Un schéma complexe semble émerger de ces couplages, suggérant que les variations d’intensité de l’ISOW (ralentissement/renforcement) agissent comme une conséquence d’une extension/rétraction du gyre subpolaire et de la quantité d’eau douce déversée en Atlantique Nord, mais également comme une cause de refroidissement/réchauffement de l’hémisphère Nord.

Les optima climatiques passés, parfois plus chauds qu’aujourd’hui, montrent les intensités les plus fortes des derniers 400 000 ans. Elles ont lieu à la fin des optima climatiques, soit plusieurs milliers d’années après les maxima de température de surface et de gaz à effet de serre. Ces maxima tardifs d’intensité de l’ISOW semblent être liés à un contexte orbital particulier, influençant le climat régional en mer nordiques, proche des zones de convection.

À toutes ces échelles de temps, les changements de l’intensité de l’ISOW semblent être gouvernés par des changements de densité entre l’amont (Gulf Stream, dérive Nord Atlantique) et l’aval (zones de convection dans les mers nordiques) du système hydrologique nord-atlantique de surface/subsurface. La prise en compte de l’importance de tels mécanismes dans les modèles climatiques pourrait permettre d’améliorer et mieux représenter les changements océanographiques futurs.

 


English

Climate models simulate a slowdown of the Atlantic Meridional Overturning Circulation (AMOC) over the 21st century, but major uncertainties still remain as to the extent of this slowdown. The mechanisms controlling AMOC, including the associated ocean-atmosphere-ice interactions, are still poorly understood and represented in these climate models. The AMOC consists of a northward drift of the warm and salty waters to the Nordic Seas, due to winter sea ice formation, these waters densify and sink. They return southward into the Atlantic basin, passing over the basaltic sills between Greenland, Iceland and Scotland. These overflow currents then form the deepest waters of the North Atlantic, known as North Atlantic Deep Water (NADW).

The aim of my PhD project is to study, over the last 400,000 years, the variations in the strength of one of the overflow water masses (the Iceland-Scotland Overflow Water or ISOW), which constitutes one of the two deeper branches of the AMOC in the North Atlantic. A multi-proxy approach, including X-ray fluorescence, grain size and environmental magnetism analyses, was applied to the detrital fractions of three sedimentary archives (MD03-2673, MD03-2679 and MD03-2685) located along the present-day pathway of ISOW (Björn and Gardar drifts).

On glacial-interglacial timescales, the ISOW is characterized by two distinct regimes: strong intensity during interglacial periods (s.l.), weak (but not absent) intensity during glacial periods. The transitions between these two regimes appear to be triggered by millennial scale events. The state of the intensity regime following this event then seems to depend on the Northern Hemisphere ice-sheet volume, particularly when a benthic δ18O threshold value of 4 ‰ is crossed.

On millennial timescales, ISOW intensity variations show a strong coupling between surface temperatures of the subpolar gyre, of Greenland, and freshwater discharges in the North Atlantic. A complex pattern seems to emerge from these couplings, suggesting that variations in ISOW intensity (slowdown/strengthening) act as a consequence of an extension/retraction of the subpolar gyre and the amount of freshwater discharged into the North Atlantic, but also as a cause of cooling/warming in the Northern Hemisphere.

Past climate optima, sometimes warmer than today, show the strongest intensities of the last 400,000 years. They occur at the end of the climatic optima, several thousand years after the surface temperature and greenhouse gas maxima. These late maxima in ISOW intensity appear to be linked to a particular orbital context, influencing regional climate in the Nordic Seas, close to convection areas.

Changes in ISOW intensity appear to be, on all time scales, dominated by density changes between the upstream (Gulf Stream, North Atlantic drift) and downstream (convection areas in the Nordic seas) North Atlantic surface/subsurface hydrological system. Considering the importance of such mechanisms in climate models could help to improve and better represent future oceanographic changes.

Modélisation des impacts des arbres sur la qualité de l’air de l’échelle de la rue à la ville

28/11/2023 14:00

Les arbres en ville apportent de nombreux services écosystémiques et permettent de diminuer certaines conséquences de l’urbanisation comme l’îlot de chaleur urbain et le ruissellement de l’eau. Cependant, l’effet aérodynamique des arbres limite la dispersion des polluants émis dans les rues canyons et les arbres émettent des composés organiques volatils (COVb) qui participent à la formation d’ozone et d’aérosols organiques secondaires. Les émissions de COVb, qui varient fortement selon l’espèce d’arbre, sont influencées par des facteurs climatiques (température, rayonnement) mais aussi par le statut hydrique des arbres. Les objectifs de la thèse sont de quantifier ces différents effets sur la qualité de l’air à Paris. Dans un premier temps, les différents effets des arbres urbains sur la qualité de l’air à l’échelle de la rue sont ajoutés dans la chaîne de modélisation CHIMERE/MUNICH. L’effet aérodynamique des arbres dans les rues a été paramétré à partir de simulations de mécanique des fluides. Afin d’améliorer la modélisation des émissions de COVb, un couplage entre les modèles TEB (Town Energy Balance) de la plateforme SURFEX, SPAC (modèle de continuum sol-plante-atmosphère) et MUNICH a été mis en place. Ce couplage permet de mieux représenter le micro-climat urbain et l’effet thermo-radiatif des arbres dans le modèle de qualité de l’air ainsi que l’impact du micro-climat urbain et du stress hydrique des arbres sur les émissions de COVb. Des simulations sur la ville de Paris pendant l’été 2022 sont réalisées afin de quantifier l’impact des arbres sur la qualité de l’air régionale et locale, et les concentrations atmosphériques de polluants sont comparées à des mesures, réalisées sur l’été 2022.

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