La consommation et production de macrodéchets, notamment les macroplastiques, sont concentrées dans les zones urbaines. Une fraction de ces macrodéchets peut se retrouver abandonnée sur les surfaces urbaines et ensuite, rester sur place et entrainer une pollution des sols, ou être transférés vers les réseaux hydrographiques par les eaux de ruissellement.

Les solutions curatives se multiplient aux exutoires pluviaux mais une meilleure évaluation de la source, des taux de fuite et du transfert de ces macrodéchets est nécessaire pour optimiser les actions à la source. Les résultats confirment que les eaux pluviales urbaines transfèrent des flux considérables de macrodéchets. Toutefois, ces flux représentent une faible fraction de ceux qui sont abandonnés sur les surfaces urbaines, eux-mêmes dérisoires par rapport aux proportions de déchets qui sont générées dans ces zones.

Bien que la prépondérance de macrodéchets de petite taille et plastiques favorise leur transfert, notamment lors d’évènements météorologiques intenses, les actions des services de nettoiement et l’accumulation des macrodéchets dans les zones de végétation des surfaces urbaines comme dans les structures de certains avaloirs pluviaux constituent de nombreux obstacles limitant leur transfert.