30 ANS DE RECHERCHE SUR LE CLIMAT À L’IPSL
Vendredi 12 décembre 2025
Collège de France, Paris 5e
LES BIOS

Eloi Chopin
Eloi Choplin est animateur et directeur associé de l’agence de communication engagée Aggelos. Depuis plus de vingt ans, il conçoit et anime des formats de prise de parole : émissions, conférences, forums ou tables rondes. Son fil rouge : rendre la complexité accessible et éclairer les grands enjeux de notre temps, climat, social, innovation, mobilité, santé. Il a cofondé Le Rendez-vous des Futurs, une émission de prospective pionnière du débat public en ligne.

Sophie Godin-Beekmann
Physicienne de formation et chercheuse instrumentaliste, Sophie Godin-Beekmann est spécialiste de la composition de l’atmosphère et en particulier de la couche d’ozone et l’évolution de la stratosphère en liaison avec le changement climatique. Elle étudie la destruction de l’ozone au-dessus des régions polaires et à l’échelle globale, ainsi que l'évolution des aérosols stratosphériques. Au long de sa carrière, elle a occupé de nombreuses fonctions au service de la communauté scientifique : déléguée scientifique à l’INSU (CNRS) dans la section Océan-Atmosphère, directrice de l’Observatoire Saint-Quentin-en-Yvelines puis directrice adjointe scientifique à l’INSU, et aujourd'hui directrice de l'IPSL. Elle a également assuré la présidence de la Commission internationale sur l'ozone (IO3C) de 2016 à 2024.

Valérie Masson-Delmotte
Directrice de recherche au CEA, Valérie Masson-Delmotte travaille au laboratoire des Sciences du climat et de l’environnement (LSCE), Institut Pierre-Simon Laplace. Elle s’intéresse à l’évolution du climat, à des échelles de temps allant des derniers siècles jusqu’aux glaciations, et à l’apport des climats passés pour tester le réalisme des modèles de climat. Elle a participé à deux campagnes de terrain au nord du Groenland. Elle a contribué à la rédaction des 4e et 5e rapports du GIEC (2007 et 2013) et a co-présidé le groupe I du GIEC de 2015 à 2023. Elle cherche également à faciliter l'appropriation des connaissances sur le changement climatique par le grand public, à travers différentes interventions vers le jeune et le grand public et plusieurs ouvrages de vulgarisation. Elle obtient en 2013 le prix Irène Joliot-Curie en tant que femme scientifique de l'année. En 2015, elle reçoit le prix Martha T. Muse "for Science and Policy in Antarctica" pour ses recherches sur des carottes de glace extraites du site européen EPICA Dome C, en Antarctique. En 2019, elle reçoit la médaille d'argent du CNRS. Elle dirige le Centre « Climat-Société » de l’IPSL depuis 2025.

Laurence Tubiana
Laurence Tubiana est présidente-directrice générale de la Fondation européenne pour le climat, Envoyée spéciale pour l'Europe à la COP30, professeure à l'École normale supérieure de Paris et coprésidente du secrétariat du Global Solidarity Levies Task Force. Architecte clé de l'Accord de Paris, elle a été ambassadrice de la France pour le climat et représentante spéciale pour la COP21, puis nommée championne de haut niveau des Nations unies pour l'action climatique.
Laurence travaille depuis des décennies à la croisée des domaines du climat, de l'énergie et du développement durable, collaborant avec des gouvernements, des universités, des ONG et des institutions internationales. Elle contribue régulièrement à des médias internationaux tels que Le Monde et le Financial Times, et entretient un dialogue régulier avec des dirigeants politiques, des universitaires et des acteurs de la société civile.
Elle a précédemment conseillé le Premier ministre français Lionel Jospin sur la politique environnementale et créé la Direction des biens publics mondiaux au ministère des Affaires étrangères. De 2019 à 2020, elle a coprésidé le comité de gouvernance de la Convention citoyenne pour le climat en France, contribuant à garantir l'indépendance et l'ambition de cette initiative démocratique participative.
Laurence est doyenne de la nouvelle École du climat de Sciences Po. Elle a fondé et dirigé l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI) et a occupé des postes universitaires de haut niveau en France et aux États-Unis. Elle a reçu de nombreuses distinctions nationales et internationales, dont la Légion d'honneur en 2024.

Robert Vautard
Robert Vautard est actuellement co-président du Groupe 1 du GIEC sur les bases physiques du climat. Il a dévoué ses travaux à plusieurs sujets environnementaux, dont la modélisation de la pollution atmosphérique et la compréhension du changement climatique, en particulier via l'étude des événements climatiques extrêmes et des climats régionaux. Il est directeur de recherche au CNRS et travaille à l'Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL), un institut majeur de recherche en sciences de l'environnement en France. Il a publié plus de 200 articles dans des revues scientifiques de premier plan et a participé à plusieurs rapports du GIEC. Il a aussi participé à plusieurs projets européens et a coordonné plusieurs projets nationaux et européens.

Paul Watkinson
Paul Watkinson a plusieurs décennies d'expérience de haut niveau dans la lutte contre le changement climatique et la promotion du développement durable. Il a longtemps dirigé la délégation française à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et a contribué à la planification et au pilotage de la COP21 en 2015 et à la rédaction de l'accord de Paris. Il a présidé l'Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique de la CCNUCC en 2018 et 2019 et a été conseiller principal en 2023 auprès de la présidence de la COP28 des Émirats arabes unis, qui a mené à bien le premier bilan mondial de l’accord de Paris. Il travaille maintenant en tant qu’expert indépendant sur le climat et les relations internationales.

Davide Faranda
Davide Faranda est directeur de recherche CNRS en sciences du climat au laboratoire LSCE de l'Institut Pierre-Simon Laplace et l'Université Paris-Saclay, dans le groupe ESTIMR qui travaille sur le changement climatique des événements météorologiques extrêmes. Son expertise principale est l'attribution des événements météorologiques extrêmes au changement climatique. Il est également associé au London Mathematical Laboratory, Londres, Royaume-Uni et au Laboratoire de Météorologie Dynamique de l'École Normale Supérieure à Paris. En 2025, il a été nommé auteur principal du chapitre 3 du Working Group I du prochain rapport du GIEC (AR7).

Aglaé Jézéquel
Chercheuse à l’IPSL depuis 2015, Aglaé travaille sur l’influence du changement climatique sur les événements extrêmes, avec un focus sur l’attribution, la vulnérabilité et la justice climatique. Elle est ingénieur des ponts, des eaux et des forêts et chercheuse au LMD-IPSL au sein du département de géosciences de l’École Normale Supérieure. Son parcours interdisciplinaire l’a amenée à collaborer avec des sociologues, historiens, économistes, juristes et épidémiologistes et à l’organisation d’un workshop international sur l’éthique de des information scientifique pour l'adaptation. Elle participe également à de nombreuses actions de médiation, notamment entre arts et sciences, avec l'organisation d'une école d'hiver à laquelle ont participé des scientifiques, des artistes et des médiateurs. Ces engagements font des liens sciences-société le cœur de son travail.

Pascal Yiou
Pascal Yiou est chercheur en climatologie au LSCE-IPSL, spécialisé dans les événements climatiques extrêmes et leur modélisation mathématique. En 2006, il crée l'équipe ESTIMR du LSCE, qui est reconnue internationalement pour ses travaux en climatologie statistique. Il a aussi contribué à la création de bases de données climatiques historiques. Il enseigne à l'Ecole doctorale des sciences de l'environnement. Il a coordonné plusieurs projets de recherche de l'ANR et européens (XAIDA), et s'est impliqué dans plusieurs initiatives de services climatiques.

Sophie Bastin
Sophie Bastin a effectué sa thèse au Service d'Aéronomie sous la direction de Philippe Drobinski sur l'étude des interactions entre circulations de brise de mer et terrain complexe en région Méditerranée à partir d'observations et de modélisation méso-échelle. Après un post-doctorat au NCAR aux USA, elle est entrée au CNRS au LATMOS pour étudier les interactions surface/atmosphère et processus de couche limite et analyser leur rôle dans la variabilité climatique locale/régionale. De plus en plus, la prise en compte de l'anthropisation des surfaces (e. g. urbanisation, irrigation) lui a paru nécessaire pour mieux comprendre la variabilité climatique locale mais aussi pour développer des outils permettant d'aborder des questions d'adaptation et de résilience, notamment pour les villes.

Jean-Marie Mouchel
Jean-Marie Mouchel est biogéochimiste, directeur de recherche à l'ENPC et professeur émérite à Sorbonne Université. Il a été directeur du laboratoire METIS. Ses travaux allient gestion des eaux, biogéochimie, traitement des eaux et méthodes statistiques. Très impliqué dans les études sur la Seine et ses affluents, il est un des initiateurs du programme de recherche PIREN-Seine, en collaboration avec les agences de l'eau et les collectivités territoriales d'Île-de-France. Il a en particulier étudié le devenir des contaminants dans l'environnement rural et urbain, évaluation des flux et leur modélisation.

Karine Sartelet
Karine Sartelet est professeure et directrice de recherche au CEREA à l'École nationale des ponts et chaussées. Elle est titulaire d'un doctorat en sciences de l'atmosphère du "Department of Applied Mathematics and Theoretical Physics" (DAMTP) de l'Université de Cambridge au Royaume-Uni. Au cours des deux dernières décennies, ses recherches ont porté sur l'amélioration des connaissances et des modèles de représentation de la formation des aérosols et de la qualité de l'air urbain. Elle enseigne les « environnements atmosphériques et la pollution atmosphérique » à l'ENPC et co-anime la thématique concernant la composition atmosphérique à l'IPSL. Elle est co-auteure de plus de 110 articles évalués par des pairs.

Vincent Viguié
Vincent Viguié est chercheur en économie du climat à l'École Nationale des Ponts et Chaussées au sein du Centre International de Recherches sur l'Environnement et le Développement (CIRED). Il enseigne à l’École des Ponts, à Sciences Po Paris et à l'École Polytechnique et effectue ses recherches sur l'évaluation des stratégies d'adaptation des milieux urbains face aux impacts du changement climatique et sur les interactions entre inégalités spatiales et politiques environnementales. Il est membre du conseil scientifique de l’Ineris et du Grec francilien.

Antoine Bierjon
Antoine Bierjon est ingénieur de recherche CNRS en calcul scientifique, d'abord au Laboratoire de Météorologie Dynamique sur le modèle de climat de Mars, et depuis 2023 à l’Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL), où il travaille sur le modèle de surface continentale ORCHIDEE, plus particulièrement sur l’hydrologie et l’utilisation des ressources en eau par des activités humaines. Depuis 2019, il s'engage pour la transition environnementale de l'IPSL en tant que membre volontaire de Climactions.

Stéphanie Boniface
Chargée de mission Transition environnementale au sein de l’IPSL, Stéphanie Boniface accompagne les laboratoires de recherche dans la réduction de leur empreinte carbone. Ancienne ingénieure aéronautique reconvertie après un Master « Développement Durable et Organisations », ses missions couvrent notamment le calcul de l'empreinte carbone de l'IPSL, la sensibilisation des agents et l'animation de la réflexion collective pour conduire la communauté sur une trajectoire de réduction de cette empreinte. Missions réalisées en collaboration avec les différents groupes Climactions des unités et de la fédération.

Éric Guilyardi
Océanographe et climatologue au LOCEAN, directeur de recherche au CNRS, membre de l’Institut Pierre-Simon Laplace et professeur à l’université de Reading, en Grande-Bretagne,Éric Guilyardi est un spécialiste du rôle de l'océan dans un climat qui change. Il a été auteur principal du 5e rapport du GIEC, a contribué au 6e. Il préside l'Office for Climate Education (OCE), sous l’égide de l’UNESCO, qui accompagne les enseignants pour l’éducation au changement climatique, et est membre du Conseil scientifique de l’Éducation nationale. Il siège au Comité d’éthique du CNRS (COMETS) pour lequel il a co-dirigé un avis sur l'engagement public des chercheurs.

Céline Serrano
Chargée de mission responsabilité sociétale et environnementale à Inria, membre de l’équipe de coordination de Labos 1point5, elle coanime le réseau des laboratoires en transition, Transition 1point5 depuis janvier 2024. Sa mission consiste à accompagner les laboratoires de recherche publics dans leur démarche de transition, à faire vivre le réseau et à analyser avec des chercheur·es en sciences sociales les freins et leviers observés. Elle est aussi maire adjointe en charge de la transition à Bures sur Yvette.

Philippe Drobinski
Philippe Drobinski est directeur de recherche au CNRS et professeur à l’École polytechnique. En 2019, il crée le centre interdisciplinaire Energy4Climate. Il a été auteur principal au sein du MedECC (GIEC méditerranéen), du chapitre sur la transition énergétique du 1er rapport d'évaluation sur les changements climatiques et environnementaux dans la région méditerranéenne et il coordonne actuellement la rédaction d'un rapport spécial sur le nexus eau-énergie-alimentation-écosystèmes. Depuis 2021, il coordonne au sein du GREC (groupe régional d’expertise sur le changement climatique et la transition écologique) francilien les travaux sur la transition énergétique. À l’École polytechnique, il enseigne des cours de niveau master et cycle ingénieur sur le changement climatique et les énergies renouvelables et est responsable d'un programme de formation professionnel sur l'environnement et la maîtrise de l'énergie.

Marine de Guglielmo Weber
Marine de Guglielmo Weber est docteure en Sciences de l’Information et de la Communication (Université Paris 8) et chercheuse environnement, énergie et matières premières stratégiques au sein du département Armement et économie de défense (AED). Ses travaux, à l'intersection entre les Science and Technology Studies et les Sciences de l'information et de la communication, portent sur les pratiques de modification de la météo et du climat, et plus précisément : la production et la circulation des savoirs associés, les infrastructures techniques mobilisées, et les imaginaires et valeurs présents dans les productions et les pratiques des acteurs. Dans le cadre des travaux qu’elle mène pour l’IRSEM, ces recherches sont exploitées dans leur dimension sécuritaire, en lien avec des enjeux d’hydropolitique et de sécurité climatique.

Céline Guivarch
Céline Guivarch est directrice de recherche au CIRED, le Centre International de Recherche sur l'Environnement et le Développement. Elle travaille à la fois sur les impacts économiques du changement climatique et sur les trajectoires de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ses travaux ont contribué à l’analyse de ces trajectoires dans leurs composantes physiques et économiques, au traitement de l’incertitude dans les modèles et les scénarios et à la prise de décision en situation d’incertitude. Elle a fait partie de l’équipe des auteurs du 6e rapport d’évaluation du GIEC, fait partie des auteurs du 7e rapport, et est membre du Haut Conseil pour le Climat.

Kévin Jean
Kévin Jean est épidémiologiste, et professeur junior en Santé et Changements Globaux au Département de Biologie de l’ENS. Dans ses activités de recherche, il combine les outils de l’épidémiologie et de la modélisation mathématique pour l’évaluation de stratégies de prévention et pour la documentation des co-bénéfices pour la santé de politiques d’adaptation et d’atténuation du changement climatique. Ses travaux ont également porté sur la prévention des maladies infectieuses et des maladies d’origine professionnelle.

Samuel Morin
Chercheur Météo-France, actuellement directeur du Centre National de Recherches Météorologiques (Météo-France - CNRS) et co-directeur du PEPR TRACCS (Transformer la modélisation du climat pour les services climatiques), médaille de bronze 2017 du CNRS, il a également été auteur du GIEC (SROCC 2017-2019). Ses activités de recherche spécifiques portent principalement sur l’évolution climatique en montagne, notamment concernant l’enneigement, et les conséquences et perspectives d’adaptation pour les secteurs et activités concernés (risques naturels, tourisme, agriculture etc.) par des approches interdisciplinaires jusqu'au développement de services climatiques.

Sébastien Barot
Sébastien Barot est directeur de recherche de l'IRD à l'Institut d'Écologie et des Sciences de l'Environnement-Paris. Il est chercheur en écologie des sols et des écosystèmes et spécialiste des savanes africaines. Il est membre correspondant de l'académie d'agriculture et conseiller Biodiversité pour l'IRD. Il est l'auteur de l'« Écologie est une science » aux éditions Belin.

Carole Dalin
Chercheuse CNRS au Laboratoire de Géologie de l'ENS, dans l'équipe « Surface et Réservoir », elle porte un projet européen (ERC) sur les systèmes alimentaires durables. Ses recherches emploient des méthodes quantitatives de modélisation environnementale et d'analyse de données à l'échelle globale pour estimer les impacts des cultures et de l'élevage sur l'eau, le climat et la biodiversité, ainsi que sur la santé nutritionnelle. Elle fait partie du CERES à l'ENS et sa thèse, obtenue en 2014 à l'Université de Princeton en hydrologie, porte sur l'empreinte eau des produits agro-alimentaires dans les échanges commerciaux.

Florence Habets
Directrice de recherche CNRS, professeure attachée à l’ENS, Florence Habets est hydroclimatologue, c’est-à-dire qu’elle étudie l’évolution de la ressource en eau en France, via la modélisation et l’analyse des observations. Elle travaille notamment sur la modélisation des eaux souterraines, de la recharge des nappes jusqu’à la prévision saisonnière des eaux souterraines et leurs évolutions liées au changement climatique. Elle travaille également sur l’impact du développement de retenues d’eau sur le débit des rivières ou les pertes par évaporation. Florence Habets est responsable du master Géosciences de l’université Paris Sciences et Lettres, membre du comité national de l’eau, du conseil scientifique de l’Office français de la biodiversité, et préside le conseil scientifique du comité de bassin Seine Normandie.

Gonéri Le Cozannet
Gonéri Le Cozannet est ingénieur et chercheur au BRGM, le service géologique national, depuis 2006. Ses recherches portent sur les risques côtiers et le changement climatique. Il est l'un des 270 auteurs du rapport du Groupe 2 du 6e rapport du GIEC, portant sur les impacts, l'adaptation et la vulnérabilité.

Antoine Séjourné
Géologue au GEOPS-IPSL à l’université Paris-Saclay, Antoine Séjourné travaille sur la géomorphologie et l'hydrogéologie dans les environnements périglaciaires à l’aide d’étude de terrain et de données de télédétection comme les drones. Il s’intéresse notamment aux impacts du dégel du pergélisol en Arctique et la modification du cycle du carbone et des paysages.

Christophe Cassou
Christophe Cassou est directeur de recherche au CNRS, au Laboratoire de Météorologie Dynamique à l'École Normale Supérieure (Paris), anciennement au Cerfacs/Toulouse. Auteur principal du 6e rapport du GIEC (2018-2023) pour le WG1 et désormais du 7e rapport, il est climatologue spécialiste de la variabilité et prévisibilité climatique des échelles météorologiques à multi-décennales. Il travaille également sur l'influence humaine sur le climat. Fondateur des trains du climat (entre 2014 et 2018), il a parrainé (et coinitié) le Journal de la Météo et du Climat de France Télévision.

David Chavalarias
David Chavalarias est normalien et docteur de l'École Polytechnique en sciences cognitives. Directeur de recherche CNRS au Centre d'analyse et de mathématique sociales de l'EHESS, il dirige également l'Institut des systèmes complexes de Paris Île-de-France. Spécialiste de la modélisation des dynamiques collectives, il explore les interactions entre infrastructures numériques, société et opinion publique, en mobilisant les masses de données du web pour analyser l’évolution des idées et des comportements sociaux. Il a publié « Toxic Data » (2022, Flammarion) sur l'impact des réseaux sociaux sur les démocraties et en 2025 « Elon Musk en 50 Tweets » (Seuil), portrait d'une Amérique qui sombre dans le techno-fascisme.

Audrey Garric
Journaliste spécialisée sur le climat pour le service Planète du journal Le Monde. Diplômée de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille et de l'Institut d'études politiques de Toulouse, elle couvre notamment la science du climat, les politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d'adaptation au changement climatique, et les négociations climatiques.

Thomas Wagner
Thomas Wagner est le fondateur de Bon Pote, média engagé pour un traitement médiatique de l’urgence climatique. Ancien financier, il a quitté son travail pour vulgariser les enjeux climatiques, devenant une voix influente sur le climat. La mission de Bon Pote est d’informer sur le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité, tout en montrant le rôle actif que chacun peut jouer pour un futur plus respectueux de la planète.
