30 ANS DE RECHERCHE SUR LE CLIMAT À L’IPSL
Jeudi 11 décembre 2025
Maison de l'Océan - Institut océanographique, Paris 5e
LES BIOS

Carine Rocchesani
Carine Rocchesani est journaliste spécialisée dans le domaine de l’énergie depuis plus de vingt ans, sophrologue et ancienne sportive de haut niveau. Elle anime de nombreux débats d’experts sur les enjeux de la transition énergétique et climatique, notamment dans le cadre de colloques, d’assises professionnelles et de conventions d’entreprises. Elle intervient également sur les thématiques de la digitalisation des organisations, de la financiarisation des secteurs régulés et au sein de fédérations sportives.

Sophie Godin-Beekmann
Physicienne de formation et chercheuse instrumentaliste, Sophie Godin-Beekmann est spécialiste de la composition de l’atmosphère et en particulier de la couche d’ozone et l’évolution de la stratosphère en liaison avec le changement climatique. Elle étudie la destruction de l’ozone au-dessus des régions polaires et à l’échelle globale, ainsi que l'évolution des aérosols stratosphériques. Au long de sa carrière, elle a occupé de nombreuses fonctions au service de la communauté scientifique : déléguée scientifique à l’INSU (CNRS) dans la section Océan-Atmosphère, directrice de l’Observatoire Saint-Quentin-en-Yvelines puis directrice adjointe scientifique à l’INSU, et aujourd'hui directrice de l'IPSL. Elle a également assuré la présidence de la Commission internationale sur l'ozone (IO3C) de 2016 à 2024.

Matthias Cléry
Matthias Cléry est attaché scientifique au Comité pour l'histoire du CNRS. Docteur en histoire des sciences et des techniques, Matthias Cléry mène des recherches sur l'histoire des mathématiques à la faculté des sciences de Paris sous la IIIe République. Dans le cadre du Comité pour l'histoire du CNRS, il mène des actions pour faire connaître l'histoire du CNRS et encourager des recherches pour enrichir nos connaissances sur cette histoire.

Sophie Godin-Beekmann
Physicienne de formation et chercheuse instrumentaliste, Sophie Godin-Beekmann est spécialiste de la composition de l’atmosphère et en particulier de la couche d’ozone et l’évolution de la stratosphère en liaison avec le changement climatique. Elle étudie la destruction de l’ozone au-dessus des régions polaires et à l’échelle globale, ainsi que l'évolution des aérosols stratosphériques.
Au long de sa carrière, elle a occupé de nombreuses fonctions au service de la communauté scientifique : déléguée scientifique à l’INSU (CNRS) dans la section Océan-Atmosphère, directrice de l’Observatoire Saint-Quentin-en-Yvelines puis directrice adjointe scientifique à l’INSU, et aujourd'hui directrice de l'IPSL. Elle a également assuré la présidence de la Commission internationale sur l'ozone (IO3C) de 2016 à 2024.
Hervé Le Treut
Hervé Le Treut est climatologue, physicien et professeur spécialiste de la modélisation du climat. Il est membre de l'Académie des Sciences et a longtemps enseigné notamment à l'École polytechnique et à Sorbonne Université. Ses travaux portent sur la modélisation numérique du système climatique et la compréhension des perturbations radiatives du climat, en particulier le rôle de l'effet de serre additionnel lié aux activités humaines. Il a largement contribué aux rapports du GIEC et participe aujourd’hui au groupe d’experts locaux AcclimaTerra en Nouvelle-Aquitaine, dont il est président d'honneur. Il est auteur et co-auteur de nombreux livres, dont Energetics of the Climate System, paru en 2025 édité chez Wiley/ISTE. Hervé est très engagé pour une large diffusion des sciences, et les questions d'égalité des chances et de transition juste.

Jean Jouzel
Jean Jouzel est paléoclimatologue et glaciologue de renommée mondiale, connu pour ses travaux sur les glaces de l’Antarctique et du Groënland et les reconstitutions des climats passés. Il a été vice-président du groupe scientifique du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Il a reçu le prix Nobel de la paix en 2007 et directeur de l’IPSL de 2001 à 2008. Il est également récipiendaire de la médaille d'or du CNRS en 2002 et du prix Vetlesen en 2012, et largement reconnu pour sa présence auprès du grand public et des décideurs.

Robert Vautard
Robert Vautard est actuellement co-président du Groupe 1 du GIEC sur les bases physiques du climat. Il a dévoué ses travaux à plusieurs sujets environnementaux, dont la modélisation de la pollution atmosphérique et la compréhension du changement climatique, en particulier via l'étude des événements climatiques extrêmes et des climats régionaux. Il est directeur de recherche au CNRS et travaille à l'Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL), un institut majeur de recherche en sciences de l'environnement en France. Il a publié plus de 200 articles dans des revues scientifiques de premier plan et a participé à plusieurs rapports du GIEC. Il a aussi participé à plusieurs projets européens et a coordonné plusieurs projets nationaux et européens.
Gérard Mégie (1995-2000)
Gérard Mégie est un physicien de l'atmosphère de renommée mondiale, distingué par de nombreux prix et récompenses. Il est aussi largement reconnu pour ses contributions à l’enseignement, en tant que professeur à Sorbonne Université et à la structuration de la recherche aux niveaux national, européen et international, et pour ses qualités pédagogiques et humaines. Ancien élève de l’École polytechnique, il a effectué ses recherches au Service d’Aéronomie (aujourd’hui LATMOS) qu'il a dirigé de 1996 à 2000.
Il a ensuite fondé puis dirigé l’Institut Pierre-Simon Laplace jusqu’en novembre 2000, date à laquelle il a été nommé Président du CNRS. Il a assuré cette fonction jusqu'à son décès en juin 2004. Membre de l'Académie des Sciences, Gérard Mégie a présidé la Commission internationale de l'ozone de 1988 à 1996, le comité scientifique sur la stratosphère de la commission européenne de 1990 à 2004, le comité scientifique pour l'observation de la Terre de l'ESA. Il a également co-présidé le comité scientifique international auprès des parties au Protocole de Montréal et a été membre du High level political expert group on European research de l'Union Européenne.

Jean Jouzel (2001-2008)
Jean Jouzel est paléoclimatologue et glaciologue de renommée mondiale, connu pour ses travaux sur les glaces de l’Antarctique et du Groënland et les reconstitutions des climats passés. Il a été vice-président du groupe scientifique du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Il a reçu le prix Nobel de la paix en 2007 et directeur de l’IPSL de 2001 à 2008. Il est également récipiendaire de la médaille d'or du CNRS en 2002 et du prix Vetlesen en 2012, et largement reconnu pour sa présence auprès du grand public et des décideurs.
Hervé Le Treut (2008-2019)
Hervé Le Treut est climatologue, physicien et professeur spécialiste de la modélisation du climat. Il est membre de l'Académie des Sciences et a longtemps enseigné notamment à l'École polytechnique et à Sorbonne Université. Ses travaux portent sur la modélisation numérique du système climatique et la compréhension des perturbations radiatives du climat, en particulier le rôle de l'effet de serre additionnel lié aux activités humaines. Il a largement contribué aux rapports du GIEC et participe aujourd’hui au groupe d’experts locaux AcclimaTerra en Nouvelle-Aquitaine, dont il est président d'honneur. Il est auteur et co-auteur de nombreux livres, dont Energetics of the Climate System, paru en 2025 édité chez Wiley/ISTE. Hervé est très engagé pour une large diffusion des sciences, et les questions d'égalité des chances et de transition juste.
Robert Vautard (2020-2023)
Robert Vautard est actuellement co-président du Groupe 1 du GIEC sur les bases physiques du climat. Il a dévoué ses travaux à plusieurs sujets environnementaux, dont la modélisation de la pollution atmosphérique et la compréhension du changement climatique, en particulier via l'étude des événements climatiques extrêmes et des climats régionaux. Il est directeur de recherche au CNRS et travaille à l'Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL), un institut majeur de recherche en sciences de l'environnement en France. Il a publié plus de 200 articles dans des revues scientifiques de premier plan et a participé à plusieurs rapports du GIEC. Il a aussi participé à plusieurs projets européens et a coordonné plusieurs projets nationaux et européens.
Sophie Godin-Beekmann (depuis 2023)
Physicienne de formation et chercheuse instrumentaliste, Sophie Godin-Beekmann est spécialiste de la composition de l’atmosphère et en particulier de la couche d’ozone et l’évolution de la stratosphère en liaison avec le changement climatique. Elle étudie la destruction de l’ozone au-dessus des régions polaires et à l’échelle globale, ainsi que l'évolution des aérosols stratosphériques. Au long de sa carrière, elle a occupé de nombreuses fonctions au service de la communauté scientifique : déléguée scientifique à l’INSU (CNRS) dans la section Océan-Atmosphère, directrice de l’Observatoire Saint-Quentin-en-Yvelines puis directrice adjointe scientifique à l’INSU, et aujourd'hui directrice de l'IPSL. Elle a également assuré la présidence de la Commission internationale sur l'ozone (IO3C) de 2016 à 2024.

Susan Solomon
Susan Solomon is the Lee and Geraldine Martin Professor of Environmental Studies at the Massachusetts Institute of Technology. Solomon is one of the leaders in the field of atmospheric science. Her papers have provided both key measurements and theoretical understanding regarding ozone destruction. In l986 and l987, she made some of the first measurements that pointed towards chlorofluorocarbons as the cause of the Antarctic ozone hole. In March of 2000, she received the National Medal of Science, the United States' highest scientific honor, for "key insights in explaining the cause of the Antarctic ozone hole”.
She is the recipient of many other honors and awards, including the highest awards of the American Geophysical Union (the Bowie Medal), the American Meteorological Society (the Rossby Medal), and the Geochemical Society (the Goldschmidt Medal). She also received the Grande Medaille of the Academy of Sciences in Paris in 2008 and the Crafoord Prize of the Swedish Academy of Sciences in 2018. She is a recipient of more than 20 honorary doctoral degrees from universities worldwide. She is a member of the U. S. National Academy of Sciences, the American Philosophical Society, and the Pontifical Academy of Sciences, and is a Foreign Associate of the French Academy of Sciences and the Royal Society. She served as co-chair of the Fourth Assessment of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC, 2007) climate science report. She was named one of the year’s 100 most influential people in Time magazine in 2008.

Pascale Braconnot
Pascale Braconnot est spécialiste de la modélisation globale du climat et de la paléoclimatologie au LSCE-IPSL et a participé à la rédaction des trois derniers rapports du GIEC. Elle a été vice-chair du Joint Scientific Committee du WRCP (2023-2024). Elle a coordonné le développement du modèle numérique complet du système Terre de l’IPSL et le pôle de modélisation de l'IPSL. Elle est actuellement responsable de l'infrastructure de recherche CLIMERI-France sur la modélisation du climat et de ses changements. En 2009, elle reçoit la médaille Milutin Milanković de l’European Geophysical Union, pour ses travaux originaux sur la compréhension des rôles relatifs des paramètres orbitaux au cours des deux dernières périodes interglaciaires et, en particulier, pour son implication majeure dans le projet d'intercomparaison des modèles paléoclimatiques pour l'Holocène moyen.

Julie Deshayes
Julie Deshayes, océanographe physicienne de formation, est directrice de recherche au CNRS, affectée au laboratoire LOCEAN à Paris. Depuis 2015, elle consacre ses travaux de recherche à la modélisation des océans pour les applications climatiques, en employant notamment des techniques IA pour mieux quantifier les incertitudes de ces modèles et réduire leurs coûts numériques. Elle co-dirige le Centre de Modélisation du Climat de l’IPSL depuis 2024, et s’exprime fréquemment dans des articles, interviews et conférences sur le Gulf Stream, le changement climatique, la modélisation des océans et du climat, et les apports de l’intelligence artificielle pour ces diverses thématiques scientifiques.

Marie-Alice Foujols
Marie-Alice Foujols est ingénieure de recherche, experte en calcul intensif et en modélisation du climat, à l’IPSL. Entre 1996 et 2019, elle a largement contribué au développement du modèle climat de l’IPSL. Directrice adjointe de l’IPSL de 2015 à 2019, Marie-Alice était chargée du suivi du calcul intensif. Elle a également été chargée de la transformation numérique en lien avec la transition environnementale auprès du doyen de la faculté des Sciences de Sorbonne Université de 2019 à 2021. Actuellement elle coanime l’axe Transition du GDR Labos 1point5.

Valérie Gros
Cheffe d’équipe « Chimie atmosphérique expérimentale » au LSCE-IPSL, Valérie Gros est spécialiste de la chimie de l’atmosphère et s’intéresse notamment aux sources et variabilités de Composés Organiques volatils dans divers environnements. Co-animatrice du thème « Composition atmosphère et qualité de l'air » de l’IPSL, elle est également directrice adjointe du SIRTA et co-directrice du centre d'Observation de l'IPSL à partir de 2026.

Martial Haeffelin
Martial Haeffelin est un ingénieur-chercheur au CNRS avec plus de 30 ans d'expérience dans la recherche sur le climat via l’observation de l’atmosphère terrestre. Il a mené des recherches sur l'effet des nuages sur le bilan radiatif global de la Terre dans le centre Langley de la NASA (Virginie, États-Unis) de 1993 à 2001. En 2002, il initie un programme d'observation atmosphérique en surface pour le CNRS-IPSL, développe un observatoire atmosphérique de classe mondiale situé à l'Ecole polytechnique pour étudier le climat et la qualité de l’air en région parisienne et dirige ce programme pendant près de 20 ans.
Il est actuellement directeur adjoint de l'Institut Pierre-Simon Laplace, en charge de l'observation de la Terre, et directeur scientifique d’une Infrastructure de Recherche, ACTRIS-FR, dédiée à l’observation et l’étude du climat, de la météorologie, et de la qualité de l’air. Martial Haeffelin mène des recherches sur les processus physiques des nuages et les moyens d’observation par télédétection, ainsi que les interactions entre la couche limite atmosphérique et la surface en environnements urbains, pour mieux quantifier le rafraichissement apporté par la végétation en milieu urbain. Il est l'auteur et co-auteur de plus de 130 articles évalués par des pairs.

Benoit Laurent
Benoit Laurent est physico-chimiste de l’atmosphère et professeur à l’Université Paris Cité. Il mène ses recherches au LISA-IPSL sur les aérosols atmosphériques. Après avoir étudié les poussières minérales, leur processus d’émission et leurs dépôts atmosphériques, à l’aide de modèles numériques et de mesures in situ, il s’est plus récemment intéressé à l’étude des aérosols anthropiques et des microplastiques dans les retombées atmosphériques. Ces activités l’ont notamment amené à participer au développement de collecteurs de dépôts atmosphériques autonomes, automatisés et séquentiels. Il est actuellement co-responsable du master « Risques et Environnement ».
Gilles Reverdin
Directeur de recherche et océanographe at LOCEAN-IPSL, Gilles Reverdin a une longue histoire des campagnes océanographiques du laboratoire. Il contribue à la collecte, la validation et l’analyse des observations de l’océan depuis plus de 35 ans. Il étudie le rôle de l’océan dans le système climatique présent, à la fois à travers ses échanges avec l’atmosphère et sa dynamique et est l’un des coordinateurs du projet Coriolis.

Vincent Thieu
Vincent Thieu est maître de conférences à Sorbonne Université et membre du laboratoire METIS-IPSL. Ses recherches portent sur le fonctionnement biogéochimique des hydrosystèmes continentaux soumis aux pressions anthropiques. Il développe des modèles capables de représenter les transferts de nutriments et de carbone — y compris les gaz à effet de serre — en lien avec les processus microscopiques (planctoniques, bactériens, etc.) au sein des écosystèmes aquatiques. Ses travaux s’appuient également sur des suivis de terrain, en rivières comme en lacs, portant à la fois sur la physico-chimie de l’eau et sur l’interprétation de la couleur de l’eau à partir d’outils de télédétection.

Sophie Cloché
Ingénieure de recherche CNRS depuis 2001 à l'IPSL, Sophie Cloché est cheffe du service ESPRI-Obs de l’IPSL et cheffe de projet dans le cadre d’activités en lien avec les missions spatiales d’observation de la Terre. Depuis plus de 25 ans, elle a participé au développement de bases de données en France et au niveau international et à la mission spatiale franco−indienne d’observation de la Terre Megha−Tropiques, développant une expertise sur le traitement de données spatiales et la gestion et la valorisation de la donnée scientifique d’autre part, activités qui ont permis de bâtir le centre de calcul et données de l'IPSL, ESPRI.
Guillaume Levavasseur

Ingénieur de recherche à Sorbonne Université depuis 2016, Guillaume Levavasseur est responsable de la plateforme ESPRI-Mod de l’IPSL depuis 2019. Spécialiste des données issues de la modélisation climatique, il coordonne le développement d’outils et de services pour la gestion, le contrôle qualité et la diffusion de données climatiques. Sous son impulsion, la plateforme est devenue une référence européenne et un acteur clé de l’infrastructure mondiale ESGF. Il représente aujourd’hui la France dans plusieurs instances stratégiques du WCRP et du GIEC.

Karim Ramage
Ingénieur de recherche au CNRS depuis 2006, Karim Ramage est responsable de la plateforme ESPRI-Infra à l’IPSL et directeur technique adjoint de l'infrastructure de recherche Data Terra. Depuis plus de 20 ans, il a participé et piloté le développement de systèmes d'informations numériques dédiés à la gestion, le traitement et l'exploitation des données du système Terre, services qui ont contribué à l'édification du centre de calcul et de données de l'IPSL.

Philippe Bousquet
Enseignant-chercheur, Philippe Bousquet est spécialiste de la modélisation du gaz carbonique et du méthane atmosphériques. Il a montré que la forte variabilité interannuelle observée dans l’accumulation du CO2 atmosphérique s'explique par les échanges entre l’atmosphère et la biosphère continentale tropicale. Il a plus récemment proposé des scénarios expliquant les fluctuations complexes du méthane dans l’atmosphère depuis 2007 et initié la plus grande synthèse réalisée à ce jour sur le bilan de méthane à l’échelle planétaire. Il enseigne la physique de l’environnement à l’UVSQ et à Paris-Saclay. Il est directeur du Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE) depuis 2020.

Damien Cardinal
Professeur en chimie marine et biogéochimie à Sorbonne Université au LOCEAN-IPSL, Damien Cardinal est spécialiste des processus biogéochimiques notamment dans l’océan austral. Coordinateur du master Sciences de la Mer de Sorbonne Université et des projets enseignement IPSL e-CaIPSuL et e-courses for masters. Il a également été coordinateur au LOCEAN pour SWINGS, SINDIA, NUNDERGROUND et MARGO.
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Laurence Picon
Laurence Picon est professeure émérite à Sorbonne Université. Elle a enseigné la physique, la physique de l'atmosphère et la télédétection à tous les niveaux universitaires. Elle a exercé à plusieurs reprises des responsabilités importantes au sein d’un master d’environnement à Sorbonne Université et d’une spécialité Océan-Atmosphère-Télédétection, ainsi qu’au niveau de l’École Doctorale des Sciences de l’environnement d’Île-de-France. Ses travaux de recherche au Laboratoire de Météorologie Dynamique ont porté sur l'étude du climat des régions tropicales à partir des longues séries de données spatiales et de sa modélisation à large échelle.

Solène Turquety
Solène Turquety est professeure à Sorbonne Université au LATMOS-IPSL. Elle a obtenu un doctorat en sciences atmosphériques en 2003 à l'université Pierre et Marie Curie (UPMC) et a enrichi sa carrière par des travaux postdoctoraux à l'université Harvard et au LATMOS-IPSL. Solène Turquety enseigne et mène des recherches à Sorbonne Université où elle s'intéresse particulièrement à l'impact des événements estivaux extrêmes (sécheresse, canicule, incendies de forêt) sur l'atmosphère et la qualité de l'air. Solène Turquety est l'auteure ou la co-auteure de 85 publications scientifiques. Elle a reçu la médaille de bronze du CNRS en 2013.

Nicolas Pige
Chercheur postdoctoral en géologie à GEOPS-IPSL, Nicolas Pige travaille sur le projet ANR Biocod sur la productivité biologique océanique pendant les transitions glaciaires-interglaciaires, dans le but de tester les hypothèses liant les variations de la concentration en dioxyde de carbone atmosphérique et la productivité de la biosphère.

Pierre Sepulchre
Chercheur CNRS dans l’équipe CLIM du LSCE, Pierre Sepulchre explore les liens entre géosphère, climat et biodiversité aux échelles de temps géologiques avec comme outil central le modèle système Terre de l'IPSL. Il travaille notamment sur les rétroactions entre climat et végétation au cours de son histoire évolutive. Il a été co-responsable de l'équipe de modélisation du climat au LSCE de 2018 à 2024 et responsable pendant huit ans du projet collectif d'heures de calcul « modélisation du climat » déposé auprès de GENCI. Depuis 2023, Pierre est directeur adjoint en charge de la recherche de la Graduate School « Géosciences, climat, environnement, planètes » de l'Université Paris-Saclay.

Laurent Bopp
Directeur de recherche au LMD-IPSL et directeur adjoint de l’IPSL, Laurent Bopp travaille sur la modélisation du cycle du carbone dans l’océan sur plusieurs échelles de temps. Il s’intéresse notamment à l’évolution du puits de carbone, à l’acidification et plus globalement aux impacts du changement climatique sur les écosystèmes marins. Il a participé aux précédents rapports du GIEC et, en 2025, reçoit la médaille d’argent du CNRS et rentre à l’Académie des Sciences.

Coraline Leseurre
Coraline Leseurre a rejoint le laboratoire LOCEAN de l’IPSL en 2016 comme stagiaire, et ne l’a finalement jamais vraiment quitté. Elle y a préparé puis soutenu, en 2022, sa thèse de doctorat sur les mécanismes qui contrôlent l’absorption du CO2 anthropique et l’acidification de l’océan, en s’appuyant sur de longues séries d’observations dans l’Atlantique Nord et l’océan Indien Austral. Depuis 2023, Coraline est chercheuse post-doctorale à l’Institut Flamand de la Mer (Flanders Marine Institute, VLIZ), à Ostende en Belgique, où elle étudie les échanges air-mer des trois principaux gaz à effet de serre — CO2, le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O) — dans l'océan Arctique (plus précisément dans les systèmes de fjords du Groenland et de l'archipel du Svlabard).
Hélène Chepfer
Professeure de physique atmosphérique à Sorbonne Université, Hélène Chepfer utilise la télédétection et ses applications pour la recherche sur le climat au LMD-IPSL. Elle s’intéresse particulièrement aux nuages et aux effets radiatifs, avec les missions spatiales lidar et rayonnement comme EarthCare ou Calipso/Atrain. Elle a grandement contribué au développement du SIRTA, est directrice adjointe de l’Académie Spatiale d’Ile-de-France et membre de l'Advisory Comittee for Earth Observation de l'Agence Spatiale Européenne.

Cathy Clerbaux
Cathy Clerbaux est directrice de recherche au LATMOS-IPSL et travaille sur la surveillance de la composition atmosphérique et du climat sous l'influence des activités humaines, à partir de l'analyse quotidienne de données satellite. Avec son équipe elle surveille les températures à différentes altitudes, les pics de pollution (particules, monoxyde de carbone, ozone), les grands feux qui émettent des polluants, les émissions d'ammoniac lié à l'agriculture intensive et l'élevage, le trou d'ozone, et les éruptions volcanique (SO2 et cendres). Elle a reçu la médaille d'argent du CNRS en 2021.

Cyril Crevoisier
Cyril Crevoisier est directeur de recherche CNRS au Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD-IPSL). Spécialiste en analyse de la radiation atmosphérique, ses travaux de recherche portent sur l'analyse des mesures du rayonnement atmosphérique effectuées depuis l'espace par divers instruments, en particulier dans le domaine thermique et infrarouge à ondes courtes, afin d'obtenir des informations sur l'évolution et la variabilité des variables climatiques. Il est responsable de l’équipe « Atmosphère, biosphère et climat par télédétection » du LMD et préside le comité scientifique pour les sciences de la Terre du Centre national d’études spatiales.

Juan Cuesta
Enseignant-chercheur en physique au LISA-IPSL, Juan Cuesta est le responsable de l'Académie Spatiale d'Île-de-France à l'Université Paris Est Créteil et chaire d’excellence du CNES et de l’UPEC. Il développe des approches spatiales innovantes pour étudier l'impact sur la qualité de l'air et le climat des polluants majeurs de l'atmosphère, les particules d’origine anthropique et naturelle et l’ozone troposphérique. Ses travaux ont permis d'observer pour la première fois la répartition 3D journalière des particules dans l'atmosphère et la distribution de la pollution à l'ozone proche de la surface — travaux récompensés avec le prix La Recherche dans la catégorie environnement en 2014.

Sarah Safieddine
Chargée de recherche CNRS au LATMOS-IPSL, Sarah Safieddine s’intéresse aux températures terrestres et atmosphériques mondiales, ainsi que leurs interactions avec la chimie atmosphérique et les polluants à l'échelle mondiale et locale. A la suite de sa thèse à Sorbonne Université, Sarah intègre le MIT pour deux années de post-doctorat, avant de rejoindre le CNRS en tant que chercheuse.

Audrey Chatain
Chargée de recherches depuis 2024 au LATMOS-IPSL, Audrey Chatain étudie les atmosphères planétaires grâce à l'analyse d'observations spatiales, des modélisations climatiques et des expériences de laboratoire. Elle est experte de la formation des aérosols organiques et des nuages de méthane sur Titan, la plus grande lune de Saturne, ce qui lui a permis de faire partie de l'équipe scientifique de la prochaine mission de la NASA vers Titan, Dragonfly.

François Forget
François Forget est directeur de recherche au LMD-IPSL, spécialiste de l’étude des environnements sur les autres planètes Pour cela il est membre des équipes scientifiques de missions spatiales comme Mars Express, Mars Reconnaissance Orbiter, Trace Gas Orbiter, Insight, Hope (vers Mars), New Horizons (vers Pluton), Da Vinci (vers Vénus). Au LMD, Il a développé une équipe de recherche en modélisation numérique des climats planétaires et exoplanétaires. Il est membre de l’Académie des sciences, médaille d’argent du CNRS en 2022, et a été responsable du Pôle Système Solaire de l’IPSL de 2009 à 2017.
Les « Jeunes engagé·es »
représenté·es par Nicolas Bienville, Mathilde Bourreau, Elisa Richard
Les « Jeunes engagé·es » est un groupe d’environ une trentaine de personnes, qui rentrent dans la catégorie early career, avec des doctorant·es, ingénieur·es, post doc, jeunes chercheur·euses. Chacun·e est le·a bienvenu·e, et la quantité de temps investi est laissée au libre choix de chacun·e.
La structure est organisée en groupes de travail, qui sont actuellement débunkage de mythes sur le climat, rédaction d’un article scientifique qui a pour visée de mettre en évidence l’importance de normes claires, de formations et de support institutionnel pour permettre aux jeunes scientifiques de s’engager de manière saine, légitime et efficace, création de séminaires pour les membres de l’IPSL et de formations pour le grand public, interventions dans les écoles, activisme et média training. Ces groupes sont créés en fonction des intérêts de chacun·e des membres, et de nouveaux groupes peuvent donc être ajoutés. Chaque membre peut participer à autant de groupes qu’iel veut.
Notre génération de chercheur·euses en sciences du climat et de l’environnement ne s’engage plus seulement par curiosité intellectuelle. Le moteur de notre travail, aujourd’hui, naît d’un besoin de cohérence profonde entre nos valeurs, nos savoirs et les crises multiples qui bouleversent notre époque.
Cela questionne notre rôle en tant que scientifique et la responsabilité que nous avons au cœur de la société. Nous pensons que la recherche n’est pas seulement productrice de connaissance, mais devrait aussi guider les actions pour faire face à la crise environnementale. Ce postulat implique de repenser nos pratiques : réfléchir à l’éthique de la recherche, à son impact environnemental, à nos modes de communication et à nos collaborations avec les autres acteurs de la société (politiques, associations, citoyen·nes). Nous croyons que, plus que jamais, la coopération, la confiance et l’engagement collectif sont les conditions d’une recherche à la hauteur des défis climatiques, écologiques et sociétaux.
Le collectif Minuit 12
Minuit 12 est un collectif de création, recherche et activisme destiné aux artistes qui explorent les thèmes liés au climat et à la biodiversité. Fondé en 2021 par les artistes et danseuses Pauline Lida, Jade Verda et Justine Sène, le corps est notre matière première de création.
Nous travaillons, réfléchissons, formulons les contours d’une création artistique commune, modelée par la connaissance toujours plus fine du vivant, de la biodiversité et des phénomènes climatiques bouleversés. Chacune de nos créations explore la manière dont le corps et les sens s’intègrent, dialoguent et questionnent notre rapport aux milieux naturels. Nous aimons le vent, les vagues, la montagne. Nous dessinons un univers nocturne, onirique et organique.
Notre identité est hybride : créative et activiste. Compagnie de danse professionnelle le jour et collectif activiste la nuit. Nous réunissons des danseuses et danseurs aux univers variés et des artistes pluridisciplinaires. Nous produisons des pièces chorégraphiques, des court-métrages et des performances hybrides. Nous participons à la puissante mobilisation écologiste en utilisant la danse comme mode d’action.
L’orchestre L’Échappée belle
L’orchestre L’Échappée belle est un ensemble instrumental composé d’une quarantaine de musiciens, créé en 2021 par Noé Clément (postdoctorant à l'IPSL) et Christophe Zhang (chercheur en mathématiques et chef d'orchestre). Il rassemble des amis de longue date, jeunes actives et actifs (chercheur·euse·s, ingénieur·e·s, enseignant·e·s), passionné·e·s de musique classique et désireux de partager cette passion commune avec un public large. Les concerts de l'orchestre sont ponctués de présentations des œuvres interprétées pour donner des clés d'écoute au public et rendre la musique classique accessible à tous.
L’artiste Cobie
Cobie est un artiste ardécho-grenoblois autodidacte de 46 ans qui a suivi un cursus universitaire aux antipodes de la création artistique. Cependant, il a toujours pratiqué dans son coin le dessin, la peinture et l’écriture pour son plaisir et celui, supposé, de ses proches. À partir de 2001, il commence à compiler une série d’aphorismes et de textes très courts sous l’appellation Le cas échéant, nom que prendra également le collectif d’écriture qu’il constitue avec ses deux complices artistiques de toujours, la peintre Xéa et le musicien 5D.
Il va mettre en page et sérigraphier manuellement cette série sous forme d’affiches indépendantes qu’il va coller dans les rues de différentes villes (Grenoble, Lyon, Marseille, Lille, Paris...) dans l’idée de surprendre les passants avec un discours décalé et de ne pas laisser l’espace public à la seule publicité. Cette activité est alors menée sans arrière-pensée auto-promotionnelle, juste pour le plaisir de surprendre. Ces affiches ne sont d’ailleurs pas signées. La forme utilisée est cependant assez caractéristique dans sa simplicité pour créer une série cohérente et une identité à part entière.
En marge de la série Le cas échéant et de la sérigraphie, il touche à tous les supports possibles, de la peinture à la vidéo en passant par la gravure, l’écriture ou le son. Quel que soit le support choisi, la démarche artistique reste la même : le décalage, l’absurde et l’humour pour aborder des thèmes souvent graves, que ce soit dans l’actualité, la politique, le rapport aux autres ou la philosophie. L’idée de Cobie n’est surtout pas d’expliquer la vie ou d’énoncer des Vérités Absolues, mais plutôt d’interroger et de donner à réfléchir au travers d’un univers fait d’absurde, de poésie et d’humour noir. Très noir. C’est dans les années 2010 qu’il est remarqué par un commissaire d’exposition grenoblois et invité à participer à diverses manifestations collectives estampillées « street art », notamment dans la région grenobloise.
En 2018 et 2019, il est invité à présenter sa première exposition solo au centre d’art SpaceJunk, à Grenoble, puis dans la galerie d’art contemporain La Nouvelle Manufacture, à Saint-Martin-de-Valamas, en Ardèche. C’est également la période à partir de laquelle il devient artiste plasticien à plein temps.
