Soutenance
Robin Locatelli (LSCE)
Date et heure : Le 11-12-2014 à 14h00
Type : thèse
Université qui délivre le diplôme : UVSQ
Lieu : LSCE (bat 701, P 17C)
Une meilleure connaissance du cycle biogéochimique du méthane est un élément fondamental dans la compréhension du changement climatique actuel. La modélisation inverse est une des méthodes permettant d’estimer les sources et puits de méthane en combinant l’information venant d’observations atmosphériques, d’une connaissance a priori des flux de méthane, et d’un modèle de chimie-transport. Cependant, les erreurs liées à la modélisation du transport atmosphérique sont apparues comme une limitation de plus en plus dominante de cette méthode suite à l’augmentation du nombre et de la diversité des observations.
Après avoir montré que l’impact des erreurs de transport sur les inversions des flux de méthane pouvait être important, j’ai cherché à améliorer les capacités de la version offline de LMDz, modèle de transport utilisé pour simuler le transport atmosphérique dans le système inverse du LSCE. Pour cela, j’ai intégré des développements récents (paramétrisation de la convection profonde, de la diffusion verticale et du mélange non-local dans la couche limite) et raffiné la résolution horizontale et verticale.
En exploitant les différentes versions disponibles de LMDz, neuf inversions atmosphériques ont été réalisées, estimant les sources et puits de méthane entre 2006 et 2012. Deux périodes de fortes émissions ont été mises en évidence : en 2007 et en 2010, qui ont principalement été attribuées à des anomalies dans les régions tropicales et en Chine, où des événements climatiques majeurs ont été observées (Amérique du Sud et Asie du Sud-Est) et où le développement se poursuit à un rythme soutenu (Chine), même si les émissions de certaines inventaires sont surestimés.
rlocat@lsce.ipsl.fr