Soutenance
Alice RENAULT (LOCEAN)
Date et heure : Le 04-10-2011 à 14h30
Type : thèse
Université qui délivre le diplôme : UPMC
Lieu : UPMC, 4 place Jussieu, Paris 5e, Amphithéâtre ASTIER, bâtiment ESCLANGON
M. Damien CARDINAL, Président du Jury, LOCEAN, Paris
Mme Christine PROVOST, Directrice de thèse, LOCEAN, Paris
M. Young Hyang PARK, Co-directeur de thèse, MNHN, Paris
M. Eberhard FAHRBACH, Rapporteur, AWI, Bremerhaven
M. Herlé MERCIER, Rapporteur, LPO, Brest
Mme Véronique GARCON, Examinateur, LEGOS, Toulouse
M. Loïc JULLION, Examinateur, NOC, Southampton
Mme Nathalie SENNECHAEL, Examinateur, MNHN, Paris
Les données in-situ recueillies lors du projet Drake ont permis d’aborder différents aspects de la circulation du Courant Circumpolaire Antarctique (ACC) dans le Passage de Drake.
En Janvier-Février 2006, deux sections hydrographiques de haute résolution ont été réalisées en trois semaines sous la trace 104 du satellite altimétrique Jason-1. La répétition des mesures dans un intervalle de temps aussi court est exceptionnelle. De fortes différences des propriétés hydrographiques sont observées sur toute la colonne d’eau entre les deux traversées. Si une partie de ces différences est imputable à la modification des positions des fronts, la majorité des différences suggère une hétérogénéité spatiale des eaux en amont de la section. Ainsi, interpréter en termes climatiques des différences de sections hydrographiques parfois séparées de plusieurs années est contestable.
Des profils de vitesses horizontales sur toute la profondeur d’eau sont mesurés avec une précision exceptionnelle (erreur<3 cm s-1) à chaque station. Les vitesses sont utilisées pour référencer les vitesses géostrophiques calculées à partir des données hydrographiques et estimer le transport absolu à travers la section. Les transports des deux sections sont estimés avec une barre d’erreur extrêmement faible : 145 Sv ± 8.8 Sv et 137.9 ± 10.5 Sv.
Des mesures courantométriques obtenus pendant 3 ans dans le Nord du Passage de Drake documentent la circulation dans le bassin de Yaghan. Les vitesses sont orientées vers l’Est à toutes les profondeurs sauf au milieu du bassin de Yaghan, où les vitesses sont orientées vers l’Ouest. La comparaison des données in-situ et des vitesses déduites de l’altimétrie est excellente.
alice.renault@locean-ipsl.upmc.fr