Soutenance
Anaïs Barella (LMD)
Date et heure : Le 12-05-2014 à 14h30
Type : thèse
Université qui délivre le diplôme : UPMC
Lieu : Tour 22-23, 4ème étage, Salle de conférence 401.
Mme.BRAUD Isabelle, IRSTEA, rapporteuse
M. WIGNERON Jean-Pierre, INRA, rapporteur
Mme. PILES María, UPC, examinatrice
M. BALSAMO Gianpaolo, ECMWF, examinateur
Mme. TUZET Andrée, INRA, examinatrice
M. AIRES Filipe, ESTELLUS, codirecteur de thèse
M. POLCHER Jan, LMD/IPSL, directeur de thèse
Cette thèse étudie l’évaporation et l'humidité du sol, deux paramètres clefs du cycle hydrologique et du système climatique.
L’évaporation potentielle (ETP) est un paramètre clef pour les modèles hydrologiques et agronomiques qui décrit les interactions entre la surface et l'atmosphère. Il constitue la base des estimations de l'évaporation réelle. Nous avons évalué, à l'échelle globale et pour le climat actuel ainsi que pour les changements attendus, des estimations de l'ETP basées sur des principes physiques ainsi que des approches empiriques. La méthode d'estimation du flux potentiel conseillée par la Food and Agriculture Organization (FAO) montre une sous évaluation par rapport au schéma de surface, ce qui a pu être relié à certaines hypothèses faites. Ceci implique aussi une sensibilité plus faible au changement climatique de la formulation proposée par la FAO. Nous avons aussi constaté que les méthodes empiriques ne représentent pas correctement l'impact du changement climatique sur l'ETP.
L'humidité du sol est analysée du point de vue de la température de brillance en Bande-L (TB). Cette mesure du rayonnement émis par la surface dans une bande spectrale sensible à l'eau dans les premiers centimètres du sol, constitue une des pistes pour l'estimation de l'humidité de surface depuis l'espace. Des mesures de TB ont été comparées, au dessus de la Péninsule Ibérique, à des données simulées par deux schémas de surface. Un bon accord a été trouvé entre les observations et les simulations sur l'évolution temporelle des signaux. Par contre, les structures spatiales peuvent être très différentes au cours de l’automne et l'hiver à cause de cycles annuels très contrastés.
Anais.Barella-ortiz@lmd.jussieu.fr