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Actualités scientifiques

Une équipe de recherche internationale a reconstitué la disponibilité en eau dans le monde au cours du mois le plus sec des années 1902-2014 en utilisant des modèles climatiques et de nouvelles observations. Les chercheurs ont ensuite comparé la disponibilité en eau des années 1985-2014 à celle de la première moitié du XXe siècle. Ils ont ainsi pu tracer un schéma global de l'évolution de la disponibilité en eau au cours des trois dernières décennies.

Une étude a conduit à la première découverte de pigeonite (un silicate du groupe des clinopyroxènes) dans la Ligne Volcanique du Cameroun, un minéral pourtant très rare en contexte géologique intraplaque alcalin.

Selon une collaboration internationale, la sécheresse estivale qui a frappé l'Europe en 2018 s'explique en partie par la canicule printanière qui l'a précédée : celle-ci a déclenché une croissance précoce et rapide des végétaux qui a épuisé l'humidité du sol dans les régions où dominent les prairies et les cultures.

Des chercheurs ont étudié l’acidification future de l’océan Arctique en appliquant une nouvelle technique d’analyse des simulations climatiques, « l’analyse par contrainte émergente » qui permet de réduire les incertitudes sur les projections climatiques en sélectionnant les modèles reproduisant le mieux certaines caractéristiques observées aujourd’hui.

Pour la première fois, des peintures murales de la fin du Moyen-Âge ont pu être datées de manière absolue, grâce à la mesure du carbone 14 contenu dans un pigment très répandu dans la peinture, le blanc de plomb. Ce résultat, obtenu au Laboratoire de mesure du carbone 14 ouvre la voie à la datation absolue d’œuvres peintes de l’Antiquité au 19e siècle. Il fait l’objet d’une publication dans la revue Scientific Reports, le 12 juin 2020.

L'épidémie de COVID-19 cause un ralentissement sans précédent des activités humaines dans le monde, qui impacte les émissions de CO2 pour différents secteurs. CARBON MONITOR, initié par l'IPSL, est une collaboration internationale visant à collecter et analyser de nouveaux jeux de données, souvent disponibles en temps réel, sur le transport routier, la mobilité des personnes, le transport aérien, la consommation journalière de gaz et d’électricité, et des données mensuelles de production industrielle pour produire une nouvelle estimation de la dynamique des émissions journalières depuis le 1er janvier 2019 jusqu'à maintenant.

La dernière version de la base internationale de données SOCAT (Surface Ocean CO2 Atlas) a été rendue publique le 16 Juin 2020. Cette base, qui rassemble plus de 30 millions d’observations du dioxyde de carbone dans les eaux de surface de l’océan mondial, est le fruit d’une collaboration internationale initiée en 2007 et à laquelle participe le Laboratoire d'océanographie et du climat : expérimentation et approches numériques (LOCEAN-IPSL).

Grâce à une méthode innovante utilisant des mesures satellitaires du sondeur IASI, une équipe de chercheurs franco-allemands du LISA, LATMOS, KIT et LSCE a pu observer la distribution tridimensionnelle (3D) des poussières lors de la naissance des tempêtes au cœur du Sahara, et son évolution deux fois par jour, pour la première fois depuis l’espace. 

Une étude internationale associant des mesures dans la glace du mont Blanc et une simulation numérique des dépôts atmosphériques sur les Alpes (modèle FLEXPART) a permis d’évaluer la qualité de l’estimation des émissions anthropiques de Pb et Cd et de leur évolution en Europe.

La teneur atmosphérique en dioxyde de carbone à Paris a fortement décru, très vite après le début du confinement des habitants, jusqu’à atteindre une valeur très proche de celle de Saclay (Essonne). Cette homogénéisation des teneurs en CO2, totalement exceptionnelle à cette saison, témoigne d’une baisse des émissions de CO2 en région parisienne.