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Actualités scientifiques

C’est l’événement de ce début d’année pour le LATMOS-IPSL : le nano-satellite va être, sauf contre-ordre de dernière minute, mis en orbite le 23 janvier prochain à 15h40 par la fusée Falcon 9 opérée par SpaceX depuis la base américaine de Cap Canaveral en Floride.

Selon une nouvelle étude internationale à laquelle a participé le LSCE-IPSL, les prairies naturelles et les pâturages intensifs présentent aujourd'hui des bilans carbone opposés qui se compensent. La pression de l'élevage transforme en effet un puits en source de carbone. D'où l'intérêt de prendre en compte ces écosystèmes dans la lutte contre le réchauffement climatique !

Après les terribles incendies qui ont dévasté l’Australie en janvier, la Sibérie en juin, et la Californie durant l’été, les organismes en charge de la surveillance du climat viennent de confirmer que 2020 a été une année particulièrement chaude. C’est également ce qu’a pu observer depuis l’espace la mission IASI sur laquelle de nombreux chercheurs et ingénieurs de l’IPSL travaillent. Depuis quelques mois, des outils de traitement qui utilisent le « deep learning » permettent d’obtenir des cartes de température très précises, permettant de distinguer les variations qui proviennent des fluctuations naturelles du système océan-atmosphère, par rapport aux perturbations induites par l’accumulation des gaz à effet de serre liés aux activités humaines.

Mieux comprendre la séquestration du CO2 atmosphérique dans l’océan, en particulier la manière dont des éléments chimiques essentiels à ce stockage sont apportés, transportés et transformés par les océans : voici l’objectif de l’expédition océanographique Swings. Du 11 janvier au 8 mars 2021, une équipe impliquant deux laboratoires IPSL (LOCEAN-IPSL et LMD-IPSL) et coordonnée par deux chercheuses du CNRS, parcourra, à bord du Marion Dufresne II affrété par de la Flotte océanographique française, l’océan Austral à la découverte de ses secrets.

Par sa capacité à absorber plus de 90 % de l’excès d’énergie calorifique de l’atmosphère dû au réchauffement climatique et environ 25 à 30 % du CO2 émis par les activités humaines, l’océan joue un rôle crucial dans la régulation du climat. À partir d’observations régulières effectuées depuis 1998, des chercheurs du LOCEAN-IPSL ont montré qu’au cours des 40 dernières années, les concentrations de CO2 dans les eaux antarctiques de fond avaient effectivement augmenté en moyenne et que cette augmentation s’expliquait principalement par l’absorption de CO2 d’origine anthropique.

Dans son histoire, la Méditerranée a subi plusieurs épisodes extrêmes de circulation stagnante à cause notamment de l'apport massif d'eau douce du Nil et des eaux de fonte des glaces du Groenland, avec pour conséquence une diminution de la biodiversité des eaux profondes et des sédiments. Une crise de circulation marine en Méditerranée pourrait-elle se produire dans un futur proche ? Des scientifiques issus de plusieurs laboratoires (dont le LSCE-IPSL et GEOPS-IPSL) apportent des éléments de réponse.

La pandémie de COVID-19 aura au moins eu un effet bénéfique : réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) à travers le monde. Afin de suivre cette diminution dans différents secteurs et pays, en particulier pendant les périodes de confinement, une équipe franco-américano-chinoise a mis au point le premier outil de suivi dynamique des émissions de CO2 : Carbon Monitor. Qu’a-t-on appris ? Interview de Philippe Ciais, directeur de recherche au LSCE-IPSL et co-responsable du développement de ce nouvel outil.

Selon une étude internationale à laquelle ont participé des chercheurs du LSCE-IPSL (CEA-CNRS-UVSQ), une modification importante des courants marins dans le Pacifique Nord aurait favorisé la première migration humaine de l'Asie vers l'Amérique du Nord, à la fin de la dernière période glaciaire.

L'érosion du pergélisol, des sols gelés des régions arctiques, provoque des affaissements de terrain majeurs, aux impacts catastrophiques pour ces territoires sensibles au changement climatique. Le GEOPS-IPSL s'est associé à un institut russe pour en savoir plus sur les mécanismes mal connus derrière ces événements.

En s'appuyant sur des observations, une collaboration internationale impliquant le LSCE-IPSL (CEA-CNRS-UVSQ) montre que l'assèchement de l'air ne réduit pas la photosynthèse dans les régions très humides de la forêt amazonienne. Une affirmation contredite par les modèles climatiques.