Soutenance
Hervé Petetin (LISA)
Date et heure : Le 28-02-2014 à 14h00
Type : thèse
Université qui délivre le diplôme : UPEC
Lieu : UPEC - 61 avenue du Général de Gaulle - Créteil - Salle des thèses au niveau dalle du bâtiment P
José BALDASANO (Barcelona Supercomputer Center), rapporteur
Catherine LIOUSSE (Laboratoire d'Aérologie), rapportrice
Christian SEIGNEUR (CEREA, Ecole des Ponts ParisTech), examinateur
Cornelis CUVELIER (Joint Research Center), examinateur
Frédérik MELEUX (INERIS), examinateur
Matthias BEEKMANN (LISA), directeur de thèse
Olivier SANCHEZ (AIRPARIF), co-directeur de thèse
Entre 2009 et 2010, trois campagnes de mesure — MEGAPOLI, PARTICULES et FRANCIPOL — ont permis de constituer dans la mégalopole parisienne une vaste base de données, diversifiées et complémentaires, sur l’aérosol fin et ses précurseurs gazeux. A la croisée de ces trois projets, ce travail de thèse vise à renseigner certains aspects du bilan de l’aérosol sur Paris, avec une attention particulière portée à ses sources, à travers :(i) l’étude du partage entre imports depuis l’extérieur et production locale de PM2.5 et de ses principaux constituants chimiques (black carbon,matière organique, inorganiques secondaires), (ii) l’évaluation sur l’agglomération des inventaires d’émissions de black carbon et d’oxydes d’azote, (iii) la caractérisation des précurseurs gazeux de nitrate d’ammonium (ammoniac et acide nitrique) et du régime chimique associé(NH3- versus HNO3-limité), (iv) l’étude de certains composés organiques volatils précurseurs d’aérosol organique secondaire et (v) l’analyse de plusieurs sources d’incertitude associées aux imports hivernaux de matière organique vers Paris, et en particulier les émissions liées au chauffage au bois résidentiel. L’ensemble de ces points est traité avec le modèle de chimie-transport CHIMERE, dont ce travail donne ainsi une évaluation diagnostique détaillée. En moyenne annuelle, CHIMERE simule relativement bien les PM2.5 sur Paris, mais présente des compensations d'erreur importantes, notamment au niveau de la spéciation chimique et du partage entre imports et production locale. Les différentes analyses menées permettent de mieux caractériser certaines de ces sources d'erreur.