Orage supercellulaire, pastel à l’huile de Camille Risi d’après photo de www.extremeinstability.com, 2022.

Comment le reconnaître

Un nuage colossal qui tourbillonne. Il ressemble à une sorte de soucoupe volante (géante) tournant sur elle-même.

Origine

Les orages super-cellulaires se forment lorsque le vent change de direction avec l’altitude. Cela confère à la masse nuageuse un large mouvement de rotation. Les descentes d’air froid générées par l’évaporation de la pluie s’enroulent autour des courants d’air montants, si bien que les poches froides se trouvent décalées par rapport aux courants montants. Les poches froides ne peuvent donc plus « couper l’herbe sous le pied » de l’orage. Au contraire, les rafales de vents au bord des poches froides favorisent la monté de l’air dans les courants ascendants, constamment alimentés par de l’air chaud et humide. L’orage super-cellulaire peut donc grossir et se maintenir jusqu’à durer plusieurs heures.

Évolution

Prends garde à la supercellule, elle peut générer beaucoup de dégâts ! Phénomène impressionnant, le cœur du nuage te cuisine des grêlons (voir grêle), des tornades (voir tornades) et des éclairs (voir foudre) spectaculaires.

Fenêtre d’observation

Un nuage de type super-cellulaire peut durer plusieurs heures. Il est très fréquent dans les grandes plaines américaines en été, car l’air près de la surface est chaud et humide, et les vents ont des directions différentes selon l’altitude. Il y en a parfois en France en été mais c’est plus rare.