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Séminaire

Pertes et préjudices dans les pays pauvres

Alessandra Giannini et Sabine Lavorel

Nouvelle séance du séminaire « Changement Climatique : Sciences, Sociétés, Politique » co-organisé par le Centre Alexandre-Koyré (EHESS-CNRS) et l’ENS (CERES).

       

Date de début 22/12/2023 14:00
Date de fin 22/12/2023
Organisateur Centre Alexandre-Koyré (Hélène Guillemot, Aglaé Jézéquel, Amy Dahan)
Lieu ENS, Amphithéâtre Galois, 45, Rue d'Ulm - Paris 5e

Description

Alessandra Giannini, climatologue, LMD ENS
La cause des sécheresses sahéliennes au prisme des politiques climatiques : adaptation et « loss and damage »

Le cas d’étude de la cause des sécheresses sahéliennes de la fin du 20e siècle permet d’aborder plusieurs volets liés à notre compréhension du système climat et à son application à la décision politique.

Je présenterai la démonstration du lien primordial entre océans et climat sahélien afin de discuter d’abord son application dans la prévision saisonnière, présentée comme outil d’adaptation.

Ensuite, je pousserai la même démonstration jusqu’à l’attribution des sécheresses des années 1970 et 1980 aux émissions anthropiques, de gaz à effet de serre et d’aérosols, pour ouvrir la discussion du lien entre attribution et “loss and damage”.

 


Sabine Lavorel, juriste en droit public, Université Grenoble Alpes
Les pertes et préjudices dans le droit international du climat : quelle justice climatique au profit des PED ?

Les pertes et préjudices ont été au cœur des négociations climatiques internationales qui viennent de s’achever à Dubaï. Si la COP28 a sans doute marqué un tournant dans la prise en compte des dommages climatiques par la communauté internationale, la question des pertes et préjudices reste une question sensible que la création d’un nouveau fonds de compensation ne règle pas véritablement.

L’intervention proposée vise à revenir sur les revendications portées par les pays en développement en matière de prise en charge des pertes et préjudices résultant des effets des changements climatiques, et à analyser la manière dont la communauté internationale a répondu à ces revendications.

L’inadéquation de cette réponse s’explique notamment par un facteur : les différents États n’ont pas la même approche de la justice climatique, donc ne défendent pas les mêmes solutions face aux pertes et préjudices.

Informations supplémentaires

La séance se tiendra de 14h à 17h à l’École Normale Supérieure.
45 rue d’Ulm – Paris 5e
Amphithéâtre Galois