Océan Atlantique : que font les émissions biogéniques marines sur la formation d’aérosols ?
Une étude réalisée par une équipe internationale de chercheuses et chercheurs dont l’Université de Cambridge au Royaume Uni et le CNRS en France a étudié, pour la première fois, le rôle des émissions biogéniques marines dans l’océan Atlantique sur la formation de nouvelles particules d’aérosols, précurseurs de noyaux de condensation pour les nuages.
La côte ouest de la Namibie, face à l’océan Atlantique, est un laboratoire à ciel ouvert caractérisé par un couvert quasi permanent de nuages stratiformes marines. Il s’agit du régime nuageux le plus efficace pour réfléchir le rayonnement solaire vers l’espace, induisant ainsi un effet radiatif négatif significatif au sommet de l’atmosphère, qui affecte les gradients de température des eaux de surface de l’océan Atlantique et le bilan d’énergie à grande échelle. Connaître leurs propriétés optiques et microphysiques, déterminées par les particules d’aérosols, est donc d’une grande importance pour les climats, à la fois régional et global.
Une étude réalisée par une équipe internationale de chercheuses et chercheurs dont l’Université de Cambridge au Royaume Uni et le CNRS en France a étudié, pour la première fois, le rôle des émissions biogéniques marines dans l’océan Atlantique sur la formation de nouvelles particules d’aérosols, précurseurs de noyaux de condensation pour les nuages. En effet, l’Atlantique sud-est est caractérisé par le système d’upwelling du Benguela, parmi les plus productifs au monde, et pouvant contribuer de manière significative aux échanges de matière entre l’océan et l’atmosphère.