Les lunes glacées de Jupiter
Europe, Ganymède, Callisto et Io : les quatre lunes de Jupiter découvertes en 1610 par Galilée ont la particularité d’être les satellites les plus proches du Soleil et recouverts de glace. Si pour les trois premiers la glace est constituée d’eau, ce n’est pas le cas d’Io qui est formée de composée soufrés. Frédéric Schmidt étudie la surface de ces lunes dans le cadre de ses recherches à l’Université Paris-Saclay au laboratoire géosciences Paris-Saclay (GEOPS – IPSL – OSUPS).
Les glaces des satellites de Jupiter sont majoritairement solides mais parfois, sous l’effet du volcanisme, du bombardement de micrométéorites ou même de l’éclairement solaire, elles peuvent se sublimer puis se recondenser. Leurs surfaces sont donc dynamiques à l’échelle microscopique. Si l’on souhaite, un jour, envoyer des missions se poser à la surface de ces lunes, il faut d’abord caractériser et comprendre les mécanismes d’évolution de leur micro-texture. S’agit-il de régolite poudreux (la couche de poussière produite par l’impact des météorites à la surface) comme sur la Lune ? Y-a-t-il une couche compacte en-dessous et si oui à quelle profondeur ?
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