Des nuages de roches sur le côté nuit des atmosphères d’exoplanètes chaudes ?


Parmi les quelque 5500 exoplanètes découvertes à ce jour, les planètes de type Jupiters Chauds sont abondamment observées et caractérisées par des télescopes au sol et dans l’espace, afin de comprendre les mécanismes régissant leurs atmosphères. Notamment, le nouveau télescope spatial James Webb (JWST) permet de sonder ces atmosphères avec une précision et une couverture spectrale inégalée.

Une particularité de ces planètes à courte période orbitale (quelques jours) et fortement irradiées est de présenter toujours la même face à leur étoile (comme la Lune autour de la Terre). Ceci induit un très fort contraste thermique entre le côté jour permanent (entre 1000-1800℃) et le côté nuit permanent (entre 500-1300 ℃).

En complément des observations réalisées par le JWST, une équipe française, incluant des scientifiques CNRS Terre & Univers, a développé un Modèle de Climat Global (GCM), un modèle numérique tridimensionnel de simulation des atmosphères planétaires prenant ses racines dans l’étude du climat terrestre, afin d’interpréter les observations et de comprendre les processus physiques, dynamiques et chimiques contrôlant ces atmosphères exotiques.

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Pour en savoir plus

  • Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique (LESIA – Observatoire de Paris)
  • Laboratoire de météorologie dynamique (LMD-IPSL – ECCETERRA)
  • Astrophysique, Interprétation, Modélisation (AIM)
  • Laboratoire d’astrophysique de Bordeaux (LAB – OASU)

Référence

Teinturier et al.The radiative and dynamical impact of clouds in the atmosphere of the hot Jupiter WASP-43 b, A&A, 2024.

Source : CNRS Terre & Univers.

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