Karine Sartelet a reçu une médaille de l’Institut des sciences industrielles de l’Université de Tokyo, suite à sa conférence sur la « Modélisation multi-échelle de la qualité de l’air dans les villes », et à près de quatre années de collaboration fructueuse avec le laboratoire d’Ooka et Kikumoto.

Cette collaboration porte sur la compréhension de la formation des polluants dans les quartiers et les rues des villes, afin de réduire les fortes concentrations observées.

Nos travaux ont montré que les méthodes conventionnelles de dynamique des fluides numériques qui considèrent les polluants comme des scalaires passifs ne peuvent pas reproduire la formation de polluants secondaires, tels que le dioxyde d’azote NO₂, et certaines particules.

La dynamique des aérosols entraîne une forte augmentation des particules de nitrate d’ammonium et des composés organiques anthropiques provenant des gaz précurseurs émis dans les rues par le trafic.

Nous avons étudié différentes solutions, telles que la présence de barrière au milieu de la rue ou entre le trottoir et la chaussée, pour réduire les fortes concentrations de NO₂ et particules observées dans les rues.