Soutenance de thèse
Alban Lhotte
LMD
Impact de l'organisation de la convection sur l'humidité troposphérique
Résumé
Les observations satellitaires et les simulations des modèles de résolution des nuages montrent une troposphère libre plus sèche lorsque la convection profonde est plus agrégée à la méso-échelle (autour de 100km). Quels mécanismes peuvent expliquer cet assèchement ? Plusieurs hypothèses ont été proposées, impliquant des processus microphysiques, la circulation à méso-échelle ou la circulation atmosphérique à grande échelle.
Dans cette thèse, nous nous concentrons sur les mécanismes à méso-échelle. Pour quantifier l’importance relative de ces mécanismes, nous utilisons un modèle global de résolution des nuages, qui nous permet de simuler de manière explicite et transparente les échelles convective et globale. Nous utilisons la simulation SAM dans le cadre du protocole DYAMOND. La simulation SAM est capable de capturer la troposphère plus sèche lorsque la convection est plus agrégée à la méso-échelle. Un modèle simplifié de Last-saturation alimenté par les entrées de DYAMOND-SAM est capable de capturer cette relation, et nous permet de quantifier ses contributions relatives.
Nous montrons que la principale contribution est le taux de renouvellement des nuages à haute altitude, plus élevé dans les cas désagrégés. La deuxième contribution la plus importante est due aux différences dans les taux de subsidence. La compréhension des mécanismes par lesquels l’organisation de la convection influence l’humidité troposphérique ouvre la voie à sa paramétrisation dans les modèles climatiques.
Informations supplémentaires
Lieu
Sorbonne Université (Jussieu)
Amphithéâtre Astier, Bâtiment Esclangon
Composition du jury
- Directrice de thèse : Camille Risi
- Présidente de jury : Hélène Chepfer
- Rapporteurs : Jean-Pierre Chaboureau et Dominique Bouniol
- Examinateurs : Hélène Brogniez et Romain Roehrig