Cycle de l’eau : l’évapotranspiration, un flux « invisible » difficile à caractériser


L’évaporation des surfaces continentales et la transpiration de la végétation sont des variables majeures du cycle de l’eau. L’évapotranspiration constitue plus des deux tiers de l’eau précipitée à l’échelle continentale. Cependant, ce flux « invisible » est difficile à caractériser et sa quantification est un véritable défi pour la communauté des hydrologues.  En effet, il est difficile de comprendre le fonctionnement d’un hydrosystème lorsque l’on a une incertitude pouvant dépasser 40% sur le principal paramètre de sortie.

Une équipe de chercheurs de plusieurs disciplines et de laboratoires, dont l’UMR METIS, a exploité des suivis à haute fréquence de gravimètres supraconducteurs permettant de mesurer les changements de masse d’un massif karstique de la Grande Montagne (Vaucluse). L’équipe a tiré profit de la configuration unique au monde du Laboratoire Souterrain à Bas Bruit (LSBB, UAR 3538), un site de l’infrastructure de recherche OZCAR qui possède deux gravimètres superposés, l’un en surface et l’autre à 512m de profondeur.

Pour en savoir plus

Référence

Carrière, S. D., Loiseau, B., Champollion, C., Ollivier, C., Martin-StPaul, N. K., Lesparre, N., Olioso, A., Hinderer, J., Jougnot, D. (2021). First evidence of correlation between evapotranspiration and gravity at a daily time scale from two vertically spaced superconducting gravimeters. Geophysical Research Letters, 48(24), e2021GL096579.

Contacts

Source : CNRS-INSU.

Damien Jougnot, Simon Carrière et Bertille Loiseau


Unité Mixte de Recherche METIS (Milieux environnementaux, transferts et interactions dans les hydrosystèmes et les sols)