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MissTerre

Projet qui vise à renforcer la collaboration de la recherche française en modélisation du climat

 


L’objectif principal de ce projet est de rassembler l’ensemble des actions de modélisation du climat et de fournir les simulations de référence et les versions de modèles qui permettent d’assurer la contribution de la communauté française au GIEC et, au-delà, des recherches dans le domaine de l’étude de la variabilité climatique. Ce projet s’intéresse aux modèles tridimensionnels de la physique de l’atmosphère, des océans et des surfaces continentales auxquels s’ajoutent les composantes du cycle du carbone, de la chimie atmosphérique et des aérosols. Sont considérés ici à la fois les modèles qui couvrent l’ensemble de la planète et les modèles climatiques à maille variable ou à aire limitée destinés à des études des changements climatiques aux échelles régionales.

 


Les études des changements climatiques et la construction des modèles climatiques doivent s’appuyer sur une bonne compréhension des différents processus impliqués et de leurs constantes de temps. Les recherches concernant les variations climatiques de l’échelle saisonnières à séculaire, les imbrications entre ces différentes échelles de temps concourent à l’évaluation des modèles de climat et font partie intégrante du projet. Le projet couvre ainsi le développement des modèles nécessaires pour les simulations de type GIEC, la réalisation de ces simulations et leur exploitation scientifique directe. Il offre une trame, destinée à être pérennisée, sur laquelle reposent de nombreux projets.

 


Le projet s’organise autour de 5 grandes parties.

  • La première concerne les simulations du GIEC, leur valorisation scientifique et les simulations complémentaires permettant de prendre en compte les rétroactions entre le climat et les cycles biogéochimiques ou d’évaluer les résultats au regard de situations climatiques passées.
  • La deuxième partie s’intéresse à la régionalisation des scénarios globaux, qui offrent la possibilité d’étudier les changements climatiques à des échelles pertinentes par rapport à de nombreuses questions de société ou d’aménagement de l’espace.
  • L’évaluation des modèles et l’étude des biais systématiques est traitée dans la troisième partie et s’appuie sur le savoir-faire de nombreux spécialistes et le développement de méthodologies adaptées.
  • La quatrième partie fait état des principaux développements prévus à l’IPSL et Météo-France, en collaboration avec le CERFACS, le LGGE et Louvain la Neuve pour préparer les versions des modèles qui seront utilisées pour le prochain exercice du GIEC. Le projet de physique commune entre l’IPSL et Météo-France présenté dans la quatrième partie, permet de préparer les paramétrisations physiques qui entreront dans la prochaine génération de modèle.
  • Enfin, la partie 5 s’intéresse à tout l’environnement informatique des modèles, de façon à développer les outils adaptés pour les faire tourner sur différents types d’ordinateurs, et pour améliorer les performances des codes et des outils de post-traitement.

 

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