Accueil > Actualités > Soutenances de thèse ou de HDR > Thèse de Joëlle BECHARA, LISA (04/12/2009)

Soutenance

Joëlle BECHARA (LISA)

Titre : Impact de la mousson sur la chimie photooxydante en Afrique de l'Ouest

Date et heure : Le 04-12-2009 à 14h00

Type : thèse

Université qui délivre le diplôme :

Lieu : Université Paris 12, 61 avenue du Général de Gaulle, 94010 Créteil, Salle des Thèses, niveau Dalle
Membres du jury :

M. Gérard Ancellet (rapporteur)
M. Bernard Bonsang (rapporteur)
M. Bernard Aumont (examinateur)
M. Joost De Gouw (examinateur)
Mme Céline Mari (examinatrice)
Mme Agnès Borbon (co-directrice de thèse)
M. Pascal Perros (directeur de thèse)

Résumé :

Le changement climatique est relié à l’évolution de la composition chimique de l’atmosphère et de sa capacité oxydante, impliquant le système COV-NOy-HOx-O3. La troposphère tropicale, de l’Afrique de l’Ouest en particulier, joue un rôle critique sur la composition atmosphérique globale pour trois raisons majeures : (1) l’existence d’importantes sources de précurseurs d’espèces photooxydantes, (2) une photochimie active, (3) une activité convective intense en période de mousson. Pour évaluer son rôle, il est nécessaire de bien caractériser ces différents processus et leur interaction. Cette question est au cœur du programme international AMMA (Analyse Multidisciplinaire de la Mousson Africaine) dans lequel s’inscrit cette thèse.

Ce travail a pour objectif de caractériser et d’évaluer l’impact de la convection nuageuse profonde sur la chimie photooxydante de la troposphère libre en Afrique de l’Ouest, en particulier pour les composés organiques volatils (COV), qui sont d’importants précurseurs d’ozone. Ce travail s’appuie sur les données physico-chimiques recueillies sur les deux avions de recherche français au cours de la campagne d’observation intensive de l’été 2006 de AMMA.

Afin de compléter le dispositif instrumental embarqué, une nouvelle instrumentation de mesure indirecte des COV a été d’abord développée. Puis, l’utilisation de traceurs physico-chimiques et la mise en place d’outils diagnostiques appliqués aux COV (profils verticaux de concentrations, rapport de concentration de COV ad hoc, horloge photochimique, réactivité totale vis-à-vis de OH) ont montré que la convection profonde assure un transport vertical rapide et efficace des espèces gazeuses réactives émises près de la surface vers la haute troposphère. Enfin, un modèle photochimique de boîte 0D a permis de renseigner l’évolution de la composition chimique des masses d’air post-convectives. Les simulations montrent que les espèces transportées par la convection participent activement à la chimie et conduisent à une production nette et significative d’ozone dans la haute troposphère. La sensibilité de la production d’ozone aux précurseurs gazeux (COV et NOx) a été également évaluée.

Contact :
joelle.bechara @ lisa.univ-paris12.fr
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