Accueil > Actualités > Soutenances de thèse ou de HDR > Thèse de Claire HENOCQ, LOCEAN (17/12/2009)

Soutenance

Claire HENOCQ (LOCEAN)

Titre : Préparation de l'étalonnage et de la validation des mesures de salinité SMOS : de l'influence de la stratification verticale de la salinité

Date et heure : Le 17-12-2009 à 14h30

Type : thèse

Université qui délivre le diplôme :

Lieu : Université Pierre et Marie Curie, 4 place Jussieu, Paris 5e, Amphi 45A (à droite de la tour 45)
Membres du jury :

M Claude FRANKIGNOUL, Président
Mme Jacqueline BOUTIN, Directrice de thèse
Mme Fabienne GAILLARD, Rapporteur
M Thierry DELCROIX, Rapporteur
M Jordi FONT, Examinateur
M. Jean-Luc VERGELY, Examinateur

Résumé :

L’objectif du satellite européen SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity), lancé le 02 novembre 2009, est de mesurer, par radiométrie en bande L, la salinité de surface des océans (SSS) et l’humidité des sols. Pour atteindre une précision de 0.1 – 0.2 pss sur des cartes de SSS moyennées sur 10 jours et sur 200 km x 200 km, une phase d’étalonnage et de validation des mesures doit être réalisée. Une des techniques retenues est la comparaison entre des salinités in situ, mesurées à plusieurs mètres de profondeur et les salinités SMOS, représentatives du premier centimètre sous la surface océanique. Cette différence verticale peut engendrer des biais de salinité importants, notamment en cas de fortes précipitations.

Ce travail, réalisé en collaboration avec le LOCEAN et ACRI-St, se concentre sur la variabilité verticale de la salinité dans les 10 premiers mètres de la couche de surface océanique et sur ses conséquences pour la phase d’étalonnage/ validation de SMOS. Il propose, à partir de mesures in situ, une description des différences verticales de salinité sur l’ensemble des zones océaniques tropicales (30°N – 30°S). Une étude statistique de la relation entre ces différences verticales et un paramètre de pluie, construit à partir des mesures satellitaires de taux de précipitation est également effectuée.

Enfin, pour combler le manque de salinités in situ proches de la surface, la possibilité d’utiliser des modèles théoriques pour simuler les différences verticales de salinité en cas de pluie a été étudiée. Les modèles utilisés sont le modèle de circulation océanique NEMO et le modèle unidimensionnel PWP ([Price et al., 1986]) qui calcule la profondeur de la couche de mélange.

Contact :
chlod@locean-ipsl.upmc.fr
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