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Soutenance

Simon PASQUET (LOCEAN)

Titre : Processus de mélange turbulent au niveau de la dorsale Médio-Atlantique

Date et heure : Le 13-12-2011 à 14h00

Type : thèse

Université qui délivre le diplôme : UPMC

Lieu : UPMC, 4 place Jussieu, Paris, bâtiment 13-14, 1er étage, salle 101
Membres du jury :

M. Claude Frankignoul (Examinateur)

M. Bruno Ferron (Rapporteur)

M. Yves Morel (Rapporteur)

Mme Annick Pichon (Examinateur)

Mme Pascale Bouruet-Aubertot (Directrice de thèse)

M. Gilles Reverdin (Directeur de thèse)

Résumé :

Dans l’océan, le mélange turbulent, bien qu’ayant lieu à petite échelle, a un impact important sur la circulation thermohaline et le transport de chaleur. Le mélange turbulent le plus intense est observé dans les régions de topographie accidentée, telles que les dorsales océaniques. La thèse porte sur la caractérisation des différents processus dynamiques responsables du mélange turbulent au niveau du site Lucky Strike, situé à 37N sur la dorsale Médio Atlantique. Le site se compose de deux bassins semi-isolés du reste de l'océan et localisés au sein de la vallée de la dorsale. Ces deux bassins sont reliés entre eux par un passage au milieu duquel se trouve un volcan sous marin, créant ainsi deux passages étroits à ses côtés. Différents processus dynamiques à l'origine du mélange turbulent ont été identifiés à partir de mesures in situ. Au niveau du seuil, les données de deux mouillages montrent que la dynamique en profondeur est caractérisée par un écoulement basse fréquence fortement cisaillé, ainsi que des épisodes intermittents de marée interne semi-diurne. Les mesures récoltées dans les 500 premiers mètres quant à elles mettent en évidence les instabilités d'un champ d'ondes internes. La première étape afin de déterminer la contribution de ces processus dynamiques au mélange turbulent a été de valider les paramétrisations fine-échelle du mélange turbulent à partir de mesures microstructure. Ces paramétrisations ont ensuite permis d'estimer la variabilité du mélange turbulent à partir des données de mouillage. Les estimations de la dissipation turbulente sont de l'ordre de 10-8 W/kg, soit deux ordres de grandeur plus élevées que les valeurs rencontrées dans l'océan intérieur.

Contact :
siplod@locean-ipsl.upmc.fr
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