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Soutenance

Sébastien Bossay (LATMOS)

Titre : Influence de la variabilité solaire sur le climat

Date et heure : Le 02-02-2015 à 10h30

Type : thèse

Université qui délivre le diplôme : UVSQ

Lieu : Amphithéâtre 45 B (Jussieu)
Membres du jury :

Mr. Daniel Cariolle (Météo France/CERFACS) : Rapporteur
Mr. Thierry Dudok de Wit (LPC2E) : Rapporteur
Mr. Slimane Bekki (LATMOS) : Directeur de Thèse
Mme. Marion Marchand (LATMOS) : Directeur de thèse
Mr. David Bolsée (IASB) : Examinateur
Mme. Valérie Ciarletti (LATMOS) : Examinatrice

Résumé :

Une grande partie de la variabilité naturelle de l’atmosphère et du climat est liée à la variabilité solaire. L’un des modes d’action du forçage solaire repose sur des perturbations de la moyenne atmosphère (stratosphère, mésosphère), notamment par l’intermédiaire de variations d’ozone (processus photochimiques) qui ensuite se propagent dans la troposphère jusqu’à la surface. La thèse se focalise sur la première étape de ce mode d’action, i.e. les perturbations de l’ozone associées à la variabilité solaire et plus particulièrement aux échelles de temps du cycle à 27 jours. Cette relation entre ozone et variabilité solaire est étudiée non seulement à partir de plusieurs séries temporelles de données satellitaires (MLS et GOMOS) mais également de résultats d’un modèle de chimie-climat (LMDz-Reprobus) sur des fenêtres d’analyse variant de 1 à 15 ans. La sensibilité moyenne d’ozone au cycle solaire à 27 jours (% de variation d’ozone pour 1% de variation du forçage solaire) se caractérise par des valeurs positives de 10 à 1 hPa avec un maximum de 0.4 vers 3 hPa. Cette sensibilité varie beaucoup selon la taille de la fenêtre d’analyse au point d’être masquée par la variabilité dynamique, même pendant les périodes de forte activité solaire. La dispersion des résultats apparaît aussi anti-corrélée à l’amplitude des fluctuations solaires rotationnelles qui est liée à la phase du cycle solaire à 11 ans. Dans la mésosphère, l’ozone est anti-corrélé à la variabilité solaire avec un maximum autour de 80 km. Il correspond exactement à l’altitude où la réponse de OH (le radical dominant dans la destruction de l’ozone mésosphérique) à la variabilité solaire est maximum.

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