Soutenance
Rihab Mechri (LSCE)
Date et heure : Le 04-12-2014 à 14h00
Type : thèse
Université qui délivre le diplôme : UVSQ
Lieu : LSCE - Bat 701 - Pièce 17C
Thomas CORPETTI, Directeur de Recherche CNRS, à l’Université de Rennes 2/Laboratoire Littoral Environnement Télédétection Géomatique
(LETG) - UMR 6554 - Rennes - Rapporteur
Dominique COURAULT, Directeur de Recherche, à l’INRA/Laboratoire Environnement Méditerranéen et Modélisation des Agro-Hydrosystèmes
(EMMAH) - UMR 1114 - Avignon - Rapporteur
Catherine OTTLE, Directeur de Recherche, à l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines/Laboratoire des Sciences, du Climat et de
l’Environnement (LSCE) - Gif/Yvette - Directeur de thèse
Philippe BOUSQUET, Professeur des Universités, à l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines/Laboratoire des Sciences, du Climat et de l’Environnement (LSCE) - Gif/Yvette - Examinateur
Abdelaziz KALLEL, Maître de Conférences, à l’Université de Sfax/Ecole nationale d'Electronique et des Télécommunications - Sfax (Tunisie)-Examinateur
Olivier PANNEKOUCKE, Ingénieur de Recherche, à Météo France/Centre National de Recherches Météorologiques - Groupe d'étude de
l'Atmosphère Météorologique - UMR 3589 - Toulouse - Examinateur
Selma CHERCHALI, Ingénieur, au CNES/Direction de la Stratégie et des Programmes - Toulouse - Invitée
Carole NAHUM, Ingénieur, à la DGA/Mission pour la Recherche et l'Innovation Scientifique - Bagneux - Invitée
La température des surfaces continentales (LST) est une variable météorologique très importante car elle permet l’accès aux bilans d’énergie et
d’eau du continuum Biosphère-Atmosphère. Sa haute variabilité spatio-temporelle nécessite des mesures à haute résolution spatiale (HRS) et
temporelle (HRT) pour suivre au mieux les états hydriques du sol et des végétations. La télédétection infrarouge thermique (IRT) permet d’estimer la
LST à différentes résolutions spatio-temporelles. Toutefois, les mesures les plus fréquentes sont souvent à basse résolution spatiale (BRS).
Il faut donc développer des méthodes pour estimer la LST à HRS à partir des mesures IRT à BRS/HRT. Cette solution est connue sous le nom de
désagrégation et fait l’objet de cette thèse. Ainsi, une nouvelle approche de désagrégation basée sur l’assimilation de données (AD) est proposée.
Il s’agit de contraindre la dynamique des LSTs HRS/HRT simulées par un modèle en minimisant l’écart entre les LST agrégées et les données IRT à
BRS/HRT, sous l’hypothèse d’homogénéité de la LST par type d’occupation des sols à l’échelle du pixel BRS. La méthode d’AD choisie est un lisseur
particulaire qui a été implémenté dans le modèle de surface SETHYS (Suivi de l’Etat Hydrique du Sol). L’approche a été évaluée dans une première
étape sur des données synthétiques et validée ensuite sur des données réelles de télédétection sur une petite région au Sud-Est de la France. Des
séries de températures Météosat à 5 km de résolution spatiale ont été désagrégées à 90m et validées sur une journée à l’aide de données ASTER.
Les résultats encourageants nous ont conduit à élargir la région d’étude et la période d’assimilation à sept mois. La désagrégation des produits
Météosat a été validée quantitativement à 1km à l’aide de données MODIS et qualitativement à 30m à l’aide de données Landsat7. Les résultats
montrent de bonnes performances avec des erreurs inférieures à 2.5K sur les températures désagrégées à 1km.
rihab.mechri@lsce.ipsl.fr