Soutenance
Ludivine Conte (LSCE)
Date et heure : Le 21-02-2020 à 14h00
Type : thèse
Université qui délivre le diplôme : Université Paris-Saclay
Lieu : Département de Géosciences de l'Ecole Normale Supérieure (24 rue Lhomond 75005 Paris), en salle Froidevaux (E314)
Inga Hense (University of Hamburg), Rapporteuse
Véronique Garçon (LEGOS, Toulouse), Rapporteuse
Agnès Borbon (LaMP, Clermont-Ferrand), Examinatrice
Matthieu Roy-Barman (UVSQ), Examinateur
Laurent Bopp (LMD, ENS), Directeur de thèse
Sophie Szopa (LSCE, CEA Saclay), Co-directrice de thèse
L’activité phytoplanctonique est à l’origine de la production dans l’océan de composés volatils, qui, une fois émis dans l’atmosphère, ont un impact sur sa capacité oxydante, la formation d’aérosols et la régulation du climat. Les émissions océaniques de la plupart de ces composés sont néanmoins mal connues en raison d’un faible nombre d’observations in situ et d’un manque de connaissance dans les processus océaniques en jeu. Dans un premier temps, je me suis intéressée aux cycles océaniques du monoxyde de carbone (CO) et de l’isoprène (C5H8). Afin de ré-évaluer leurs émissions vers l’atmosphère, les processus de production et de consommation de ces gaz dans la colonne d’eau ont été intégrés au modèle 3-D de circulation océanique et de biogéochimie marine NEMO-PISCES. En parallèle, des compilations de concentrations océaniques mesurées in situ et de résultats de laboratoire ont été réalisées à partir de la littérature afin de mieux contraindre ces processus océaniques. Dans un second temps, je me suis intéressée aux réponses des émissions océaniques de CO, isoprène et sulfure de diméthyle (DMS) au changement climatique. Ce travail devrait permettre à terme d’intégrer ces cycles dans un modèle du système terre, couplant biogéochimie marine et chimie atmosphérique, afin de mieux quantifier le rôle potentiel de ces interactions sur l’évolution de la chimie atmosphérique et du climat.
ludivine.conte@lsce.ipsl.fr