Accueil > Actualités > Soutenances de thèse ou de HDR > Soutenance de thèse de Jean Jouhaud au LMD

Soutenance

Jean Jouhaud (LMD)

Titre : Amélioration de la représentation des nuages bas dans le modèle de circulation général LMDz

Date et heure : Le 14-12-2018 à 14h00

Type : thèse

Université qui délivre le diplôme : Sorbonne Université

Lieu : Amphi Herpin, Bâtiment Esclangon, Sorbonne Université, Campus de Jussieu, Paris 75005
Membres du jury :

Mme. Hélène CHEPFER (Sorbonne Université, Paris), Examinatrice

Mme. Dominique BOUNIOL (CNRM, Toulouse), Rapporteure

M. Johannes QUAAS (University of Leipzig), Rapporteur

Mme. Céline CORNET (Université de Lille), Examinatrice

Mme. Catherine RIO (CNRM, Toulouse), Examinatrice

M. Romain ROEHRIG (CNRM, Toulouse), Examinateur

M. Jean-Louis DUFRESNE (Sorbonne Université, Paris), Directeur de Thèse

M. Jean-Baptiste MADELEINE (Sorbonne Université, Paris), Co-Directeur de Thèse

Résumé :

Dans cette thèse on tente de réduire le biais “Too Few, Too Bright” partagé par la plupart des GCMs qui tendent à sous-estimer la couverture des nuages bas et à sur-estimer leur épaisseur optique. On travaille ainsi sur deux aspects de la représentation des nuages bas dans LMDz6.

Sous-maille : On introduit une paramétrisation pour distinguer les fractions nuageuses volumiques CFvol et surfaciques CFsurf au sein des mailles du GCM, tout en recalibrant le calcul de l’eau condensée qc en prenant en compte l’épaisseur des mailles jusqu’alors négligée. Cette étape permet :

  • de diminuer l’épaisseur optique des nuages bas par la prise en compte de l’épaisseur des mailles dans le calcul de qc
  • d’augmenter la fraction nuageuse vue par le schéma de rayonnement qui reçoit CFsurf au lieu de CFvol

Inter-maille : On propose une nouvelle paramétrisation de la longueur de décorrélation du schéma de recouvrement exponentiel-aléatoire, permettant d'évaluer la manière dont se recouvrent les nuages indépendamment dans chaque colonne atmosphérique, tout en prenant en compte le cisaillement de vent et en s’adaptant à des choix de modélisation comme la résolution verticale du GCM.

On évalue les impacts radiatifs de ces paramétrisations avec le simulateur COSP2 dans lequel nous implémentons le cloud-generator du code radiatif ECRad. Sur nos diagnostiques, on observe :

  • une diminution des zones peu couvertes et très réfléchissantes
  • une augmentation des zones peu couvertes et peu réfléchissantes
  • une augmentation des zones à couverture et réflectance intermédiaire

Ces nouvelles paramétrisations ont ainsi tendance à réduire le biais “Too Few, Too Bright” au dessus des océans tropicaux dans LMDz6.

Contact :
Jean.Jouhaud@lmd.jussieu.fr
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