Soutenance
Hugo JAEGLER (LSCE)
Date et heure : Le 19-09-2018 à 14h00
Type : thèse
Université qui délivre le diplôme : UVSQ
Lieu : Orme des Merisiers, LSCE, bibliothèque du bâtiment 12
Katrin Meusburger, Chercheur, Swiss Federal Research Institute ‒WSL, Suisse – Rapporteur
Dominic Larivière, Professeur agrégé, Université de Laval, Canada – Rapporteur
Matthieu Roy-Barman, Professeur, Université de Versailles Saint Quentin, France – Examinateur
Seiji Hayashi, Chercheur, National Institute for Environmental Studies ‒ NIES, Japon – Examinateur
Yuichi Onda, Professeur, Université de Tsukuba, Japon – Examinateur
Olivier Evrard, Chercheur, CEA, France – Directeur de thèse
Fabien Pointurier, Chercheur, CEA, France – Co-Directeur de thèse
L’accident de la centrale de Fukushima Dai-ichi en 2011 a conduit au dépôt d’ultra-traces d’uranium et de plutonium sur les sols des bassins versants côtiers du nord-est du Japon, s’ajoutant à l’uranium naturel et au plutonium issu des retombées globales des essais nucléaires atmosphériques, déjà présents avant l’accident. La contribution relative de ces différentes sources peut être quantifiée à partir de la mesure précise de leur composition isotopique et à la détermination précise des signatures isotopiques locales antérieures à l’accident grâce aux données bibliographiques et à l’analyse d’une carotte sédimentaire prélevée dans un réservoir de barrage. Ainsi, l’analyse d’échantillons de sols prélevés après 2011 montre que la distribution spatiale des dépôts initiaux de plutonium est globalement similaire à celle du radiocésium. De plus, si le marquage en uranium de la centrale n’a pas été observé, le plutonium issu de l’accident a été mis en évidence et quantifié dans tous les sédiments de rivières analysés, montrant que le plutonium provenant de la centrale est plus rapidement exporté vers l’Océan Pacifique que celui qui provient des essais atmosphériques. Par ailleurs, des microparticules portant le plutonium ont été localisées puis caractérisées précisément (taille, morphologie, composition chimique). De manière générale, ces travaux ont fournis des données originales sur le devenir des actinides dans l’environnement de Fukushima.
hjaegler@lsce.ipsl.fr