Soutenance
Die WANG (LERMA2)
Date et heure : Le 16-11-2016 à 09h00
Type : thèse
Université qui délivre le diplôme : UPMC
Lieu : Salle de l'Atelier, Observatoire de Paris, 61, Av. de l’Observatoire, 75014 Paris
Chantal CLAUD, LMD/Paris VI/CNRS, Présidente
Susanne CREWELL, Université de Cologne, Rapportrice
Jean-François MAHFOUF, Météo-France/CNRS, Rapporteur
Christophe ACCADIA, EUMETSAT, Examinateur
Stefan BUHLER, Université de Hambourg, Examinateur
Julien DELANOE, UVSQ/LATMOS, Examinateur
Catherine PRIGENT, LERMA/CNRS, Directrice de thèse
Carlos JIMENEZ, LERMA/ESTELLUS, Co-Directeur de thèse
Les observations météorologiques depuis les satellites dans le domaine des micro-ondes sont actuellement limitées à 190 GHz. La prochaine génération de satellites météorologiques opérationnels européens (EUMETSAT Polar System-Second Generation-EPS-SG), emportera un instrument, le Ice Cloud Imager (ICI), avec des fréquences sub-millimétriques jusqu’à 664 GHz, afin d’améliorer la caractérisation globale des nuages de glace. Pour préparer l’exploitation de ces nouvelles données, durant cette thèse, des travaux ont été effectués sur quatre axes complémentaires. Des simulations réalistes de transfert radiatif ont été réalisées de 19 à 700 GHz, pour des scènes météorologiques réelles, couvrant une grande variabilité des nuages en Europe. L’objectif était double : premièrement mieux comprendre la sensibilité des ondes millimétriques et sub-millimétriques à la phase glacée des nuages, deuxièmement créer une base de données robuste pour développer une méthode d’inversion statistique des caractéristiques des nuages de glace. Un démonstrateur de ICI, ISMAR (International Sub Millimeter-wave Airborne Radiometer), a volé à bord de l’avion FAAM du UK, et a fourni des mesures jusqu’à 664 GHz. Les deux premières campagnes de cet instrument ont été soigneusement analysées, pour calculer l’émissivité de la surface à aux fréquences millimétriques. ICI comporte deux canaux avec des mesures dans les deux polarisations orthogonales (à 243 et 664 GHz), pour offrir de nouvelles possibilités d’analyse des nuages. Dans cette thèse, les signaux polarisés ont été modélisés jusqu’à 874 GHz, pour les sphéroïdes orientés horizontalement. Les résultats obtenus pour des simulations sont en bon accord avec les observations d’ISMAR à 243 et 664 GHz.
Die.Wang@obspm.fr