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Soutenance

Charles Hernandez (LMD)

Titre : Les feux de forêts dans la région Euro-Méditerranée, liens avec la météorologie

Date et heure : Le 08-10-2015 à 14h00

Type : thèse

Université qui délivre le diplôme : UPMC

Lieu : Ecole Polytechnique - 91 Palaiseau - Amphithéâtre Faurre
Membres du jury :

Rapporteur: C. MariRapporteur: C. FlamantExaminateur: N. ViovyExaminateur: R. PlougonvenExaminateur: J.-L. DupuyDirecteur: P. DrobinskiCo-directrice: S. Turquety

Résumé :

La question à la base de cette thèse est ”À quel point la météorologie contrôle le cycle de vie des feux de forêts en Méditerranée?”. L’analyse développée repose sur des observations satellitaires de feux, des réanalyses d’observations me ́te ́orologiques et des simulations numériques.
 
Une grande partie du travail de thèse a porté sur l’impact de la météorologie sur les feux de forêts. Il a tout d’abord été montré que la météorologie contrôle très fortement le cycle de vie des feux, quand ces feux sont très grands. Plusieurs facteurs sont déterminants: l’amplitude de la canicule, le déficit de précipitation des mois précédant la période estivale et enfin le vent. La relation entre surface brulée et vent s’est d’ailleurs révélée très atypique par rapport à d’autres régions du monde (Asie/Europe Centrale). Les plus grandes surfaces brulées étant observées soit pour des vents faibles, soit pour des vents forts avec un minimum aux vents intermédiaires. Ce comportement contre-intuitif n’est observé que pour les épisodes caniculaires. Les causes de ces différents types de relation feux/vent ont pu être identifiées. Ces travaux ont permis de mettre les bases d’une modélisation statistique permettant d’envisager la prévision non seulement du risque de feux mais du niveau d’extension et d’intensité du feu. Cette démarche vers la prévision est innovante et bien plus informative que les modèles de risque de feux en opération actuellement.
 
Une deuxième partie a porté sur l’impact des feux sur la météorologie en s’appuyant sur une étude numérique de sensibilité de l’épisode des feux du Portugal en août 2003. Dans cette étude, j’ai montré la formation de brises continentales au dessus des zones brulées renforçant la convection. J’ai étudié la sensibilité de ce phénomène à la résolution du modèle et de la surface brulée. J’ai enfin montré que les surfaces brulées étaient favorables à la formation de nébulosité au dessus des zones affectées avec pour effet d’accroître le risque de précipitation (même si le signal en précipitation reste très faible sur le seul mois étudié).

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