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Soutenance

Chao YUE (LSCE)

Titre : Modélisation des feux dans le modèle de végétation ORCHIDEE – Effets des feux sur les flux de carbone planétaires

Date et heure : Le 30-04-2014 à 13h30

Type : thèse

Université qui délivre le diplôme : UVSQ

Lieu : Laboratoire LSCE - Vallée, Salle Bibliothèque, Bâtiment 12 - Avenue de la Terrasse, 91191 Gif / Yvette Cedex
Membres du jury :

Emilio CHUVIECO, Université d'Alcala, département de Géologie, Espagne, rapporteur

Stephen PLUMMER, ESA Climate / Departement Science, Royaume-Uni, rapporteur

Philiippe CIAIS, Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / IPSL, directeur de thèse

Philippe BOUSQUET, Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement, examinateur

Patricia CADULE, IPSL / LSCE, examinateur

Nathalie MAHOWALD, Université de Cornell, New-York, USA, examinateur

Stephen SITCH, Université d'Exeter, Royaume-Uni, examinateur

Résumé :

Les feux naturels ainsi que ceux liés aux activités anthropiques libèrent, dans l’atmosphère, des gaz à effet de serre (CO2 , CH4, N2O), des gaz réactifs (CO , NOx) et des aérosols, et contribuent au changement climatique. Il est important d’intégrer les processus liés aux feux dans les modèles Système Terre, pour être en mesure de quantifier la contribution des feux sur le bilan de carbone de la biosphère terrestre, et également prévoir les rétroactions futures entre les feux, le climat, et la végétation. Dans cette thèse le module de feu pronostique SPITFIRE a été incorporé dans le modèle dynamique de la végétation ORCHIDEE. Les études d’évaluation montrent que le modèle de feu est capable de représenter les processus essentiels, contrôlés par les facteurs climatiques et anthropiques, pour les surfaces brûlées observées au cours du 20ème siècle. Les feux sont responsables d’une diminution du puits moyen de carbone de la biosphère terrestre, en comparaison avec une simulation sans feu, avec une diminution plus importante lors des années plus sèches et plus chaudes. Des simulations factorielles indiquent que les feux qui ont eu lieu au cours des trois dernières décennies, couplés à l’impact de l'augmentation du CO2 et de l’évolution climat sur la végétation, ont contribué à l’efficacité du puits de carbone pan-boréal (45°N–90°N), du début du 20ème siècle. Au niveau du site, l’efficacité du puits de carbone, comme observée par les mesures de chrono-séquences biométriques et de tours de flux de CO2, est attribuée à la combinaison de la repousse des forêts après un feu, et de l'augmentation de la concentration atmosphérique de CO2.

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