Soutenance
Virginie Racapé (LOCEAN)
Date et heure : Le 06-12-2013 à 14h30
Type : thèse
Université qui délivre le diplôme : UPMC
Lieu : Campus des Cordeliers - 15 rue de l'école de médécine - Paris 6e - Amphithéâtre Gustave Roussy
Pr. Alain Saliot – Rapporteur (LOCEAN)
Dr. Catherine Jeandel – Rapporteur (LEGOS)
Dr. Alessandro Tagliabue – Rapporteur (Université de Liverpool)
Dr. Aida Rios – Examinateur (CSIC)
Dr. Laurent Bopp – Examinateur (IPSL)
Dr. Catherine Pierre – Directeur de thèse (LOCEAN)
Dr. Nicolas Metzl – Co-directeur de thèse (LOCEAN)
Le dioxyde de carbone (CO2) d’origine anthropique est appauvrit en 13C. En réponse à l’augmentation des émissions de CO2, le rapport 13C/12C de l’atmosphère diminue (-0.02 ‰/an). L’océan absorbe une partie des émissions de CO2 ce qui a pour effet de diminuer le rapport 13C/12C du carbone inorganique dissous (δ13CDIC). Ce signal, connu sous le terme d’ «effet Suess océanique», témoigne de l’accumulation du carbone anthropique (Cant) dans l’océan, mais peut-être masqué ou amplifié par la variabilité naturelle telle que l’activité biologique et la dynamique océanique. Basée sur de nouvelles observations acquises dès la fin des années 90 et jusqu’en 2012, cette étude décrit et interprète la variabilité saisonnière, interannuelle à décennale du δ13CDIC dans 3 régions océaniques : le gyre subpolaire Nord-Atlantique (NASPG), le golfe de Guinée et les secteurs Sud-Ouest et Austral de l’océan Indien. Le NASPG et le sud de l’océan Indien sont deux régions clés pour le stockage du Cant. L’effet Suess océanique et le changement anthropique du DIC y ont donc été conjointement évalués à partir d’un modèle de régression linéaire multiple étendue (eMLR). Les résultats de cette étude ont été comparés au modèle NEMO-PISCES de l’IPSL.
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virginie.racape@locean-ipsl.upmc.fr