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Soutenance

Frédérique Chéruy (LMD)

Titre : Etude par modélisation des interactions surface-atmosphère à l'échelle globale

Date et heure : Le 28-11-2018 à 14h00

Type : HDR

Université qui délivre le diplôme : Sorbonne Université

Lieu : Amphi ASTIER, (bâtiment ESCLANGON) Sorbonne Université, 4 Place Jussieu 75006 PARIS
Membres du jury :

F. Codron (LOCEAN, Paris)  président

C. Hohenneger (MPI, Hamburg) Rapporteur

A. Beljaars (ECMWF, Reading) Rapporteur

H. Gallée (IGE, Grenoble) Rapporteur

F. Lohou (université Paul Sabatier, Toulouse), Examinateur

H. Douville (CNRM, Toulouse), Examinateur

V. Masson (CNRM ; Toulouse), Examinateur

Résumé :

Les travaux décrits s’organisent majoritairement autour  du  modèle global de climat de l’IPSL et plus spécifiquement autour des composantes mettant en jeu les interactions surface continentale et atmosphère dans le contexte du changement climatique. Un objectif majeur est de comprendre comment les variations de température à la surface des continents sont modulées par ces interactions et si ces dernières sont correctement représentées dans notre modèle.

Je décris et mets en œuvre toute une panoplie d’outils (1D, 3D guidées 3D guidée zoomée, T-AMIP, multi-modèles) qui me permet d’évaluer de nouveaux développements dans des cadres plus ou moins contraints, d’identifier des sources de biais et leur conséquence sur les projections climatiques ou encore d’accompagner l’évolution du modèle  du cycle 5 au cycle 6 de CMIP. Les observations récoltées lors de campagne de mesures ou enregistrées sur des sites instrumentés comme le SIRTA en région parisienne ou encore issues de mesures satellitaires nourrissent ces analyses à des titres divers.

Je me penche également sur le rôle des interactions surfaces-atmosphère dans le climat et m’intéresse en particulier aux effets induits par les variations d’origine naturelle ou anthropique de l’humidité du sol. A l’aide d’un modèle conceptuel basé sur le bilan d’énergie à la surface, je mets en évidence un rôle peu connu de l’humidité des sols (ou de l’âge de la neige) au travers de son impact sur l’inertie thermique et propose un nouveau mécanisme de rétroaction positive sur la température. Plus largement une question est de mieux cerner les possibles effets amplificateurs ou amortisseurs des interactions surface atmosphère sur réchauffement global.

Je termine en pointant des améliorations nécessaires dans le modèle. Elles concernent le rôle des hétérogénéités sous mailles (canopée,  obstacles), leur impact sur la turbulence de couche limite, ou encore les relations humidité du sol/évaporation/température essentielles pour une bonne représentation du cycle hydrologique. De façon un peu plus spéculative peut-être, j’envisage aussi d’apporter des réponses concernant la place du changement climatique dans les mouvements migratoires en lien avec la réponse des surfaces continentales.

Contact :
frederique.cheruy@lmd.jussieu.fr
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