Soutenance
Isabelle Pison (LSCE)
Date et heure : Le 19-01-2018 à 14h30
Type : HDR
Université qui délivre le diplôme : UVSQ
Lieu : LSCE-Orme, salle 17C, bâtiment 701
M. Jean-Pierre Chaboureau, Physicien CNAP, Laboratoire d'Aérologie (rapporteur)
Mme Virginie Marécal, DR CNRS, Centre National de Recherches Météorologiques (rapportrice)
Mme Nathalie Huret, Professeur, Université d'Orléans (rapportrice)
M. Philippe Bousquet, Professeur, UVSQ (tuteur)
M. Frédéric Chevallier, Ingénieur-chercheur, CEA (examinateur)
M. Dominik Brunner, DR, EMPA (Suisse) (examinateur)
Mme Fatima Laggoun-Defarge, DR CNRS, Institut des Sciences de la Terre (examinatrice)
Le flux de données sur la composition de l’atmosphère croît et est en cours de structuration afin de constituer un ensemble robuste et de qualité sans précédent pour l’analyse de la composition chimique de l’atmosphère. La question se pose donc de l’exploitation des mesures de composés atmosphériques pour améliorer notre connaissance des sources et puits des gaz à effet de serre (GES) ainsi que de leurs précurseurs, à toutes les échelles, de la mégapole à la planète.
Au cours de mes activités de recherche, j’ai travaillé sur l’estimation des sources et puits de gaz traces dans l’atmosphère par la modélisation inverse à différentes échelles: à l’échelle régionale de la pollution atmosphérique, à l’échelle régionale à continentale qui fait le lien entre les questions de pollution et d’évolution du climat et à l’échelle planétaire de l’augmentation des concentrations des GES. J’ai travaillé sur les liens entre échelle planétaire et méso-échelle pour les GES, puisque leur impact mondial est déterminé par des émissions très variables selon les régions du monde.
A moyen terme, je souhaite assimiler les données les plus pertinentes dans un cadre statistique robuste afin d’améliorer les estimations des émissions de GES et de leurs précurseurs à l’échelle régionale, c’est-à-dire de l’échelle d’une mégapole à celle d’un pays ou sous-continent (France ou Chine, Europe ou Arctique). A plus long terme, il s'agit de fournir des cartes d’émissions de GES et de certains de leurs précurseurs dans des régions-clefs (Europe, Arctique, Asie ainsi que l’Amazonie par exemple pour le méthane), avec une résolution spatio-temporelle et une discrimination par type de sources et puits (secteurs d’émissions) apportant, en complément des connaissances issues des méthodes directes (dites bottom-up), le maximum d’informations du point de vue de l’atmosphère.
isabelle.pison@lsce.ipsl.fr