Séminaire
Ce séminaire est organisé par le Pôle Climats et Environnements Régionaux de l'IPSL.
La distinction principale des Modèles Climatiques Régionaux (MRC) par rapport aux Modèles de Circulation Générale (MCG) réside dans l’imposition de conditions aux frontières latérales (CFL) dans les MRC. Dans un ensemble de simulations qui ne diffèrent que par leurs conditions initiales (CI), le contrôle exercé par les CFL résulte en une réduction substantielle de la variabilité inter-membre (VI) comparativement aux MCG pour lesquels la VI égale la variabilité transitoire en raison de leur propriété d’ergodicité. Toutefois les travaux antérieurs avec les MRC ont révélé la présence d’épisodes de fortes croissances de la VI dans les simulations. Notre étude vise à élucider les processus physiques responsables des fluctuations temporelles de la VI dans les simulations avec le MRC canadien (MRCC).
Notre étude a procédé selon deux voies distinctes. D’une part l’approche des vecteurs singuliers a permis de révéler la présence d’épisodes de fortes instabilités hydrodynamiques. D’autre part, le calcul détaillé des termes d’équations pronostiques de la variance inter-membre pour deux variables atmosphériques, la température potentielle et le tourbillon, a permis d’approfondir notre compréhension des processus physiques responsables du maintien et des variations temporelles de la VI dans un ensemble de longues simulations du MRCC pilotées par de mêmes CFL. Les résultats démontrent que l’augmentation de la VI résulte généralement de processus dynamiques impliquant la covariance des perturbations qui agissent sur le gradient de la moyenne d’ensemble des variables, alors que la moyenne d'ensemble du vent transportant la IV en dehors du domaine d'étude contribue à réduire la VI une fois que celle-ci s’est développée.
pôle 'Climats et Environnements Régionaux'
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