Symposium ISARS 2010
ISARS, Symposium International pour les Avancées sur la Télédétection de la Couche Limite atmosphérique, a été fondé en 1981. Un symposium sur la télédétection pour l’étude des processus physico-chimiques dans la couche limite atmosphérique est organisé tous les deux ans. L’Institut Pierre-Simon Laplace organise, du 28 au 30 juin 2010, la quinzième édition d’ISARS, avec le soutien de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) et de l’Ecole Polytechnique. Ce symposium n’avait pas été organisé en France depuis 1985.
La couche limite atmosphérique est constituée des premiers un ou deux kilomètres d’atmosphère qui sont soumis directement à l’effet de friction avec les surfaces terrestres. Les mouvements de l’air y sont vigoureux, le plus souvent turbulents. C’est dans cette couche que se forment les nuages convectifs et les précipitations (pluies, neiges, grêles) et c’est là également qu’est transporté la majorité des polluants. De plus, ses mouvements dynamiques jouent un rôle important sur les concentrations des polluants gazeux et particulaires auxquelles nous sommes soumis. La connaissance de cette dynamique est essentielle pour pouvoir mieux maîtriser les énergies renouvelables, notamment éoliennes. En outre la couche limite atmosphérique est un élément fondamental de notre environnement car elle régit les échanges entre les surfaces terrestres et l’atmosphère et elle constitue notre lieu de vie.
Les techniques de télédétection, comme les RADAR, LIDAR, sondeurs acoustiques (SODAR), et radiomètres, font l’objet d’importants travaux de recherche dans les universités et centres de recherche du monde entier. Les domaines d’application sont très vastes, de l’étude des échanges d’eau et d’énergie entre la surface et l’atmosphère à la caractérisation de la qualité de l’air en milieu urbain, en passant par l’étude de la formation des brouillards, la quantification du potentiel éolien, et la surveillance des catastrophes naturelles, notamment des éruptions volcaniques.
ISARS 2010 réunira pendant 3 jours plus de 150 participants venus de 23 pays afin de faire un nouvel état des connaissances sur les mécanismes physico-chimiques qui régissent la couche limite atmosphérique et sur les moyens de mesure. C’est deux fois plus de participants que lors des précédentes éditions ISARS (Copenhague 2008, Garmisch-Partenkirchen 2006).
Le programme comprendra des sessions sur les techniques de mesure, sur la structure de la couche limite, sur l’énergie éolienne, sur les mouvements atmosphériques turbulents et sur les interactions entre la surface et la couche limite. Quatre séminaires scientifiques seront donnés sur le site de l’observatoire atmosphérique SIRTA.
À l’issue du symposium, une édition spéciale de la revue scientifique « Boundary Layer Meteorology » sera préparée à partir des vingt meilleurs articles sélectionnés parmi les sujets présentés.
L’organisation du symposium a bénéficié du soutien logistique et financier de l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et de l’Ecole Polytechnique, ainsi que du soutien financier de la Région Ile-de-France, de la Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, de l’Institut National des Sciences de l’Univers du CNRS, du Centre National d’Etudes Spatiales, de la Fondation Européenne pour la Science et de la société Leosphere SAS.
|
|
