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Carnet de campagne HyMeX

Date : 07-09-2012

 

Près de 300 scientifiques européens et américains sont mobilisés d'ici au 6 novembre pour la première campagne d'observations spéciales de HyMeX. Le déploiement des moyens d’observation est coordonné depuis le centre des opérations, localisé en France à La Grande Motte, à proximité de l’aéroport de Montpellier, où les avions de recherche français sont basés durant la campagne. Ce carnet de campagne propose, au jour le jour, des actualités sur les activités menées par l'IPSL depuis le centre des opérations.



Mardi 6 novembre 2012

Vendredi 2 novembre 2012

Lundi 22 octobre 2012

Vendredi 19 octobre 2012

Mardi 9 octobre 2012

Jeudi 4 octobre 2012

Lundi 1er octobre 2012

Jeudi 28 septembre 2012

Lundi 24 septembre 2012

Lundi 17 septembre 2012

Jeudi 13 septembre 2012

Mercredi 12 septembre 2012

Mardi 11 septembre 2012

Lundi 10 septembre 2012

Mercredi 5 septembre 2012



Mardi 6 novembre 2012

La première campagne HyMeX se termine aujourd'hui. L'IPSL y était fortement impliqué via le LMD, le LATMOS, le LOCEAN et le LSCE dans le déploiement instrumental (observations sous ballons dérivants, lidars, radar) et le système de prévision mis en place pour la campagne au moyen du modèle WRF/CHIMERE. Maintenant commence la phase d'analyse en synergie avec le traitement et l'analyse de données satellitaires (e.g. AMSU, CALIPSO) et la modélisation climatique régionale avec les modèles du système climatique régional de l'IPSL.


Ph. Drobinski, LMD/IPSL



Vendredi 2 novembre 2012

Au cours de la Période d'Observations Intenses (POI) 15a, l'ATR a effectué deux vols le 20 octobre entre 09:54 et 15:19 TU au-dessus du Golfe du Lion puis entre la côte espagnole et les Iles Baléares, en amont des systèmes convectifs se développant au-dessus de la région de Valence à 0900 et  1400 TU. Ces systèmes convectifs sont à l’origine des inondations apparues dans la région de Lourdes. Les données LEANDRE 2 ont mis en évidence la présence d’une couche humide d’une épaisseur d’au moins 1 km d’épaisseur au large de Valence (profils #450 à 800), entouré de deux couches sèches en basse troposphère (au-dessus de la couche limite marine), alimentant la convection en Espagne.


Coupe verticale de la rétrodiffusion atmosphérique à 730 nm et de la vapeur d'eau mesurée par LEANDRE 2 au cours du vol ATR entre 0954 et 1256 UTC le 20/10


Trajectoire de LEANDRE 2 lors des vols du 20 octobre







Au cours de la POI 16, l’ATR a effectué deux vols les 25 et 26 octobre entre 19:12 et 01:25 TU au-dessus du Golfe du Lion puis entre la côte espagnole et l’île de Minorque, en amont des systèmes convectifs se développant au-dessus de la région de Valence et de Catalogne à partir de 21:00 TU. Les données LEANDRE 2 ont mis en évidence la présence d’une couche humide d’une épaisseur variant entre 700 et 1000 m, surmontée d’une couche sèche (caractérisée par des valeurs de l’ordre de 5 g/kg), aux alentours des Baléares, alimentant la convection en Espagne.


Coupe verticale de la rétrodiffusion atmosphérique à 730 nm et de la vapeur d'eau mesurée par LEANDRE 2 au cours du vol ATR entre 1912 et 2218 UTC le 25/10.


Trajctoire de LEANDRE 2 lors des vols du 26 octobre




C. Flamant, LATMOS/IPSL



Lundi 22 octobre 2012

L’équipe CNES-LMD/IPSL-GAME/CNRM de la campagne spéciale d'observations de BAMED (BAlloons over the MEDiterranean) qui opère depuis l’aéroclub de Mahon à Minorque a déjà lancé 13 ballons de couche limite (BPCL) sur les 17 disponibles. Samedi 19 octobre à 6:04 TU le B23 est parti en direction de Barcelone, à 30 km de laquelle il a été détruit 5 heures et 45 minutes plus tard. Dimanche 20, à 10h32 TU c’est le B23 qui a été lâché en direction du Nord, il a volé 13h et 55 minutes pour finir devant Marseille.


Trajectoire des 12 premiers ballons, la couleur indique l'heure solaire.


Les lâchers se font en fonction de l’analyse de la situation synoptique et des prévisions de trajectoire reposant sur les modèles du CEPMMT (IFS) et de Météo-France (ARPEGE, AROME, AROME WESTMED et PEARP) ; les vidéoconférences matinales avec tous les sites d’HyMeX permettent de définir cette stratégie de lâcher en coordination avec les autres moyens de mesure. La circulation de basse couche de plusieurs épisodes de précipitation au Nord du bassin Méditerranéen a ainsi pu être mesurée et étudiée.


Départ de nuit du ballon B24 le 18 octobre à 2:55TU


Les vols sont relativement courts (quelques heures) par rapport au potentiel des BPCL, d’une part parce que les vents sont forts en amont des Heavy Precipitation Events et d’autre part à cause de contraintes de sécurité qui obligent à détruire les ballons avant qu’ils n’abordent les côtes ou les espaces aériens sensibles, néanmoins les ballons nous apportent des enseignements précieux. Ainsi bien souvent les données recueillies mettent en défaut les prévisions des modèles et ces différences seront un sujet d’étude intéressant. Certains vols ont aussi abordé des situations convectives spectaculaires, ainsi le ballon B18, après un vol quasi nominal à une altitude entre 600 et 800 m au sein de la couche limite, s’est vu aspiré jusqu’à 4600 m à 55 km à l’Est d’Ajaccio, il n’a bien sûr pu résister à cette ascension spectaculaire. Cette ascension nous procure un sondage vertical inattendu.


Altitude du ballon B18 le long de son vol du 11 octobre.


Le suivi des ballons et des mesures est disponible en temps quasi réel sur le site web http://www.lmd.polytechnique.fr/BAMED/  sur lequel on trouvera aussi un carnet de campagne illustré.



C. Basdevant, LMD/IPSL




Vendredi 19 octobre 2012

Depuis le mois de mai 2012 dans le cadre de la campagne HyMeX, le LATMOS/IPSL déploie à Mirabel (Ardèche) un système d'estimation des précipitations à partir de la mesure de l’affaiblissement troposphérique.


En mesurant la puissance du signal reçu par les satellites géostationnaires de télévision et de télécommunications, il est possible d’évaluer la contribution des précipitations à l’affaiblissement de l’onde lors de son parcours dans la troposphère, et d’estimer ainsi l’intensité de pluie « sous la liaison ». A terme, il s’agit d’estimer des cartes de précipitations en utilisant simultanément plusieurs liaisons associées à des techniques du type tomographie. Les avantages d’un tel système par rapport aux pluviomètres sont multiples : vision moins ponctuelle des précipitations (quelques dizaines de km2), faible entretien, faible coût.


Dans le cadre des périodes renforcées (Enhanced Observation Period, EOP) et spéciale (Special Observation Period, SOP) d'HyMeX, le réseau dense de pluviomètre Hpiconet de l’ Observatoire Hydro-météorologique Méditerranéen Cévennes Vivarais permet d’évaluer les performances d’un tel système et de fournir les estimations des taux précipitants à la base de données HyMeX pour étudier les événements précipitants qui se sont produits dans la région des Cévénnes depuis le début de la SOP HyMeX.


Instrument de mesure utilisé (capteur en bande Ku)



Carte du réseau HPiconet



L. Barthes, LATMOS/IPSL


Mardi 9 octobre 2012

En liaison avec le Centre de Météorologie Spatiale de Météo-France, le service de données ClimServ fournit en temps quasi-réel les images IR, WV et Visible du satellite MSG-2 sur l’Europe et la Méditerranée pour le site de campagne HyMeX ( http://sop.hymex.org/ ). Ces observations permettent à la fois une analyse synoptique de la situation météorologique sur les sites de campagne, et fournissent une validation qualitative des simulations numériques de ces observables par les modèles de Météo-France. Les images sont actuellement actualisées toutes les 15 minutes. L’accès aux données du service de Rapid Scans d’Eumetsat grâce au SATMOS va bientôt permettre d’alimenter le site de campagne avec des images toutes les 5 minutes.


Avec le début de la période d'observations spéciales, l’archivage des données de la campagne a également commencé. Nous récupérons ainsi les données des radars opérationnels de Météo-France , d’ AEMET en Espagne, de Meteocat en Catalogne, de plusieurs provinces Italiennes et du réseau européen OPERA. Nous archivons également les prévisions opérationnelles des modèles AROME-WestMed, COSMO-LEPS, BOLAM 11 km, MOLOCH  1.5 km et 2.3 km et COSMO-H2-EPS. En plus des données des canaux IR, WV et VIS de MSG, plusieurs produits de SST (sea surface temperature) à différentes résolutions spatiales et temporelles issus du SAF OSI et de MyOcean sont également rapatriés et archivés en temps quasi-réel dans la base de données HyMeX.


Toutes les informations sur ces différents jeux de données sont disponibles sur le site de la base de données HyMeX ( http://mistrals.sedoo.fr/HyMeX/Plateform-search/ ).




Images des canaux IR et HRV du satellite MSG-2 générées en temps réel pour le Centre d'Opération HyMeX.



Karim Ramage, IPSL



Jeudi 4 octobre 2012

Les pluies diluviennes qui se sont déroulées pendant le POI8 en Espagne ont conduit au décès d’une dizaine de personne et a des inondations subites causant de gros dégâts matériels. Ces pluies sont remontées vers le nord en étant précédé par un panache de poussières désertiques. Elles ont touchées la région de Valence en épargnant les Baléares ou seulement une couverture nuageuse importante a été observée par le système lidar WALI intallé pour HyMeX à Minorque.


Les poussières désertiques sont facilement observables sur les figures car elles induisent une plus forte dépolarisation du signal lidar (1) . Les nuages ont une forte signature simultanément sur le signal lidar total et sur le signal polarisé. Le contenu en eau dans la couche limite semble avoir légèrement augmenté, mais reste à bien quantifier.




Note :

1. La lumière émise par le laser du lidar, a une certaine orientation dans l'espace. Cette orientation peut changer si elle est diffusée par des objets qui ne sont pas sphériques (comme les poussières désertiques) ou quand la densité de diffuseurs est telle que de nombreuses diffusions peuvent avoir lieu (on parle alors de diffusion multiple, comme dans les nuages). Si le lumière diffusée a une orientation différente de celle de l'émission, on dira qu'il y a "dépolarisation du signal lidar".


Patrick Chazette, LSCE/IPSL



Lundi 1er octobre 2012

La semaine précédente a été chargée sur la zone HYMEX avec trois Périodes d'Observations Intenses (POI).


La POI 6 s’est déroulée dimanche 23 et lundi 24 septembre et concernait la France (région Cévennes-Vivarais) et l’Italie (régions Liturgie-Toscane et nord-est de l'Italie). Une importante activité convective a été observée pendant la nuit du 23 au 24 au-dessus de la région PACA et s’est déplacée dans l’après-midi au-dessus de l’Italie. Des précipitations atteignant 50 à 60 mm/h se sont produites, associées à des vents atteignant 90 à 100 km/h en rafales. L’ATR42, dans lequel le lidar LEANDRE2 est installé, a volé dans l’après-midi du 23 (14-17 UTC) au sud de Marseille pour documenter la masse d’air de basse couche alimentant les précipitations sur le relief, tandis que le Falcon 20, avec le radar RASTA à son bord, a volé le lundi 24, tôt le matin, au-dessus du sud-est de la France (6-10 UTC) pendant les précipitations.

Réflectivité (*) du radar RASTA à bord du Falcon 20 le 24/09 au-dessus des Cévennes. (* La réflectivité indique les zones de pluie ou la présence de nuages (glace, grêle, liquide)


La POI7 a été divisée en POI7a pour la France, et POI7b pour l’Italie, car les deux zones ont été concernées par deux systèmes différents.


POI7a, mercredi 26 septembre, région Cévennes-Vivarais : une nouvelle ligne convective s’est développée sur les Cévennes générant des précipitations importantes ce jour. Une alerte "Flash flood" a été déclenchée pour l’Ardèche mais a finalement été annulée, même si des débits importants ont été observés. De fortes précipitations ont généré quelques dégâts à Nice. La configuration des vols avion a été assez similaire à celle de la POI6. Les deux avions ont décollé à 06 UTC. Le ballon pressurisé lâché de Minorque à 02 UTC a atteint la zone de vol de l’ATR tôt le matin.


La comparaison des données RASTA et LEANDRE2 pour les deux systèmes sera sans doute intéressante.


POI8 : le premier cas de HPE (heavy precipitation event) s’est produit en Espagne en fin de semaine dernière (vendredi), le système remontant sur la France le samedi. Cet événement est le résultat de la présence d’une goutte froide en altitude au niveau de Gibraltar et d’une convergence de basse couche entre un flux de sud-ouest, d’ouest et du nord (Tramontane). Les dégâts à la fois humains et matériels ont été importants surtout sur le sud et sud-ouest de l’Espagne (hors zone HYMEX) mais des précipitations importantes et vents forts ont aussi été mesurées dans la région de Valence en fin de journée du vendredi. L’ATR a volé dans le flux de Tramontane en fin d’après-midi, tandis que le Falcon a volé dans le système qui s’est régénéré entre les Baléares et Valence en soirée.

Prévisions faites par le modèle WRF au LMD/IPSL des précipitations accumulées sur 3 heures entre vendredi 28/09 (21 UTC) et samedi 29/09 (00 UTC)


Trajectoires de l'ATR 42 en rouge (entre 15:00 et 20:30 UTC) et du Falcon 20 en vert (entre 20:00 et 23:00 UTC) superposées à la réflectivité radar observées à 21:00 UTC


Coupe verticale de la rétrodiffusion (*) et de la vapeur d'eau mesurée par Léandre2 pendant le leg Montpellier-Minorque entre 15:00 et 16:30 UTC le 28/09. (* La rétrodiffusion indique la présence de particules (aérosols ou gouttes d'eau)


Le samedi, le système est remonté sur le sud de la France, provoquant des précipitations, essentiellement stratiformes, sur la zone Cévennes-Vivarais. Le Falcon a aussi échantillonné ce système et en particulier la régénération du système dans le Golfe du Lion en milieu de journée, qui n’avait pas été prévue par les modèles.


Sophie Bastin, LATMOS/IPSL



Jeudi 28 septembre 2012

BAMED (Balloons over the Mediterranean sea) a pour objectif, au sein d’HyMeX, d’échantillonner des masses d’air au-dessus de la mer au moyen de ballons pressurisés volant dans la couche limite atmosphérique. L’équipe CNES / LMD / CNRM est en place à l’aéroclub de Mahon, sur l’île de Minorque, depuis fin août pour préparer les ballons et tester leurs instruments en attendant l’annonce de précipitations extrêmes (Heavy Precipitation Event) sur l’Europe du Sud. Les ballons de 2,5 m de diamètre mesurent la pression, la température et l'humidité et leur position 3D toutes les 30 secondes qu'ils transmettent via Iridium. En parallèle aux développements techniques faits au CNES, toute une série de programmes de simulation et d’analyse a été développée par le LMD et le CNRM pour optimiser la stratégie de lâcher en fonction des HPE attendus, à partir des prévisions météo du CEPMMT (IFS) et de Météo-France (ARPEGE, AROME et PEARP). De même, le suivi des ballons et de leurs mesures est rendu accessible en temps quasi réel sur le site web http://www.lmd.polytechnique.fr/BAMED/ .

 

Trajectoires prévues pour AROME WEST-MED pour un lâcher le 25/09/2012 pour 3 niveaux de vol (880, 930 ou 980 hPa)

Pressions le long de la trajectoire du ballon

 


Un premier vol a été opéré le 10 septembre, le ballon a mis 20 heures et 54 minutes pour atteindre les côtes de la Camargue, devant lesquelles il a dû être détruit par télécommande pour des raisons de sécurité. Un deuxième lâcher a été fait le 24 septembre, le vol a duré 18 heures et 18 minutes pour se terminer devant Fréjus. Un troisième vol est parti de Mahon le 26 septembre à 1h57 TU par vent fort de Sud-Ouest pour l’IOP 7, 7 heures et 42 minutes plus tard il atteignait les côtes françaises près des Îles d’Hyères.


Lancement d'un ballon


Salle de contrôle de Mahon (à Minorque)


Claude Basdevant, LMD/IPSL



Lundi 24 septembre 2012

Les opérations "glider" ont commencé début septembre afin de fournir des informations précieuses sur l’évolution des contenus thermique et halin du bassin méditerranéen. Les gliders sont des "planeurs sous-marins" autonomes de petite taille (2 m de long et 50 kg) réutilisables, conçus pour plonger dans une direction donnée, de la surface des océans jusqu'à une profondeur prédéterminée et ensuite remonter en surface. Ils peuvent ainsi mesurer des paramètres physiques et biogéochimiques (température, salinité, courant moyenné sur la verticale, O2, chlorophylle, rétrodiffusion optique…) le long de trajectoires en dents de scie à travers l'océan, réalisant ainsi un très bon échantillonnage pour une section verticale. Ayant une autonomie de quelques mois, ils peuvent parcourir ainsi des centaines de kilomètres le long de routes programmées et reprogrammables, via le lien satellite iridium qu'ils utilisent quand ils sont en surface.
 

Glider en surface


En coordination avec nos collègues de l' IMEDEA (Espagne) et du NURC (Italie), de nombreux gliders évoluent de conserve depuis début septembre dans le bassin nord-occidental de la Méditerranée. Cette collaboration a été initiée dans le cadre de MISTRALS (HyMex et MerMex) et de deux projets européens:
- GROOM , une étude conceptuelle sur une infrastructure de recherche pour les gliders.
- PERSEUS qui étudie les effets sur le long terme des pressions naturelles et anthropiques sur les écosystèmes marins en Méditerranée et dont les composantes françaises et espagnoles se développent autour des systèmes d'observation à long terme de l'océan mis en place dans ces pays et qui soutiennent cette activité "glider", respectivement MOOSE et SOCIB .
 

Le suivi de l'évolution de la colonne d'eau grâce aux gliders sera particulièrement intensif pendant les SOP1 et 2 et se poursuivra pratiquement tout au long de la période d'observations renforcées (EOP) jusqu'en mai 2013.

Pierre Testor, LOCEAN/IPSL



En rouge, les trajectoires des gliders déployés en Méditerranée nord occidentale entre le 31/08/2012 et le 21/09/2012. En jaune, les courants moyens sur les plongées.


Temperature potentielle le long de la trajectoire du glider "hannon"


A visionner :Séquence du Journal télévisé de TF1 du samedi 22 septembre (à 11'47)





Lundi 17 septembre 2012

Si depuis vendredi 14 septembre, les conditions atmosphériques sont moins favorables au déclenchement d'une période d'observation intensive impliquant radio-sondages supplémentaires ou mesures aéroportées, les mesures continuent en mode routinier sur les 8 zones où des sites instrumentés ont été déployés pour HyMeX (en Espagne, Italie, Corse et France continentale). C'est le cas du lidar vapeur d'eau WALI opéré par le LSCE/IPSL, installé à Minorque dans les Iles Baléares (voir photo).


Philippe Drobinski, LMD/IPSL


Lidar vapeur d'eau WALI (LSCE/IPSL) installé à Minorque dans les Iles Baléares. Xiaoxia Shang et Fabien Marnas (LSCE/IPSL) opèrent le lidar.

 


Jeudi 13 septembre 2012

Le 13 septembre a eu lieu la POI3 (période d'observation intensive) dédiée à l'intercomparaison de lidars au sol et dans les airs pour la restitution de profils de vapeur d'eau et de température. En plus de LEANDRE-2 à bord de l'ART-42, le dispositif impliquait le lidar MOBILIS du LMD/IPSL (voir photo ci-dessous) et le lidar italien de l'Universita degli Studi della Basilicata. Conditions atmosphériques idéales avec un mistral bien établi balayant tous les nuages de basse couche. Si les mesures au sol ont bien fonctionné, le lidar aéroporté LEANDRE-2 a eu des ennuis techniques impliquant l'interruption des opérations aéroportées.


Philippe Drobinski, LMD/IPSL


Lidar sol MOBILIS du LMD/IPSL installé sur le site de Candillargues et opéré par les équipes de Météo-France. De face Cyrille Flamant (LATMOS), Evelyne Richard (Laboratoire d'Aérologie) et Olivier Garrouste (Météo-France), de dos Véronique Ducrocq (CNRM).



Mercredi 12 septembre

Seconde POI2 de la SOP1 HyMeX. Les objectifs scientifiques de cette POI était d'obtenir de la documentation des fortes précipitations et des inondations dans le Nord-Est de l'Italie et des précipitations orographiques sur la région Ligurie-Toscane. De l'humidité était apportée par le vent de sud-est sur la mer Adriatique et de nord-ouest sur la mer Tyrrhénienne. Dans la région du Frioul-Vénétie, les précipitations cumulées sur 24 h ont dépassé 100 mm. Au cours de cette POI2, l'avion français ATR-42, avec LEANDRE-2 à bord, a fait un vol de 3h30 entre Bastia, la mer Tyrrhénienne, les pré-Alpes et la mer Adriatique pour documenter l'alimentation en humidité. Les radars sol précipitations français et italiens ont contribué à guider en temps quasi réel l'ATR-42. Après le passage du front, les précipitations déplacé du Sud vers l'Italie centrale et de l'Est vers la côte croate.


Cette journée avait été mise en alerte pour cause de précipitations intenses prévues par tous les modèles de prévisions dans le Nord-Est de l'Italie. La figure ci-dessous montre la prévision du cumul tri-horaire de précipitations, faite mardi 11 septembre pour la journée du mercredi 12 septembre avec le modèle WRF au LMD/IPSL. Ce système a été documenté le mercredi 12 septembre à l'aide de LEANDRE-2. Les cartes fournies par les modèles de prévision sont accessibles depuis le site de la campagne HyMeX .


Philippe Drobinski, LMD/IPSL







Prévision du cumul tri-horaire de précipitations, faite mardi 11 septembre pour la journée du mercredi 12 septembre avec le modèle WRF au LMD/IPSL. Les cartes fournies par les modèles de prévision sont accessibles depuis le site de la campagne HyMeX.



Mardi 11 septembre

Les avions français ont été déployés pour la première fois dans HyMeX, pour documenter des cellules orageuses se développant dans les Cévennes. Le lidar vapeur d'eau LEANDRE-2 à bord de l'ATR-42 a effectué des mesures de vapeur d'eau pour l'analyse de l'alimentation de ces cellules par le vent marin. Les zones montagneuses sont apparues moins humides que les zones de plaine. Un exemple de coupe verticale le long d'un leg (partie du vol avion qui se fait en ligne droite) est représenté sur la figure ci-dessous.


Coupe verticale de vapeur d'eau le long d'un leg (trajectoire rectiligne) effectué par le lidar LEANDRE-2 à bord de l'ATR-42 le mardi 12 septembre à proximité des Cévennes.


Décalé de 2 heures par rapport au vol de l'ATR-42, le Flacon 20 avec à son bord le radar RASTA a permis de mesurer la microphysique nuageuse, en particulier dans la région cirriforme de l'orage (figure ci-dessous).


Réflectivité radar mesurée par le radar RASTA à bord du Falcon. Il s'agit des mesures visualisées sur l'écran de contrôle à bord de l'avion.





Lundi 10 septembre

Le 10 septembre, un point presse a été organisé au centre des opérations d'HyMeX (HOC), auquel a participé une dizaine de médias régionaux et nationaux.


Après une présentation du projet, les journalistes ont visité des avions de recherche français dans lesquels sont embarqués le lidar et le radar de l'IPSL. Dans l'ATR-42, les journalistes ont pu filmer le lidar vapeur d'eau LEANDRE-2 ; depuis le tarmac ils ont pu admirer le Falcon 20 dans lequel est embarqué le radar RASTA . La journée s'est poursuivie par la visite du site instrumenté de Candillargues. Parmi les nombreux instruments déployés par l'Université de Delft, l'Universita degli Studi della Basilicata et Météo-France, se trouve la station MOBILIS déployé par le LMD/IPSL. Les avions, en alerte depuis le week-end, décolleront mardi 11 pour observer des systèmes orageux modérés au dessus des Cévennes, mercredi 12 pour des systèmes orageux violents dans le Nord-Est de l'Italie et jeudi 13 pour un vol d'inter-comparaison des données des lidars.


Philippe Drobinski, LMD/IPSL

 

Lors du point presse

Lors du point presse

Le lidar Léandre 2


L'ATR 42 de Safire


A visionner : sujet diffusé sur France 3 Languedoc-Roussillon (à 9'18'')



Mercredi 5 septembre

La période d'observations spéciales (SOP) HyMeX dédiée à l'étude des fortes précipitations et des crues soudaines vient de commencer. Les équipes impliquées à l'IPSL n'ont pas eu de vacances reposantes avec l'instrumentation à déployer et les problèmes de dernière minute à résoudre. Mais finalement tout, ou presque, était prêt à temps. Le premier debriefing a eu lieu le 4 septembre entre les centres d'opérations situés à la Grande-Motte près de Montpellier (France), à Palma de Majorque (Espagne), L'Aquila (Italie) et San Giuliano (Corse). En ce premier jour de SOP, de fortes pluies se sont produites à Minorque, dans l'ouest de la Corse et en Italie, produisant des dommages localement. Le prévisionniste Météo-France de service a donné un aperçu très clair de la situation météorologique à venir en utilisant les images satellite du site HyMeX (alimenté en partie par CLIMSERV) et les sorties de modèles de prévisions des services météorologiques opérationnels, mais aussi de l'IPSL (voir serveur web HyMeX SOP ). Enfin, des précipitations intenses ne sont pas attendues avant une semaine.


Philippe Drobinski, LMD/IPSL



A écouter : reportage sur HyMeX dans le journal de France Inter du 5/09/2012 de 7h30 (sujet traité à partir de 7'23'')


Photos du debriefing du 4 septembre

 

De gauche à droite : Didier Bruneau, Jean-Paul Vinson et Julien Delanoë (LATMOS/IPSL), Philippe Drobinski (LMD/IPSL)

 

 

A visionner :sujet diffusé sur France 3 Languedoc-Roussillon (à 9'18'')

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