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Actualités scientifiques

Une équipe internationale impliquant le LSCE-IPSL (CEA-CNRS-UVSQ) publie une évaluation des émissions de CO2 par l'industrie, les transports et d'autres secteurs de janvier à juin 2020. Les mesures de confinement liées à la pandémie ont entraîné une baisse de 9 % des émissions sur cette période par rapport à 2019.

En 2015, la sonde New Horizons a découvert sur Pluton de spectaculaires montagnes aux sommets couverts de glace, ressemblant de façon frappante aux massifs terrestres. Un tel paysage n’avait jamais été observé ailleurs dans le Système solaire. Mais, alors que sur notre planète les températures atmosphériques diminuent avec l’altitude, sur Pluton, elles se réchauffent avec l’altitude, à cause du rayonnement solaire. D’où provient donc cette glace ? Une équipe internationale, menée par des scientifiques du CNRS (dont le LMD-IPSL), a mené l’enquête.

L'AIRCORE est un système unique d'échantillonnage d'air pour la mesure des profils verticaux des concentrations de gaz à effet de serre de la surface à la stratosphère jusqu'à 30 km d'altitude. Un programme régulier de sondages verticaux de gaz à effet de serre selon la méthode AIRCORE a été mis en place en France dans le cadre d'une collaboration entre le LSCE, le LMD, la GSMA et le CNES.

La couche d'ozone agit comme un bouclier qui protège la vie sur Terre contre les rayons ultraviolets nocifs. Les concentrations en ozone sont surveillées en continu depuis qu’un traité international réglemente la production des halocarbures, composés chimiques qui sont à l’origine de la destruction de l’ozone en Antarctique. Grâce à IASI, les chercheurs et ingénieurs du LATMOS-IPSL surveillent l’ozone au quotidien. Qu'en était-il du trou d'ozone en septembre ?

Durant plusieurs années, des scientifiques de plusieurs laboratoires (dont le LSCE-IPSL) ont étudié les sédiments fluviatiles de tout le pourtour de la mer de Chine du Sud et leur transport marin actuel et passé. Ils ont ainsi observé une diversité significative de la minéralogie magnétique des sédiments fluviatiles du nord au sud du bassin, diversité qui se retrouve en mer, mais de manière moins contrastée en raison du mélange contrôlé par la circulation profonde.

​En s'appuyant sur une étude approfondie de sédiments fluviaux et marins, des chercheurs du LSCE-IPSL et leurs partenaires sont parvenus à reconstituer l'histoire des courants marins en Mer de Chine du sud – notamment la circulation océanique profonde – sur une période de 900 000 ans.

Le volcan Etna (Sicile, Italie) est le plus haut volcan actif d'Europe (3 350 m). Hormis de rares éruptions explosives, ce volcan est une source prodigieuse de gaz et d'aérosols atmosphériques lors de son activité persistante et continue de « dégazage passif ». Ces émissions passives peuvent avoir un impact sur la composition de l'atmosphère, la qualité de l'air et le climat local et régional dans le bassin méditerranéen. Cet impact est encore très peu connu. Pour combler cette lacune, une série d’expéditions scientifiques financées par la Commission européenne et coordonnées par les laboratoires LISA-IPSL et LMD-IPSL ont été menées de 2016 à 2019 dans le contexte des projets EPL-RADIO et EPL-REFLECT.

Une équipe internationale (dont le LOCEAN-IPSL) a analysé les prévisions climatiques rétrospectives décennales effectuées tous les ans sur les 60 dernières années et produites par une dizaine de grands centres de recherche internationaux. Ces simulations intègrent les conditions initiales de l’océan, ce qui leur confèrent une prévisibilité accrue du climat par rapport aux simulations dites historiques qui ne prennent en compte que les forçages externes.

Les incendies de forêt de l’été dernier en Australie nous ont marqués par leur extrême intensité et leur impressionnante étendue. La sécheresse, les températures élevées, favorisées par le changement climatique en sont les principales causes. Ces méga-feux ont eu des conséquences délétères tant sur l’environnement et la biodiversité que sur l’économie. Une étude  impliquant, trois laboratoires de l’Institut Pierre Simon Laplace, nous apprend que ces feux ont aussi eu des répercussions non négligeables sur la stratosphère. Sergey Khaykin, chercheur au Latmos /IPSL, revient sur cette découverte.

Plus de 99 % de la glace terrestre se trouve dans les inlandsis couvrant l’Antarctique et le Groenland. Sous l’effet des changements climatiques, leur fonte, même partielle, contribuera significativement à l’élévation du niveau marin. Mais de combien ? Pour la première fois, des glaciologues, des océanographes et des climatologues de 13 pays (dont le LSCE-IPSL) ont uni leurs forces pour réaliser de nouvelles projections.