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Actualités scientifiques

C'est parti ! Les simulations qui devront être réalisées pour le prochain rapport du GIEC prévu début 2013 ont été définies au cours d'une réunion du Groupe de recherche sur les modèles couplés du Programme mondial de recherche sur le climat, qui regroupait une cinquantaine d'experts internationaux dont des chercheurs de l'IPSL.

De plus en plus d'indices géologiques indiquent que la mousson est-asiatique a débuté il y a environ 23 millions d'années (Ma). Toutefois son évolution reste mal connue. En analysant les fluctuations des populations de mollusques terrestres (gastéropodes) des sédiments du Plateau du Loess Chinois (près de Dongwan), des chercheurs ont retracé l'évolution de la mousson est-asiatique entre 7,1 et 3,5 Ma.

Au printemps, en Arctique, le manteau de neige relargue des oxydes d'azote. Ce phénomène, dont on ne soupçonnait pas l'importance jusqu'à présent, est à l'origine d'un tiers des nitrates présents dans l'atmosphère arctique.

Une étude internationale à laquelle a participé une équipe du LSCE révèle que les bilans carbone de la planète doivent prendre en compte les forêts anciennes qui accumulent de grandes quantités de carbone au fil des siècles. Or, les forêts anciennes n'avaient pas été incluses dans le protocole de Kyoto.

Ozone sur Mars

Les nuages jouent un rôle fondamental dans la chimie de l'atmosphère martienne. En tenant compte de la capture des composés hydrogénés par ces nuages, une équipe internationale dirigée par des chercheurs du Service d'Aéronomie sont parvenus à un accord sans précédent entre la couche d'ozone martienne simulée par une modèle et celle qui a été récemment observée par le satellite Mars Express (ESA).

Camp de NorthGRIP, sur l'inlandsis du Groenland.

De nouvelles analyses à ultra-haute résolution de carottes de glace du Groenland révèlent que le climat a basculé extrêmement brutalement, en quelques années, à la fin de la dernière période glaciaire, voici environ 10 000 ans.

Un objectif majeur : mieux comprendre l'évolution et la prévisibilité des événements extrêmes en Méditerranée dans le contexte du changement climatique

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EPOCA vise à mieux comprendre l'acidification des océans, à étudier ses conséquences sur la biologie marine et à les prédire pour le siècle à venir, et surtout à émettre des recommandations vers les décisionnaires politiques.

Pour prédire l'évolution future des gaz à effet de serre, retracer leur évolution passée, de plus en plus loin dans le temps, est un enjeu majeur. C'est en analysant de la glace antarctique extraite dans le cadre du forage glaciaire EPICA, que les chercheurs français du LGGE-OSUG et du LSCE-IPSL, épaulés par plusieurs partenaires internationaux, sont parvenus à repousser ces limites temporelles.

L'assèchement récent du Sahara ne peut plus être utilisé comme un exemple type de changement climatique et écologique abrupt. En effet, l'aridification du Sahara a été le résultat d'une évolution progressive et complexe qui a eu lieu de 5600 à 2700 ans en relation avec l'affaiblissement des pluies de la mousson atlantique. C'est ce que vient de montrer une équipe internationale associant le Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (INSU-CNRS/CEA/Université de Versailles Saint-Quentin) et l'Institut International de paléoprimatologie, paléontologie humaine, évolution et paléoenvironnements (CNRS, Université de Poitiers). Ces travaux sont publiés dans la revue Science.