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Actualités scientifiques

Volcan islandais : données IASI de mai

La nouvelle éruption du volcan islandais, qui a eu des conséquences sur l'espace aérien européen durant le week-end du 8-9 mai, a de nouveau été observé par les moyens sol et aéroportés de l’Institut Pierre-Simon Laplace. Nous présentons ici quelques-unes de ces données.

Falcon 20 de l'Unité SAFIRE

Suite à la reconfiguration des avions ATR-42 de Météo-France et Falcon 20 du CNRS, avions mis en oeuvre par le Service des avions français instrumentés pour la recherche en environnement, les équipes scientifiques françaises ont procédé à des vols scientifiques les 20 et 21 avril. L'objectif de ces vols était de détecter la présence de particules, d'avoir une idée de leur taille et d'estimer leur concentration, moyennant des hypothèses sur leur densité et leur forme. Le LSCE a développé un lidar spécifique pour cette occasion. D'autres vols sont en préparation.

Le SIRTA

Valérie Pécresse, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, se rendra avec Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, jeudi 22 avril 2010 à 12h30 à Palaiseau, au laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD).

Volcan Eyjafjöll - copyright AFP

L’éruption du volcan islandais qui a cloué au sol l’aviation européenne a été observée par les moyens d’observations sol et aéroportés disponibles à l’Institut Pierre-Simon Laplace. Les chercheurs de l'IPSL ont analysé les observations récentes pour apporter des informations combinées sur l’évolution du panache de cendres consécutif à l’éruption, afin d’étudier sa distribution spatiale et de surveiller à quelle altitude les particules se déplacent.

Au cours d'un atelier international réunissant du 29 au 31 mars 2010 l'ensemble des partenaires et acteurs du programme Concordiasi, les scientifiques du projet ont présenté la campagne Concordiasi 2010 et ses enjeux, parmi lesquels une meilleure connaissance de l'atmosphère antarctique, essentielle pour évaluer le rôle de l'Antarctique dans le climat de notre planète.

Phytoplancton

Pouvoir faire l'inventaire précis des sources du fer dissous dans l'océan est un challenge très important pour les scientifiques, car le fer dissous contribue à l'absorption du dioxyde de carbone atmosphérique par l'océan. Or, une équipe franco-australienne vient pour la première fois de mettre en évidence l'importance des apports en fer dissous par les sources hydrothermales, lesquels avaient été négligés jusqu'alors, et de les quantifier.

Malgré d'importantes avancées dans sa compréhension, la prévision du phénomène climatique ENSO reste encore un défi. Des chercheurs viennent cependant de mettre en évidence le rôle du "dipôle de l'océan Indien", l'équivalent d'ENSO dans l'océan Indien, sur les conditions ENSO de l'année suivante et de proposer les mécanismes par lesquels il agit.

Dans le cadre d'une étude menée par des géochimistes du LEGOS et des modélisateurs du LSCE et du LPO, une modélisation originale du cycle océanique du néodyme à mis en évidence l'importance des marges continentales comme pourvoyeurs de ce métal. Ces résultats sont essentiels pour la compréhension des cycles des éléments chimiques dans le système Terre, en lien avec le climat.

L'Institut européen de technologie (IET) vient de sélectionner une première « Communauté de la connaissance et de l’innovation » (KIC en anglais) sur la lutte et l’adaptation au changement climatique. Rassemblant 16 organismes de recherche - dont l'IPSL -, universités et industriels de rang mondial, la « KIC Climat » sera dans les prochaines années une structure incontournable pour l’innovation et le développement d’une société bas carbone.

Une équipe internationale, à laquelle participent des chercheurs du LOCEAN, a mis au point une approche synthétique destinée à évaluer l'absorption du CO2 par l'océan. Pour la première fois, les scientifiques ont ainsi cartographié les quantités de CO2 absorbées dans tout l'Atlantique nord.